Médine lance un programme de reboisement

Dans le cadre d'une opération de quatre mois, le centre a transplanté des arbres dans le parc Al-Bayda al-Bari, conformément aux objectifs du Royaume de durabilité environnementale et de développement de la végétation (SPA).
Dans le cadre d'une opération de quatre mois, le centre a transplanté des arbres dans le parc Al-Bayda al-Bari, conformément aux objectifs du Royaume de durabilité environnementale et de développement de la végétation (SPA).
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Publié le Lundi 24 juin 2024

Médine lance un programme de reboisement

  • Le processus de relocalisation implique une sélection méticuleuse des arbres en fonction de leur type, taille, état, âge et avantages
  • Cette initiative contribue de manière significative à la préservation et à l'enrichissement de la biodiversité dans la région de Médine

 

DJEDDAH: Les plantes vivaces jouent un rôle crucial dans notre écosystème grâce à leur capacité exceptionnelle à résister aux conditions difficiles telles que les sécheresses, les variations climatiques et les activités humaines. Elles fournissent de la nourriture aux humains et aux animaux, contribuant ainsi au bien-être général de l'environnement.

Reconnaissant la valeur inestimable de ces ressources, le Centre national pour le développement du couvert végétal et la lutte contre la désertification (CNDC) a initié un programme de relocalisation et de prise en charge des arbres vivaces dans la région de Médine.

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Dans le cadre d'une opération de quatre mois, le centre a transplanté des arbres dans le parc Al-Bayda al-Bari, conformément aux objectifs du Royaume de durabilité environnementale et de développement de la végétation. (Photo fournie)

Dans le cadre d'une opération de quatre mois, le centre a transplanté des arbres dans le parc Al-Bayda al-Bari, conformément aux objectifs du Royaume de durabilité environnementale et de développement de la végétation. 

Khaled ben Saadallah al-Saidi, représentant de l'administration générale du pâturage et de l'administration générale de la protection, de la supervision et de l'inspection du CNDC dans la région de Médine, explique à Arab News: «Notre but est de préserver la végétation et de déplacer ces plantes vivaces afin de les entretenir et de les soigner, réalisant ainsi nos objectifs grâce à la collaboration et aux initiatives conjointes avec les défenseurs de l'environnement à travers tout le Royaume.»

Le Centre national pour le développement du couvert végétal et la lutte contre la désertification a initié un programme de relocalisation et de prise en charge des arbres vivaces dans la région de Médine.

Le processus de relocalisation implique une sélection méticuleuse des arbres en fonction de leur type, de leur taille, de leur état, de leur âge et de leurs avantages.

Les spécialistes du centre utilisent des méthodes modernes pour déplacer les arbres, ce qui permet de minimiser les dommages et de garantir leur survie.

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Les critères de sélection des arbres sont leur type (sauvages ou cultivés), leur taille, leur état, leur âge et leurs avantages. (Photo fournie)

Le processus implique également la préparation du nouveau site, le forage et la fabrication de moules en bois pour soutenir les arbres, ainsi que la mise à disposition de transporteurs, d'équipements et de tracteurs de transport spéciaux.

Des arbustes vivaces tels que l'Acacia ehrenbergiana, le mimosa épineux (Acacia tortilis) et le Maerua crassifolia, qui entravent les projets et les lignes de développement, seront également déplacés.

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Le processus implique la préparation du nouveau site, le forage et la fabrication de moules en bois pour soutenir les arbres, ainsi que la mise à disposition de transporteurs, d'équipements et de tracteurs de transport spéciaux. (Photo fournie)

«Les Acacia ehrenbergiana sont des arbres locaux importants dans le Royaume, caractérisés par leur grande taille, leurs nombreuses branches et leur capacité à résister aux conditions climatiques difficiles», explique M. Al-Saidi.

L’acacia sauvage peut agir comme une barrière contre le vent et offre également de l'ombre et un abri aux oiseaux, tout en fournissant de la nourriture pour le bétail. Ces arbres peuvent atteindre une hauteur d'environ neuf mètres et produisent des fleurs jaunes, principalement de mi-février à mai, attirant ainsi les abeilles butineuses qui produisent le miel appelé «Salim».

M. Al-Saidi a indiqué que le processus de relocalisation s'est déroulé sans accroc grâce à la présence d'experts du centre.

«Nous tenons également à saluer la branche régionale du ministère des Transports pour sa coopération au niveau du transport des arbres sur les routes principales, ainsi que la collaboration des citoyens et leur engagement envers cette initiative», a-t-il ajouté.

Cette initiative contribue de manière significative à la préservation et à l'enrichissement de la biodiversité dans la région de Médine. Mettre l'accent sur les espèces d'arbres indigènes, indispensables à l'équilibre écologique et résilientes face à diverses conditions, est essentiel pour assurer la durabilité vis-à-vis des générations présentes et futures. La relocalisation de ces arbres permet non seulement d'élargir les espaces verts, mais aussi d'accélérer le long processus de croissance et de restauration.

À l’occasion de la Journée mondiale de l'environnement, M. Al-Saidi a souligné: «Il est du devoir de chacun de veiller à l'environnement et d'adopter des comportements responsables pour assurer la durabilité des générations présentes et futures.»

