Ahmed Ouyahia, des cimes aux abîmes

L'ancien Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, qui purge une peine de 15 ans de prison pour corruption, est escorté par la police après avoir assisté aux funérailles de son frère dans un cimetière de la capitale Alger (Photo, AFP).
L'ancien Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, qui purge une peine de 15 ans de prison pour corruption, est escorté par la police après avoir assisté aux funérailles de son frère dans un cimetière de la capitale Alger (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 09 janvier 2021

Ahmed Ouyahia, des cimes aux abîmes

  • Ahmed Ouyahia, l’homme si suffisant, dont le cynisme est légendaire, sans pareil, cumulant presque sans interruption les procès et les condamnations
  • Des accusations presque similaires lui valent également des condamnations dans les affaires de son «ami» Ali Haddad dont il ne cachait pas la proximité et l’amitié du temps de sa gloire

Il fut l’homme politique qui a le plus duré dans les travées du pouvoir. De tous les responsables algériens, il est celui qui cristallisait toutes les rancœurs contre le régime. Il enchaîne procès et condamnations pour corruption. Le destin d’Ahmed Ouyahia a été aussi singulier que tragique. Des cimes de l’État au fond du cachot.

On a peine à encore l’imaginer : Ahmed Ouyahia, l’homme si suffisant, dont le cynisme est légendaire, sans pareil, cumulant presque sans interruption les procès et les condamnations. À lui seul, depuis sa disgrâce en avril 2019 et le début des procès qui ont ciblé certaines figures du système «Bouteflika», dans la foulée de la chute du président déchu, il cumule plus d’un demi-siècle d’emprisonnement. 

Il ne se passe quasiment plus une semaine sans que son nom soit cité dans une affaire liée à des faits de corruption. Dernière en date : sa condamnation lundi dernier à 7 ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed dans l’affaire du secteur du tourisme et dans laquelle sont impliqués les deux anciens ministres des Travaux publics Amar Ghoul, Abdelghani Zaâlane, trois anciens walis de Skikda et l’homme d’affaires Mohamed Benfissah dont peu de gens connaissaient le nom il n’y a pas encore si longtemps.

Quelques semaines plus tôt, Ahmed Ouyahia était condamné à cinq ans de prison pour «octroi de privilèges injustifiés au groupe Condor et ses filiales». Des accusations presque similaires lui valent également des condamnations dans les affaires de son «ami» Ali Haddad dont il ne cachait pas la proximité et l’amitié du temps de sa gloire, mais aussi du sulfureux homme d’affaires Mahieddine Tahkout pour l’affaire du montage automobile.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Complot contre la sûreté de l’État : 12 accusés d’Ennahdha renvoyés en justice

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  • Parmi les douze accusés se trouvent des dirigeants au mouvement Ennahdha
  • Les accusés sont renvoyés devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis

 La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a décidé de renvoyer 12 accusés devant la justice dont des dirigeants au mouvement Ennahdha pour des chefs d’accusation à caractère terroriste, a déclaré, vendredi, à l’agence TAP, Habib Torkhani, porte-parole de la Cour d’appel de Tunis.

 

La chambre d’accusation en question a décidé, jeudi, de renvoyer Mondher Ounissi, vice-président du mouvement Ennahdha (en détention), Rafik Abdessalem, gendre du président du mouvement Ennahdha, Chahrazed Akecha, Ahmed Gaâloul, Tarak Boubahri, Ridha Idriss, Mouadh Khriji, Maher Zid, Fethi Ayadi, Mohamed Samti (tous en fuite) et deux autres accusés non identifiés (en liberté) devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis dans l’affaire dite de « complot contre la sûreté de l’État 2 ».

 

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Avi Shlaim : «Ce qui se passe à Ghaza est la manifestation du terrorisme d’Etat israélien»

Avi Shlaim (D.R.)
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  • L’objectif déclaré du blocus était d’arrêter le transfert d’armes et d’équipements militaires au Hamas, mais il limitait également le flux de nourriture, de carburant et de fournitures médicales
  • Dans ses aspects non militaires, le blocus constituait une forme de punition collective clairement proscrite par le droit international

Diviser pour régner a toujours été le mode opératoire des occupants. Mais pourquoi les Israéliens persistent-ils à imposer toute une batterie de mesures inhumaines pour punir collectivement les Palestiniens ?

Israël a répondu à la décision du Hamas en déclarant la bande de Ghaza «territoire hostile». Il a également adopté une série de mesures sociales, économiques et militaires destinées à isoler et affaiblir le Hamas. La plus importante de ces mesures a été l’imposition d’un blocus. L’objectif déclaré du blocus était d’arrêter le transfert d’armes et d’équipements militaires au Hamas, mais il limitait également le flux de nourriture, de carburant et de fournitures médicales vers la population civile. Un sénateur américain a été indigné de découvrir que les pâtes figuraient sur la liste des produits interdits.

Le boycott s’appliquait non seulement aux importations mais, de manière perverse, également à certaines exportations de Ghaza. Pourquoi empêcher l’exportation de produits agricoles, de poissons et d’autres biens non mortels ? Il est difficile d’éviter de conclure que le motif caché était de paralyser l’économie de Ghaza et d’infliger la pauvreté, la misère et le chômage à ses habitants.

Dans ses aspects non militaires, le blocus constituait une forme de punition collective clairement proscrite par le droit international. Compte tenu de l’ampleur des souffrances infligées par le blocus aux habitants de la bande de Ghaza, si Israël était une personne, il pourrait être considéré comme coupable d’«indifférence dépravée», un concept du droit américain (son équivalent dans le droit commun anglais est «cœur dépravé») qui fait référence à une conduite si gratuite, si insensée, si immorale, si peu respectueuse de la vie d’autrui et si répréhensible qu’elle justifie une responsabilité pénale.

 

 

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L'Arabie Saoudite lance un programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme

Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
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  • Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales
  • L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ",

L'Arabie saoudite a dévoilé un nouveau programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. L'initiative s'adresse aux dirigeants des secteurs financiers et non financiers du pays.

L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ", un événement de deux jours parrainé par le prince Mohammed bin Salman, prince héritier et Premier ministre d'Arabie saoudite, à Riyad.

Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales. Il vise également à améliorer le partage d'informations entre les institutions financières et les organismes de réglementation, renforçant ainsi l'intégrité globale du système financier.

 

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