Les attaques israéliennes à Rafah et en Cisjordanie, tuent 23 Palestiniens, dont 6 enfants

Des médecins palestiniens soignent un enfant blessé lors d'un bombardement israélien à Rafah, vendredi 19 avril 2024. (AP)
Des médecins palestiniens soignent un enfant blessé lors d'un bombardement israélien à Rafah, vendredi 19 avril 2024. (AP)
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Publié le Dimanche 21 avril 2024

Les attaques israéliennes à Rafah et en Cisjordanie, tuent 23 Palestiniens, dont 6 enfants

  • La frappe a touché un immeuble résidentiel dans le quartier de Tel Sultan, à l'ouest de la ville de Rafah
  • Par ailleurs, les forces israéliennes ont tué 14 Palestiniens lors d'un raid en Cisjordanie occupée samedi

DJEDDAH : Une frappe aérienne israélienne sur une maison à Rafah, la ville la plus méridionale de Gaza, a fait au moins neuf morts, dont six enfants, et l'armée a tué 14 Palestiniens lors d'un raid sur le camp de réfugiés de Nur Shams, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

L'attaque de Gaza a touché vendredi en fin de journée le quartier de Tel Sultan, à l'ouest de Rafah. À l'hôpital Al-Najjar, des parents sanglotaient et serraient dans leurs bras les corps enveloppés des enfants. « Hamza, mon bien-aimé. Tes cheveux sont si beaux », s’est lamentée une grand-mère en deuil.

Abdel-Fattah Sobhi Radwan, sa femme Najlaa Ahmed Aweidah et leurs trois enfants ont été tués, a indiqué son beau-frère Ahmed Barhoum. Barhoum a perdu sa femme, Rawan Radwan, et leur fille de cinq ans, Alaa.

« C'est un monde dépourvu de toute valeur humaine et de toute morale », a déclaré Barhoum, qui pleurait en berçant le corps d'Alaa. « Les seuls martyrs sont les femmes et les enfants ».

Par ailleurs, une frappe aérienne israélienne a visé une maison du camp de réfugiés urbains de Bureji, dans le centre de Gaza, faisant au moins un mort et deux blessés.

La guerre a été déclenchée par un raid sans précédent mené le 7 octobre dans le sud d'Israël par le Hamas et d'autres groupes militants, qui a fait environ 1 200 morts, en grande majorité des civils, et qui a entraîné l'enlèvement d'environ 250 personnes qui ont été emmenées à Gaza.

Israël affirme qu'il reste environ 130 otages à Gaza, mais que plus de 30 d'entre eux sont morts. Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que le nombre de morts dans la bande assiégée s'élevait à 34 049.

Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré samedi que les corps de 37 personnes tuées par les frappes israéliennes avaient été transportés aux hôpitaux de Gaza au cours des dernières 24 heures. Les hôpitaux ont également accueilli 68 blessés.

Ces derniers chiffres portent le nombre total de morts palestiniens de la guerre entre Israël et le Hamas à au moins 34 049, et le nombre de blessés à 76 901, selon le ministère. Bien que les autorités sanitaires dirigées par le Hamas ne fassent pas de distinction entre les combattants et les civils dans leur décompte, elles affirment qu'au moins deux tiers d'entre eux sont des enfants et des femmes.

La guerre a fait monter en flèche les tensions régionales, entraînant une flambée de violence entre Israël et son ennemi juré, l'Iran, qui a menacé de dégénérer en une véritable guerre.

Par ailleurs, les forces israéliennes ont tué 14 Palestiniens lors d'un raid en Cisjordanie occupée samedi, tandis qu'un ambulancier a été tué alors qu'il allait chercher des blessés lors d'une autre attaque menée par des colons juifs violents, ont déclaré les autorités palestiniennes.

Des Palestiniens inspectent les dégâts après un raid israélien dans le camp de réfugiés de Nur Shams en Cisjordanie occupée, le 20 avril 2024. (AFP).
Des Palestiniens inspectent les dégâts après un raid israélien dans le camp de réfugiés de Nur Shams en Cisjordanie occupée, le 20 avril 2024. (AFP).

Les forces israéliennes ont entamé un raid prolongé aux premières heures de vendredi dans la région de Nur Shams, près de la ville palestinienne de Tulkarm, qui constitue un point chaud, et continuaient d'échanger des coups de feu avec des combattants armés jusque tard dans la journée de samedi.

Des véhicules militaires israéliens se sont massés et des rafales de tirs ont été entendues, tandis qu'au moins trois drones ont été aperçus en train de planer au-dessus de Nur Shams, une zone où vivent des réfugiés et leurs descendants de la guerre de 1948i ayant suivi la création de l'État d'Israël.