Le CNDC poursuit ces activités et initiatives tout au long de l'année, avec pour objectif de préserver les arbres matures et rares, de garantir leur durabilité à long terme et de contribuer à l'enrichissement de la biodiversité et aux initiatives qui visent à promouvoir l'écotourisme.

Les efforts du centre contribueront à la préservation d'une grande variété d'arbres à travers le Royaume, favorisant ainsi la durabilité environnementale et la conservation de l’environnement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Macron est arrivé au Liban pour soutenir ses nouveaux dirigeants

Le président français Emmanuel Macron (C-L) marche avec le Premier ministre libanais sortant Najib Mikati (D) à son arrivée à Beyrouth le 17 janvier 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron (C-L) marche avec le Premier ministre libanais sortant Najib Mikati (D) à son arrivée à Beyrouth le 17 janvier 2025. (AFP)
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  • Le président français Emmanuel Macron est arrivé vendredi matin à Beyrouth pour apporter son soutien aux nouveaux dirigeants du Liban et à leurs efforts pour former un gouvernement capable d'ouvrir un nouveau chapitre dans l'histoire du pays
  • Sa visite express de 12 heures coïncide avec celle du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres

BEYROUTH: Le président français Emmanuel Macron est arrivé vendredi matin à Beyrouth pour apporter son soutien aux nouveaux dirigeants du Liban et à leurs efforts pour former un gouvernement capable d'ouvrir un nouveau chapitre dans l'histoire du pays.

Sa visite express de 12 heures coïncide avec celle du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, arrivé jeudi soir à Beyrouth, et il est possible que les deux hommes se voient sur place, selon une source diplomatique française.

La France est impliquée dans la surveillance du cessez-le-feu qui a mis fin le 27 novembre à la guerre entre Israël et le Hezbollah.

Ce déplacement du président français vise à "aider" son homologue Joseph Aoun, élu il y a une semaine après deux ans de vacance à ce poste, et le Premier ministre désigné Nawaf Salam "à consolider la souveraineté du Liban, à assurer sa prospérité et à maintenir son unité", a déclaré l'Elysée.

"Il y a maintenant un président légitime, fort, et qui bénéficie de la confiance de toute la région", s'est félicité Emmanuel Macron dans une interview accordée au quotidien libanais indépendant L'Orient-Le Jour.

Son entourage se félicite du tournant dans ce pays qui a pour Paris, ancienne puissance mandataire, "une valeur symbolique et une valeur stratégique particulière dans le Moyen-Orient d'aujourd'hui".

La diplomatie française y voit une "victoire", car Nawaf Salam, un juge international respecté, était son candidat mais butait, jusqu'ici, sur les réserves du Hezbollah.

Le mouvement armé pro-iranien, incontournable au Liban, a critiqué sa nomination et a refusé de prendre part aux consultations, non contraignantes, menées par Nawaf Salam pour la formation de son cabinet.

"La France a toujours demandé au Hezbollah de déposer les armes, d'adhérer à un projet strictement libanais et de devenir un acteur politique responsable", a souligné Emmanuel Macron dans l'interview au quotidien libanais.

- "Diplomatie régionale" -

L'Elysée a indiqué jeudi qu'Emmanuel Macron et le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane avaient apporté "tout leur soutien" à la formation d'un "gouvernement fort" lors d'un entretien téléphonique.

Un tel gouvernement devrait être "capable de rassembler la diversité du peuple libanais, d'assurer le respect du cessez-le-feu entre Israël et le Liban et de mener les réformes nécessaires à la prospérité, à la stabilité et à la souveraineté du pays", a ajouté la présidence française.

Emmanuel Macron a souligné dans l'interview que Paris et Ryad avaient "travaillé ensemble" sur le Liban, ajoutant que "l'élection de Joseph Aoun et la désignation de Nawaf Salam sont aussi le fruit de ce travail de diplomatie régionale".

Selon Ziad Majed, professeur à l'université américaine de Paris, plusieurs facteurs ont contribué au déblocage: "la guerre dévastatrice" entre Israël et le Hezbollah, "l'affaiblissement" de celui-ci par l'armée israélienne, "la crise économique qui dure".

Mais aussi la chute de Bachar al-Assad en Syrie, allié de l'Iran, et "une crainte de l'arrivée de Donald Trump" à la Maison Blanche, avec son "soutien à Israël".

Emmanuel Macron doit échanger dans la matinée avec le chef d'état-major de la force de paix de l'ONU (Finul), le général Jean-Jacques Fatinet, ainsi qu'avec les chefs du mécanisme mis en place sous la houlette de la France et des Etats-Unis pour vérifier l'application du cessez-le-feu arraché par les deux puissances entre l'armée israélienne et le Hezbollah.

Le président français va plaider pour "compléter dans le temps imparti par l'accord de cessez-le-feu", c'est-à-dire d'ici au 26 janvier, le retrait de l'armée israélienne du sud du Liban et le déploiement de l'armée libanaise. Il pourrait aussi revenir sur l'accord de cessez-le-feu et de libération des otages annoncé mercredi soir entre Israël et le Hamas à Gaza.

