La Turquie et l’Irak renforcent leurs liens dans un contexte de défis régionaux

Le Premier ministre irakien, Mohammed Chia al-Soudani (à droite) et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, assistent à une cérémonie d’accueil à l’aéroport international de Bagdad, le 22 avril 2024. (Reuters)
Le Premier ministre irakien, Mohammed Chia al-Soudani (à droite) et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, assistent à une cérémonie d’accueil à l’aéroport international de Bagdad, le 22 avril 2024. (Reuters)
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Publié le Lundi 22 avril 2024

La Turquie et l’Irak renforcent leurs liens dans un contexte de défis régionaux

  • L’acceptation par Bagdad de soutenir la lutte de la Turquie contre le PKK déterminera probablement l’étendue de la coopération sur d’autres questions épineuses telles que l’eau et le pétrole, selon l’analyste
  • De hauts responsables d’Ankara ont récemment laissé entendre qu’une opération militaire d’envergure était prévue pour cet été contre le PKK dans le nord de l’Irak

ANKARA: Après la visite très attendue en Irak du président turc, Recep Tayyip Erdogan, ce lundi, la première en douze ans, les deux pays devraient approfondir leur coopération en matière de sécurité et d’économie tout en cherchant des moyens de promouvoir la stabilité régionale.

La délégation de M. Erdogan comprend le ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan; le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya; le ministre de la Défense, Yasar Guler; le directeur de la Communication, Fahrettin Altun; son conseiller principal, Akif Cagatay Kilic, ainsi que d’autres ministres.

Le président a prévu de rencontrer son homologue irakien, le Dr Abdel Latif Rachid, avant de s’entretenir avec le Premier ministre irakien, Mohammed Chia al-Soudani.

Dans l’après-midi, Recep Tayyip Erdogan devait rencontrer des responsables kurdes à Erbil, la capitale du gouvernement régional du Kurdistan. Les experts estiment que cette visite marquera un tournant positif dans les relations turco-irakiennes.

Le fait d’aborder les préoccupations irakiennes concernant les ressources en eau et de conclure des accords stratégiques dans les domaines de la sécurité, de l’énergie, du commerce, des transports et de la santé devrait également permettre d’établir un cadre pour une coopération future.

L’approvisionnement en eau est devenu un point de friction ces dernières années, Bagdad exigeant davantage d’eau du Tigre et de l’Euphrate, deux fleuves principaux qui coulent de la Turquie vers le golfe Arabique et qui représentent plus de 90% des ressources en eau douce de l’Irak.

Au cours de ses réunions avec les responsables irakiens et kurdes, M. Erdogan a cherché à obtenir un soutien pour les efforts de lutte contre le terrorisme en s’attaquant conjointement à la menace posée par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation illégale.

Le Dr Bilgay Duman, coordinateur des études sur l’Irak au sein du groupe de réflexion Orsam, basé à Ankara, explique que le but de la visite de la Turquie n’est pas de surpasser un quelconque acteur régional, qu’il s’agisse de l’Iran ou d’un autre pays.

Il a déclaré à Arab News qu’Ankara «souhaite créer une dynamique régionale compte tenu des tensions actuelles entre Israël et l’Iran, des crises régionales en mer Rouge, et de l’absence de solution en Syrie, qui nécessitent une certaine coopération bilatérale avec Bagdad et Erbil».

Berkay Mandiraci, spécialiste de la Turquie à au sein de l’International Crisis Group, estime que la question essentielle sera de savoir comment Bagdad soutiendra la campagne turque contre le PKK.

Le mois dernier, le Conseil national de sécurité irakien a désigné le PKK comme une organisation illégale en Irak, ce qui témoigne de la volonté croissante des autorités irakiennes de lutter contre le groupe terroriste. Mais aujourd’hui, l’accent est mis sur la manière dont l’Irak peut limiter la mobilité du PKK sur son territoire.

Hakan Fidan et le chef des services de renseignement, Ibrahim Kalin, se sont rendus à Bagdad le mois dernier.

«La Turquie œuvrera pour la stabilité de l’Irak», a récemment assuré M. Fidan. «Nous ne voulons pas que l’Irak soit associé à des conflits internes.»