Les Brigades de Tulkarm, qui regroupent les forces de nombreuses factions palestiniennes, ont déclaré que leurs combattants avaient échangé des tirs avec les forces israéliennes samedi.

Des journalistes ont vu des corps dans la rue et des maisons touchées par des explosions, tandis que des drones israéliens survolaient le camp et que des véhicules blindés s'y déplaçaient.

Depuis l'attaque du Hamas sur le sud d'Israël le 7 octobre, plus de 460 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens en Cisjordanie, selon les autorités sanitaires palestiniennes. Israël mène des raids fréquents dans les villes de ce territoire instable. Parmi les morts figurent des militants, mais aussi des lanceurs de pierres et des passants. Certains ont également été tués lors d'attaques menées par des colons israéliens.

Par ailleurs, trois combattants du Hezbollah ont été tués lors d'une frappe israélienne sur une maison dans le sud du Liban. Les responsables du Hezbollah ont déclaré qu'ils « répondront de manière proportionnée à toute violation par Israël des limites établies dans la confrontation ».

Le député du groupe, Naim Qassem, a déclaré : « Si l'escalade atteint un certain niveau, nous y ferons face comme il se doit. Il n'y a pas de recul dans la confrontation, ni dans le soutien et la protection de Gaza ».

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a discuté des efforts visant à acheminer l'aide à Gaza et à parvenir à une paix juste et durable dans la région lors d'une réunion avec le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, à Istanbul.

Pour Wolfango Piccoli, coprésident de Teneo Intelligence à Londres, cette rencontre s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par Erdogan pour se repositionner en tant que défenseur crédible de la cause palestinienne après sa récente défaite électorale.

Depuis le début de la guerre de Gaza, des milliers de Palestiniens ont été arrêtés et des centaines d'entre eux ont été tués lors d'opérations régulières menées par l'armée et la police israéliennes, la plupart étant des membres de groupes armés, mais aussi des jeunes qui lançaient des pierres et des civils non impliqués.

Dans un autre incident, le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'un ambulancier de 50 ans avait été tué par des tirs israéliens près du village d'Al-Sawiya, au sud de la ville de Naplouse, alors qu'il s'apprêtait à transporter des personnes blessées lors de l'attaque du village.

Il n'a pas été possible de déterminer dans un premier temps s'il avait été abattu par des colons. L'armée n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


L'UE condamne les frappes israéliennes au Liban, exige le respect du cessez-le-feu

Un soldat de l'armée libanaise discute avec un ouvrier alors qu'il déblaye les décombres d'un site visé pendant la nuit par une frappe aérienne israélienne dans le village d'Et Taybeh, dans le sud du Liban. (AFP)
Un soldat de l'armée libanaise discute avec un ouvrier alors qu'il déblaye les décombres d'un site visé pendant la nuit par une frappe aérienne israélienne dans le village d'Et Taybeh, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • L’Union européenne condamne les frappes israéliennes au sud du Liban et appelle Israël à respecter la résolution 1701 ainsi que le cessez-le-feu signé avec le Hezbollah en novembre 2024
  • L’UE exhorte toutes les parties libanaises, notamment le Hezbollah, à éviter toute escalade et à préserver les progrès réalisés vers la stabilité régionale

BRUXELLES: L'Union européenne a condamné les récentes frappes israéliennes sur le sud du Liban et appelé à respecter le cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le Hezbollah, dans un communiqué publié samedi par sa diplomatie.

"L'UE appelle Israël à mettre fin à toutes les actions qui violent la résolution 1701 et l'accord de cessez-le-feu conclu il y a un an, en novembre 2024", souligne Anouar El Anouni, porte-parole de l'UE pour les Affaires étrangères.

"Dans le même temps, nous exhortons tous les acteurs libanais, et en particulier le Hezbollah, à s'abstenir de toute mesure ou réaction susceptible d'aggraver encore la situation. Toutes les parties doivent s'attacher à préserver le cessez-le-feu et les progrès accomplis jusqu'à présent", insiste le porte-parole.

De nouvelles frappes ont été menées jeudi sur le sud du Liban par Israël, qui a dit viser des cibles du mouvement pro-iranien Hezbollah, accusé de vouloir se réarmer.

L'armée israélienne avait appelé auparavant des habitants de quatre villages à évacuer des bâtiments en prévenant qu'elle allait frapper des infrastructures militaires du mouvement libanais.

L'armée libanaise a elle estimé que les raids israéliens visaient à "empêcher l'achèvement" de son déploiement dans cette région, conformément à l'accord de cessez-le-feu qui avait mis fin il y a près d'un an à la guerre entre le Hezbollah et Israël.

