Liban: arrestation d'un Syrien qui a tiré sur l'ambassade américaine

Les forces de l'armée libanaise se déploient près de l'ambassade américaine à Beyrouth le 5 juin 2024, après l'arrestation d'un Syrien à la suite d'une fusillade près de l'ambassade. (AFP)
Les forces de l'armée libanaise se déploient près de l'ambassade américaine à Beyrouth le 5 juin 2024, après l'arrestation d'un Syrien à la suite d'une fusillade près de l'ambassade. (AFP)
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Publié le Mercredi 05 juin 2024

Liban: arrestation d'un Syrien qui a tiré sur l'ambassade américaine

  • L'ambassade américaine, située dans un complexe ultrasécurisé dans la banlieue nord de Beyrouth, a assuré que tous ses membres étaient sains et saufs
  • Le tireur, gravement blessé, avait affirmé "avoir mené cette attaque pour soutenir Gaza"

BEYROUTH: Un Syrien affirmant agir pour soutenir la population de Gaza a ouvert le feu mercredi sur l'ambassade américaine au Liban avant d'être blessé et arrêté par l'armée libanaise, ont indiqué l'armée et une source judiciaire.

L'ambassade américaine, située dans un complexe ultrasécurisé dans la banlieue nord de Beyrouth, a assuré que tous ses membres étaient sains et saufs.

Un employé libanais de l'ambassade a cependant été légèrement blessé à l'oeil, a indiqué à l'AFP une source de sécurité.

"L'ambassade américaine a été la cible de tirs de la part d'un homme de nationalité syrienne", a annoncé l'armée dans un communiqué.

"Les éléments de l'armée déployés dans le secteur ont répondu à la source des tirs, blessant l'homme qui a été arrêté et hospitalisé", a-t-elle précisé.

L'armée libanaise a annoncé par la suite avoir arrêté cinq suspect dans dans la région de la Békaa (est), frontalière de la Syrie, dont trois proches du tireur.

Une source judiciaire a indiqué à l'AFP que le tireur, gravement blessé, avait affirmé "avoir mené cette attaque pour soutenir Gaza", territoire assiégé et dévasté et où une guerre oppose depuis près de huit mois l'armée israélienne au Hamas palestinien.

L'ambassade américaine a pour sa part annoncé dans un communiqué que des tirs avaient été signalés "près de l'entrée" du complexe, situé à Awkar.

"Grâce à la réaction rapide" des forces de sécurité libanaise et de l'équipe de sécurité de l'ambassade, "nos équipes sont saines et sauves", a-t-elle ajouté, précisant qu'elle resterait fermée pour la seule journée de mercredi.

 Insigne de l'Etat islamique ?

Le porte-parole du département d'Etat américain, Matthew Miller a déclaré à la presse que Washington était "conscient que l'individu qui a été arrêté portait ce qui semblait être l'insigne de l'Etat Islamique (EI)".

"Mais nous menons une enquête approfondie avec les autorités libanaises sur les véritables motivations", a-t-il ajouté.

Plusieurs photos de l'assaillant ensanglanté, vêtu d'un gilet sur lequel on peut lire "le califat" circulent sur les réseaux sociaux, mais l'AFP n'a pas pu vérifier leur authenticité.

A son apogée en 2014, le groupe jihadiste Etat islamique a proclamé son "califat" sur de vastes territoires en Syrie et en Irak et imposé un règne de terreur avant d'être défait en 2019 par une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis et les forces kurdes.

"Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances des faits et arrêter toutes les personnes impliquées" dans cet incident, a indiqué un communiqué du bureau du Premier ministre libanais Najib Mikati, précisant que l'ambassadrice Lisa Johnson se trouvait hors du pays.

En septembre 2023, un homme avait ouvert le feu sur l'ambassade sans faire de victime. Les autorités libanaises avaient par la suite annoncé l'avoir arrêté et indiqué qu'il s'agissait d'un livreur qui cherchait à "se venger" après avoir été humilié par le personnel de sécurité.

Les faits avaient coïncidé avec l'anniversaire de l'explosion d'une voiture piégée en 1984 devant une annexe de l'ambassade américaine, qui avait fait onze morts et des dizaines de blessés, attribuée par l'ambassade au mouvement islamiste libanais Hezbollah.

La mission diplomatique s'est installée à Awkar, dans la banlieue nord de Beyrouth, après un attentat suicide qui avait détruit l'ambassade en avril 1983 et fait 63 morts, en pleine guerre civile (1975-1990). L'attentat avait été revendiqué par le Jihad islamique, une nébuleuse liée selon Washington au Hezbollah.