Pour M. Mandiraci, l’acceptation par Bagdad d’un soutien dans la lutte de la Turquie contre le PKK déterminera probablement l’étendue de la coopération sur d’autres questions épineuses telles que l’eau et le pétrole.

Une série d’opérations programmées par Ankara depuis 2019 a permis de repousser le PKK des régions montagneuses du nord vers les zones urbaines du sud de l’Irak, telles que Kirkouk, Sinjar et Souleimaniye.

Le PKK a commencé à affronter l’autorité centrale irakienne et il représente une plus grande menace pour Bagdad. Cependant, l’Irak n’a pas l’expérience nécessaire pour affronter ce groupe terroriste à grande échelle. C’est pourquoi il doit coopérer avec Ankara pour élaborer des mesures et accroître la capacité de ses forces armées à lutter plus activement contre le PKK.

«Bagdad s’efforce de devenir un État qui contrôle pleinement les menaces internes en supprimant les facteurs d’instabilité», souligne le Dr Duman.

Toutefois, la coopération bilatérale ne devrait pas se limiter à la lutte commune contre le PKK, car elle englobera un programme plus large de développement régional.

Le projet de Route du développement entre la Turquie et l’Irak, qui s’étendra sur quelque 1 200 kilomètres et qui vise à relier le nouveau port de Grand Faw à la frontière sud de la Turquie puis à l’Europe par le biais de voies ferrées et d’autoroutes, a également figuré à l’ordre du jour des réunions, car il ouvre une nouvelle page dans les relations entre Ankara et Bagdad.

Selon le Dr Duman, la Turquie pourrait demander le soutien des Émirats arabes unis et du Qatar dans ce projet en préparant un accord quadripartite et en participant activement à la création de villes industrielles et de centres commerciaux le long de cette route. Une initiative qui stimulerait l’économie et qui saperait les facteurs d'instabilité en créant des richesses.

La Turquie a considérablement augmenté ses exportations vers l’Irak cette année, les ventes ayant progressé de près de 691,5 millions de dollars (1 dollar = 0,94 euro) entre les mois de janvier et de mars.

Bagdad et Ankara «partagent un intérêt pour l’avancement du projet de Route du développement. En tant que nouvelle route commerciale, elle pourrait jouer un rôle important dans la stabilisation de l’Irak à long terme et apporter d’importants dividendes économiques aux deux pays», indique M. Mandiraci.

Il a toutefois ajouté que la construction du projet ne serait pas facile, l’Iran craignant que son territoire ne soit contourné.

«L’Iran pourrait jouer les trouble-fêtes», a noté M. Mandiraci, avant d’ajouter: «Il faudra une diplomatie prudente et multisectorielle pour réduire et gérer les risques sécuritaires et géopolitiques associés à l’initiative.»

Au cours de sa visite, M. Erdogan a prévu de s’entretenir avec le président du gouvernement régional du Kurdistan irakien, Nechirvan Barzani, et avec des responsables du Front turkmène d’Irak et des dirigeants de la communauté turkmène.

M. Duman a déclaré que, grâce à cette visite, la Turquie servirait de médiateur entre Erbil et Bagdad sur de nombreux fronts, le consensus entre les deux étant crucial dans la lutte contre le PKK et dans la poursuite du projet de Route du développement, car la sécurité doit être rétablie dans les régions traversées par la route.

De hauts responsables d’Ankara ont récemment laissé entendre qu’une opération militaire d’envergure contre le PKK dans le nord de l’Irak était prévue pour cet été.

La Turquie entend également établir un corridor de sécurité de trente à quarante kilomètres le long de sa frontière avec l’Irak, et le compléter par des installations militaires en coordination avec Bagdad.

«Pour la Turquie, Erbil et Bagdad ne constituent pas des alternatives mais des complémentarités», a poursuivi M. Duman.

«Au cours de cette visite, je m’attends à ce que l’on discute d’une opération conjointe à grande échelle entre la Turquie et Bagdad pour éradiquer la présence du PKK dans la région. Mais un tel effort conjoint ne se limite pas à la lutte militaire car, dans le même temps, le PKK tente de s’implanter par le biais de formations civiles basées en Irak.»