Ces frappes israéliennes ont déjà été condamnées par le président libanais Joseph Aoun et par l'Iran, qui a dénoncé vendredi des "attaques sauvages" et appelé la communauté internationale à réagir.


Le Soudan au bord du gouffre, selon un haut responsable de l’ONU

Le conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide a déclaré vendredi que le Soudan pourrait être proche d'un point de basculement vers des atrocités, alors que les informations faisant état de meurtres et d'attaques généralisés contre des civils à El-Fasher se multiplient. (AFP)
Le conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide a déclaré vendredi que le Soudan pourrait être proche d'un point de basculement vers des atrocités, alors que les informations faisant état de meurtres et d'attaques généralisés contre des civils à El-Fasher se multiplient. (AFP)
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  • Des attaques directes contre les civils” soulignent la nécessité d’une action urgente, alerte Chaloka Beyani
  • L’ONU met en garde contre l’aggravation de la situation au Darfour-Nord, où des centaines de milliers de personnes font face à des pénuries aiguës de nourriture, d’eau et de soins médicaux

NEW YORK : Le conseiller spécial de l’ONU pour la prévention du génocide a déclaré vendredi que le Soudan pourrait être sur le point de basculer dans des atrocités massives, alors que se multiplient les rapports faisant état de meurtres et d’attaques contre des civils à El-Fasher.

Mettant en garde contre le fait qu’“un seuil est sur le point d’être franchi”, Chaloka Beyani a affirmé que “lorsque notre bureau tire la sonnette d’alarme, c’est que la situation dépasse largement les violations ordinaires des droits humains ou du droit humanitaire international.”

Il a ajouté que “l’ampleur des atrocités montre qu’une action précoce doit être engagée.”

Beyani a dénoncé de “graves violations massives du droit international des droits de l’homme” et de “nouvelles attaques directes contre les civils” perpétrées par les belligérants au Darfour.

Des rapports et vidéos, apparus fin octobre, montrent des atrocités présumées commises par les Forces de soutien rapide (RSF) après leur prise de contrôle d’El-Fasher sur les troupes gouvernementales, mettant fin à un siège qui durait depuis plus de 500 jours.

Le coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, Tom Fletcher, a récemment déclaré devant le Conseil de sécurité que “l’horreur se poursuit” au Darfour, avertissant que les civils restaient piégés dans une spirale de violences généralisées.

Le bureau de Beyani a indiqué que plusieurs indicateurs de risque d’atrocités étaient désormais présents au Soudan, tout en rappelant que seule une cour internationale pourrait déterminer si un génocide avait été commis.

La Cour pénale internationale (CPI) a également fait part de sa “profonde inquiétude” cette semaine, précisant qu’elle recueillait des éléments de preuve concernant des massacres, viols et autres atrocités présumés à El-Fasher.

Parallèlement, plusieurs sources indiquent que les RSF ont accepté un “cessez-le-feu humanitaire” proposé par les États-Unis, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

L’ONU a par ailleurs averti que les conditions humanitaires continuaient de se détériorer au Darfour-Nord, où des centaines de milliers de déplacés d’El-Fasher souffrent de pénuries extrêmes de nourriture, d’eau et de soins médicaux.

Les agences humanitaires installent de nouveaux camps à Tawila et dans d’autres zones voisines, mais plus de 650 000 personnes restent dans un besoin urgent d’aide.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Conseil de sécurité de l’ONU lève les sanctions contre le président syrien Ahmad al-Chareh

Le président syrien Ahmed al-Chareh rend visite au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres (hors champ) lors de l'Assemblée générale au siège des Nations unies à New York, le 24 septembre 2025. (AFP)
Le président syrien Ahmed al-Chareh rend visite au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres (hors champ) lors de l'Assemblée générale au siège des Nations unies à New York, le 24 septembre 2025. (AFP)
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  • Résolution présentée par les États-Unis, qui retirent également de la liste le ministre de l’Intérieur Anas Hasan Khattab, adoptée avec 14 voix pour, aucune contre ; la Chine s’abstient
  • L’envoyé américain à l’ONU, Mike Waltz, déclare que le Conseil envoie « un signal politique fort reconnaissant que la Syrie entre dans une nouvelle ère » après la chute du régime Assad en décembre dernier

NEW YORK: Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté jeudi la levée des sanctions visant Ahmad al-Chareh, retirant ainsi le président syrien de la Liste des sanctions Daech et Al-Qaïda, dans une décision largement considérée comme un signe de reconnaissance internationale du nouvel ordre politique post-Assad en Syrie.