 


Israël dit que Netanyahu n'ira pas au sommet de Charm el-Cheikh pour cause de fête juive

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne se rendra pas au sommet sur Gaza organisé lundi par les Etats-Unis et l'Egypte à Charm el-Cheikh, a annoncé son bureau. (AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne se rendra pas au sommet sur Gaza organisé lundi par les Etats-Unis et l'Egypte à Charm el-Cheikh, a annoncé son bureau. (AFP)
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  • "Le Premier ministre Netanyahu a été invité par le président américain Donald Trump à participer aujourd'hui à une conférence en Egypte"
  • M. Netanyahu "a remercié M. Trump pour l'invitation mais a déclaré qu'il ne pourrait pas y assister en raison de la coïncidence avec le début de la fête" juive de Simchat Torah ("Joie de la Torah")

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne se rendra pas au sommet sur Gaza organisé lundi par les Etats-Unis et l'Egypte à Charm el-Cheikh, a annoncé son bureau.

"Le Premier ministre Netanyahu a été invité par le président américain Donald Trump à participer aujourd'hui à une conférence en Egypte", indique le Bureau du Premier ministre dans un communiqué.

M. Netanyahu "a remercié M. Trump pour l'invitation mais a déclaré qu'il ne pourrait pas y assister en raison de la coïncidence avec le début de la fête" juive de Simchat Torah ("Joie de la Torah") commençant lundi à la tombée de la nuit, ajoute le communiqué.

 

 


Trump veut croire à la fin d'un «long cauchemar» pour les Israéliens et les Palestiniens

Le président américain Donald Trump a estimé que la journée de lundi marquait la fin d'"un long et douloureux cauchemar" pour les Israéliens mais aussi pour les Palestiniens. (AFP)
Le président américain Donald Trump a estimé que la journée de lundi marquait la fin d'"un long et douloureux cauchemar" pour les Israéliens mais aussi pour les Palestiniens. (AFP)
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  • "Depuis le 7-Octobre jusqu'à cette semaine, Israël a été un pays en guerre (...)", a-t-il lancé devant le Parlement israélien
  • "Mais maintenant finalement, le long et douloureux cauchemar est fini, pas seulement pour les Israéliens mais aussi pour les Palestiniens, et pour beaucoup d'autres"

JERUSALEM: Le président américain Donald Trump a estimé que la journée de lundi marquait la fin d'"un long et douloureux cauchemar" pour les Israéliens mais aussi pour les Palestiniens.

"Depuis le 7-Octobre jusqu'à cette semaine, Israël a été un pays en guerre (...)", a-t-il lancé devant le Parlement israélien, "une période très dure. Des années pendant lesquelles pour tant de familles dans ce pays, il n'y a pas eu un seul jour de paix véritable".

"Mais maintenant finalement, le long et douloureux cauchemar est fini, pas seulement pour les Israéliens mais aussi pour les Palestiniens, et pour beaucoup d'autres."

 

 


Netanyahu entrevoit de nouveaux traités avec des pays arabes ou musulmans grâce à Tump

"Sous votre direction, nous pouvons forger de nouveaux traités de paix avec les pays arabes de la région et les pays musulmans au-delà" et "je crois qu'avec le leadership du président Trump, cela se produira beaucoup plus vite que certains le pensent", a déclaré M. Netanyahu en faisant référence aux accords d'Abraham ayant permis sous le premier mandat de M. Trump un rapprochement entre Israël et plusieurs pays arabes. (AFP)
"Sous votre direction, nous pouvons forger de nouveaux traités de paix avec les pays arabes de la région et les pays musulmans au-delà" et "je crois qu'avec le leadership du président Trump, cela se produira beaucoup plus vite que certains le pensent", a déclaré M. Netanyahu en faisant référence aux accords d'Abraham ayant permis sous le premier mandat de M. Trump un rapprochement entre Israël et plusieurs pays arabes. (AFP)
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  • "Sous votre direction, nous pouvons forger de nouveaux traités de paix avec les pays arabes de la région et les pays musulmans au-delà" et "je crois qu'avec le leadership du président Trump, cela se produira beaucoup plus vite que certains le pensent"
  • "En tant que Premier ministre d'Israël, je tends la main à ceux qui recherchent la paix avec nous. Personne ne désire plus la paix que le peuple d'Israël"

JERUSALEM: Israël entrevoit la possibilité d'une conclusion rapide de nouveaux traités de paix entre Israël et des pays arabes ou musulmans grâce à Donald Trump, a déclaré lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans un discours au Parlement en présence du président américain.

"Sous votre direction, nous pouvons forger de nouveaux traités de paix avec les pays arabes de la région et les pays musulmans au-delà" et "je crois qu'avec le leadership du président Trump, cela se produira beaucoup plus vite que certains le pensent", a déclaré M. Netanyahu en faisant référence aux accords d'Abraham ayant permis sous le premier mandat de M. Trump un rapprochement entre Israël et plusieurs pays arabes.

"En tant que Premier ministre d'Israël, je tends la main à ceux qui recherchent la paix avec nous. Personne ne désire plus la paix que le peuple d'Israël", a ajouté M. Netanyahu à la tribune du parlement israélien, à Jérusalem.