«Alors que sa portée militaire se réduit, il tente de s’infiltrer dans la sphère civile et politique. L’Irak et Erbil pourraient essayer d’approfondir leur coopération avec la Turquie dans ce domaine.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Liban: un nouveau gouvernement a été formé après deux ans d'intérim

Cette photo diffusée par la présidence libanaise montre le président Joseph Aoun (C) rencontrant le président du Parlement libanais Nabih Berri (G) et le Premier ministre désigné Nawaf Salam au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, le 8 février 2025. (Présidence libanaise/AFP)
Cette photo diffusée par la présidence libanaise montre le président Joseph Aoun (C) rencontrant le président du Parlement libanais Nabih Berri (G) et le Premier ministre désigné Nawaf Salam au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, le 8 février 2025. (Présidence libanaise/AFP)
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  • Un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam a été formé samedi au Liban, mettant fin à plus de deux ans de gouvernance intérimaire dans le pays profondément marqué par la récente guerre entre Israël et le Hezbollah.
  • Le nouveau gouvernement libanais comprend cinq femmes ainsi que des personnalités connues comme Ghassan Salamé, ancien émissaire de l'ONU en Libye.

BEYROUTH : Après plusieurs semaines de difficiles tractations, un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam a été formé samedi au Liban, mettant fin à plus de deux ans de gouvernance intérimaire dans le pays profondément marqué par la récente guerre entre Israël et le Hezbollah.

Dans une déclaration télévisée quelques instants après la formation de son cabinet, le Premier ministre libanais a déclaré espérer que son nouveau gouvernement serait « un gouvernement de réforme et de salut ».

Il a ajouté qu'il s'efforcerait de « rétablir la confiance entre les citoyens et l'État, entre le Liban et ses voisins arabes, et entre le Liban et la communauté internationale », après la guerre et des années d'effondrement économique largement imputables à la corruption généralisée et à la mauvaise gestion.

Son gouvernement est confronté à la tâche ardue de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour obtenir des milliards de dollars de la part des donateurs internationaux, superviser un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hezbollah, et reconstruire le pays.

« Le président (Joseph) Aoun a signé un décret acceptant la démission du gouvernement du Premier ministre (par intérim) Najib Mikati, ainsi qu'un autre décret portant sur la formation d'un gouvernement de 24 ministres dirigé par M. Salam », a déclaré la présidence dans un communiqué.

Le nouveau gouvernement libanais comprend cinq femmes ainsi que des personnalités connues comme Ghassan Salamé, ancien émissaire de l'ONU en Libye.

- « Un nouveau chapitre » -

Après plus de deux ans de gouvernance intérimaire, l'affaiblissement du mouvement pro-iranien Hezbollah lors de sa guerre avec Israël a permis à l'ancien chef de l'armée, Joseph Aoun, considéré comme le candidat préféré de Washington, d'être élu président et d'approuver Nawaf Salam comme Premier ministre.

Samedi, l'ONU a salué la formation du nouveau gouvernement, qu'elle considère comme « l'annonce d'un nouveau chapitre plus radieux » pour le pays, selon un communiqué de son bureau.

Nawaf Salam avait déclaré que son gouvernement exclurait les membres des partis politiques et toute personne envisageant de se présenter aux élections législatives prévues pour l'année prochaine.

Ses ministres ne sont donc pas membres de partis politiques, mais il les a nommés après consultation des dirigeants politiques dans un pays où le pouvoir est depuis longtemps partagé selon des quotas confessionnels.

Avant que le nouveau gouvernement ne puisse exercer ses pouvoirs, il doit rédiger une déclaration ministérielle qui devra être soumise à un vote de confiance au Parlement dans les 30 jours.

Le Parlement libanais, qui compte 128 sièges, est principalement dominé par des partis traditionnels confessionnels.

La communauté internationale a longtemps exhorté le Liban à mettre en place des réformes pour débloquer des milliards de dollars destinés à stimuler une économie minée par une crise financière depuis 2019.