La résolution 2729, déposée par les États-Unis, a été adoptée par 14 voix pour, aucune contre, et une abstention, celle de la Chine. Elle retire également le ministre syrien de l’Intérieur, Anas Hasan Khattab, auparavant désigné dans le cadre du même régime de sanctions.

Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations unies, le Conseil a déclaré jeudi que les deux responsables ne sont plus soumis aux gels d’avoirs ni aux interdictions de voyager imposés par les précédentes mesures de lutte contre le terrorisme.

Al-Chareh est arrivé jeudi à Belém, au Brésil, pour la Conférence des Nations unies sur le changement climatique de 2025 (COP 30), et doit rencontrer le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche à Washington lundi.

Al-Chareh a dirigé la coalition Hayat Tahrir Al-Sham lors de l’offensive de décembre 2024 qui a renversé le régime Assad, après quoi il est devenu le dirigeant de facto de la Syrie.

Washington exhortait depuis plusieurs mois les quinze membres du Conseil de sécurité à assouplir les sanctions visant la Syrie et les responsables de son nouveau gouvernement.

Le représentant permanent des États-Unis auprès de l’ONU, Mike Waltz, a déclaré qu’en adoptant la résolution, le Conseil envoyait « un signal politique fort reconnaissant que la Syrie est entrée dans une nouvelle ère depuis que Assad et ses associés ont été renversés en décembre 2024 ».

Il a ajouté : « Il existe aujourd’hui un nouveau gouvernement syrien, dirigé par le président Ahmad al-Chareh, qui travaille dur pour remplir ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme et les stupéfiants, d’élimination de tout reste d’armes chimiques, et de promotion de la sécurité et de la stabilité régionales, ainsi que d’un processus politique inclusif, conduit et possédé par les Syriens eux-mêmes.

« Comme le président Trump l’a précédemment indiqué, la Syrie a désormais sa chance de grandeur. »

En rendant sa décision, le Conseil de sécurité a rappelé une série de résolutions précédentes visant Daech, Al-Qaïda et les groupes qui leur sont affiliés, et a réaffirmé son « engagement fort en faveur de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale de la République arabe syrienne ».

Le texte de la résolution, consulté par Arab News, souligne que le retrait des responsables syriens de la liste est conforme aux efforts visant à promouvoir « la reconstruction à long terme, la stabilité et le développement économique » du pays, tout en maintenant l’intégrité du cadre mondial des sanctions antiterroristes.

La résolution salue l’engagement de la République arabe syrienne à garantir « un accès humanitaire complet, sûr, rapide et sans entrave » conformément au droit humanitaire international ; à lutter contre le terrorisme, y compris les combattants terroristes étrangers, ainsi que les individus, groupes, entreprises et entités affiliés à Daech ou Al-Qaïda ; à protéger les droits humains et à assurer la sécurité de tous les Syriens, quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse ; à poursuivre les efforts de lutte contre les stupéfiants ; à promouvoir la justice transitionnelle ; à œuvrer pour la non-prolifération et l’élimination des restes d’armes chimiques ; à renforcer la sécurité et la stabilité régionales ; et à mener un processus politique inclusif, dirigé et possédé par les Syriens eux-mêmes.

Le Conseil a exprimé son attente que les autorités syriennes respectent ces engagements et contribuent à la stabilité régionale.

Al-Chareh avait été sanctionné par l’ONU en mai 2014, lorsque Hayat Tahrir Al-Sham, alors affiliée à Al-Qaïda, avait été ajoutée à la Liste des sanctions Daech et Al-Qaïda. Cette désignation imposait une interdiction de voyager et un gel des avoirs qui devaient rester en vigueur pendant plus d’une décennie.

Le vote de jeudi au Conseil de sécurité fait suite à la décision de Washington, en mai, de lever la plupart des sanctions américaines contre la Syrie. Ces mesures, instaurées en 1979 et considérablement élargies après le déclenchement de la guerre civile syrienne en 2011, limitaient le commerce, l’investissement et les exportations d’énergie. Bien que la majorité de ces restrictions aient été levées, certaines dispositions du Congrès restent en place dans l’attente d’un examen ultérieur.

En retirant officiellement Ahmad al-Chareh de la liste, la résolution du Conseil de sécurité est considérée comme un tournant dans l’engagement international envers les nouvelles autorités syriennes.

Des diplomates ont décrit cette décision à la fois comme une reconnaissance pragmatique des nouvelles réalités sur le terrain et comme une incitation à poursuivre la coopération en matière d’accès humanitaire, de lutte contre le terrorisme et de réforme politique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com