Le nouveau gouvernement devra notamment revoir les accords avec le Fonds monétaire international (FMI), et préparer les élections législatives.

Au Liban, l'équilibre des pouvoirs a été bouleversé par la guerre entre Israël et le Hezbollah, puissant mouvement chiite très influent dans le pays.

Après le début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien ce jour-là, le Hezbollah a commencé à tirer des roquettes sur Israël, disant agir ainsi en soutien aux Palestiniens, et a déclenché une guerre ouverte avec Israël, pays voisin du Liban.

L'armée israélienne a décimé la direction du Hezbollah en éliminant son chef, Hassan Nasrallah, ainsi que plusieurs de ses hauts responsables, en marge de la guerre à Gaza, tandis que la chute du président syrien Bachar al-Assad, allié du Hezbollah, a porté un coup à sa ligne d'approvisionnement en armes.


Yémen: Al-Qaïda affirme qu'un membre important du groupe a été tué dans un attentat

Aqap est aussi à l'origine de l'attentat en 2000 contre le destroyer lance-missiles USS Cole au large d'Aden, qui a coûté la vie à 17 militaires américains. (AFP)
Aqap est aussi à l'origine de l'attentat en 2000 contre le destroyer lance-missiles USS Cole au large d'Aden, qui a coûté la vie à 17 militaires américains. (AFP)
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  • Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqap), né en 2009 de la fusion des factions yéménite et saoudienne d'Al-Qaïda, est considéré par Washington comme la branche la plus dangereuse du réseau extrémiste sunnite
  • Il a notamment revendiqué l'attentat meurtrier en 2015 contre le journal satirique français Charlie Hebdo

DUBAI: Le groupe Al-Qaïda dans la péninsule arabique a affirmé qu'un membre important de l'organisation jihadiste avait été tué dans un attentat à la bombe au Yémen.

Abou Youssouf al-Mouhammadi al-Hadrami a été tué par la déflagration d'une moto bourrée d'explosifs près de l'endroit où il travaillait à Marib, à l'est de Sanaa, la capitale tenue par les rebelles houthis, a précisé le groupe dans un communiqué jeudi soir.

Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqap), né en 2009 de la fusion des factions yéménite et saoudienne d'Al-Qaïda, est considéré par Washington comme la branche la plus dangereuse du réseau extrémiste sunnite.

Il a notamment revendiqué l'attentat meurtrier en 2015 contre le journal satirique français Charlie Hebdo.

Aqap est aussi à l'origine de l'attentat en 2000 contre le destroyer lance-missiles USS Cole au large d'Aden, qui a coûté la vie à 17 militaires américains.

Mais cette organisation n'est plus qu'un des nombreux groupes armés incluant les jihadistes du groupe Etat islamique et les milices séparatistes entraînées par les Emirats arabes unis, qui sont actifs dans les régions du Yémen où il n'y a pas de rebelles.

 


ACWA Power et Saudi Aramco : Des accords pour promouvoir l’hydrogène, les énergies renouvelables et le dessalement

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  • L'initiative utilisera l'analyse de données massives et l'apprentissage automatique pour améliorer les prévisions de production d'énergie solaire
  • En améliorant la précision des prévisions, le modèle vise à renforcer la stabilité du réseau, à optimiser la répartition de l'énergie et à améliorer la gestion des micro-réseaux

RIYAD : Le géant saoudien des services publics ACWA Power a conclu deux accords avec Aramco afin d'accélérer le déploiement de projets d'énergie renouvelable et d'évaluer les performances des batteries à vanadium dans le climat du Royaume.

Le premier accord, signé lors du troisième événement phare des Journées de l'innovation d'ACWA Power, porte sur le développement d'un projet avancé de prévision de l'énergie photovoltaïque. L'initiative utilisera l'analyse de données massives et l'apprentissage automatique pour améliorer les prévisions de production d'énergie solaire.

En améliorant la précision des prévisions, le modèle vise à renforcer la stabilité du réseau, à optimiser la répartition de l'énergie et à améliorer la gestion des micro-réseaux.

Le deuxième accord porte sur la mesure de l'efficacité et de la durabilité de la technologie des batteries à vanadium dans le climat de l'Arabie saoudite. Cette initiative permettra d'examiner dans quelle mesure ces batteries peuvent stocker de l'énergie sur de longues périodes et contribuer à l'utilisation accrue des énergies renouvelables, en particulier pour le dessalement de l'eau.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la stratégie du Royaume en matière d'énergie propre et renforce l'objectif de l'initiative de faire progresser la collaboration dans le domaine des énergies renouvelables et des technologies de l'hydrogène, tout en consolidant le rôle de la nation dans la transition énergétique mondiale.

"En investissant dans des technologies de dessalement de pointe, dans l'innovation en matière d'énergies renouvelables et dans des solutions vertes de production d'hydrogène, nous ouvrons la voie à une infrastructure énergétique et hydrique plus résiliente et durable en Arabie saoudite", a déclaré Thomas Altmann, vice-président exécutif chargé de l'innovation et des nouvelles technologies chez ACWA Power.

Quatre autres accords ont été signés par ACWA Power avec la société britannique Bluewater Bio, le producteur mondial de produits chimiques Dow, le fabricant australien d'électrolyseurs d'hydrogène Hysata et l'Université des sciences et technologies du roi Abdallah.

ACWA Power et Bluewater Bio se sont associés pour tester une technologie de filtration avancée pour des projets de dessalement en Arabie saoudite, dans le but d'améliorer l'efficacité et la durabilité du processus.

En outre, un accord lié au dessalement a été conclu avec l’entreprise Dow pour tester ses produits chimiques antitartre dans l'installation pilote d'ACWA Power.

Cette initiative vise à recueillir des données précieuses sur l'efficacité de ces produits chimiques dans la prévention de l'entartrage et à contribuer au développement de solutions plus durables.

Un accord pilote entre ACWA Power et la société australienne Hysata, spécialisée dans la technologie de l'hydrogène, se concentrera sur l'avancement de la production d'hydrogène vert rentable et facilitera une démonstration nationale de la technologie d'électrolyse à haut rendement de la société en Arabie saoudite.

Des représentants d'ACWA Power et de KAUST se serrent la main pour conclure un accord (Photo fournie).

ACWA Power et KAUST ont également prolongé leur accord-cadre de recherche, afin de renforcer leur partenariat dans le domaine des solutions durables innovantes pour le dessalement de l'eau et l'énergie solaire.

Depuis 2019, les deux entités gèrent conjointement le Centre d'excellence pour le dessalement et l'énergie solaire, encourageant la recherche et l'innovation pour soutenir l'ambitieux programme de durabilité du Royaume.

Ces accords soulignent l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur du progrès technologique et de la transition énergétique, renforçant son leadership dans la transition mondiale vers les énergies renouvelables et les solutions durables pour l'eau.

La société de services publics a également signé un accord-cadre avec Fraunhofer IMWS, Fraunhofer ISC et Fraunhofer IWES, initiant une collaboration stratégique dans la recherche et le développement en matière d'énergies renouvelables et d'hydrogène vert.

Ce partenariat vise à stimuler l'innovation dans le secteur des énergies propres en tirant parti de l'expertise de Fraunhofer dans les domaines de la science des matériaux, des systèmes énergétiques et des technologies de l'hydrogène.

L'accord jette les bases d'initiatives de recherche communes axées sur l'amélioration de l'efficacité, de la durabilité et du progrès technologique dans le cadre de la transition énergétique mondiale.

Sous le thème "Innovate for Impact", l'événement inaugural de trois jours s'est tenu à Riyad du 3 au 5 février et a accueilli plus de 1 000 délégués.

Placé sous le patronage du ministère de l'énergie, cet évènement axé sur les technologies de pointe a réuni des dignitaires gouvernementaux, des chefs d'entreprise, des innovateurs, des chercheurs et des universitaires pour discuter de l'accélération du déploiement des nouvelles technologies, de l'institutionnalisation de la prévoyance et de la réflexion prospective dans le paysage de la transition énergétique, et de la contribution significative à la réalisation de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.