L'Elysée promet par ailleurs des "gestes symboliques" pour mobiliser la communauté internationale au chevet du Liban, après une conférence d'aide organisée à Paris en octobre.


Antonio Guterres au Liban pour une visite de "solidarité"

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s'exprime sur les priorités pour 2025 devant l'Assemblée générale des Nations unies au siège de l'ONU à New York, le 15 janvier 2025. (AFP)
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s'exprime sur les priorités pour 2025 devant l'Assemblée générale des Nations unies au siège de l'ONU à New York, le 15 janvier 2025. (AFP)
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  • Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est arrivé jeudi soir au Liban pour une "visite de solidarité", quelques jours après la désignation d'un nouveau président
  • Selon son porte-parole adjoint, Farhan Haq, le chef de l'ONU se rendra vendredi dans le sud du Liban pour rencontrer les Casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul)

BEYROUTH: Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est arrivé jeudi soir au Liban pour une "visite de solidarité", quelques jours après la désignation d'un nouveau président dans ce pays marqué par une longue crise politique et par la guerre.

"Je suis arrivé à Beyrouth pour une visite de solidarité avec le peuple libanais", a déclaré M. Guterres sur le réseau X.

"Une fenêtre s'est ouverte pour une nouvelle ère de stabilité institutionnelle, avec un Etat pleinement capable de protéger ses citoyens et un système permettant au formidable potentiel du peuple libanais de s'épanouir (...). Nous ferons tout pour maintenir cette fenêtre grande ouverte", a-t-il ajouté.

Selon son porte-parole adjoint, Farhan Haq, le chef de l'ONU se rendra vendredi dans le sud du Liban pour rencontrer les Casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), alors qu'une trêve est en vigueur depuis fin novembre entre le Hezbollah pro-iranien et Israël.

Samedi, il doit s'entretenir avec les responsables politiques libanais.

Après deux ans de vacance présidentielle, le Parlement libanais a élu la semaine dernière Joseph Aoun à la tête de l'Etat. Lundi, ce dernier a désigné Nawaf Salam pour former un gouvernement. M. Salam mène depuis des consultations avec les partis politiques afin de composer son cabinet.

La visite de M. Guterres intervient également à l'approche de l'échéance pour la mise en œuvre complète du cessez-le-feu du 27 novembre entre le Hezbollah et Israël.


Israël et le Hamas ont accepté un accord pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération d'otages

Les gens regardent la télévision le 15 janvier 2025, sur une rue de Khan Yunis dans le sud de la bande de Gaza, au milieu de la guerre en cours entre Israël et le Hamas sur le territoire palestinien. Des milliers de Gazaouis ont célébré le 15 janvier alors que la nouvelle se répandait qu’un cessez-le-feu et un accord de libération d’otages avaient été conclus entre Israël et le Hamas, visant à mettre fin à plus de 15 mois de guerre sur le territoire palestinien. (Photo : BASHAR TALEB / AFP)
Les gens regardent la télévision le 15 janvier 2025, sur une rue de Khan Yunis dans le sud de la bande de Gaza, au milieu de la guerre en cours entre Israël et le Hamas sur le territoire palestinien. Des milliers de Gazaouis ont célébré le 15 janvier alors que la nouvelle se répandait qu’un cessez-le-feu et un accord de libération d’otages avaient été conclus entre Israël et le Hamas, visant à mettre fin à plus de 15 mois de guerre sur le territoire palestinien. (Photo : BASHAR TALEB / AFP)
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  • Les négociations indirectes, qui piétinaient depuis des mois, ont accéléré ces derniers jours en vue d'une trêve associée à la libération d'otages retenus prisonniers dans la bande de Gaza
  • L'accord, âprement négocié par les médiateurs internationaux (le Qatar, les États-Unis et l'Égypte), a été conclu à quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, et prévoit un échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens

DOHA : Israël et le Hamas ont accepté mercredi un accord pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération d'otages, mettant ainsi fin à 15 mois de guerre ayant fait des dizaines de milliers de morts et plongé le territoire palestinien dans le chaos.

Les négociations indirectes, qui piétinaient depuis des mois, ont accéléré ces derniers jours en vue d'une trêve associée à la libération d'otages retenus prisonniers dans la bande de Gaza depuis l'attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Cette attaque a déclenché une offensive israélienne en riposte qui a réduit en ruines une grande partie du territoire et provoqué une crise humanitaire majeure.

À l'annonce du cessez-le-feu, des milliers de Palestiniens ont exulté à travers la bande de Gaza, dont la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants ont fui leur foyer pour tenter d'échapper aux combats et aux bombardements.

L'accord, âprement négocié par les médiateurs internationaux (le Qatar, les États-Unis et l'Égypte), a été conclu à quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, et prévoit un échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.

« Nous avons un accord sur les otages » à Gaza, a lancé le président élu américain, tandis qu'un responsable américain confirmait l'existence d'un accord.

« Un accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération d'otages a été atteint à la suite de la rencontre du Premier ministre qatari (Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani) avec les négociateurs du Hamas et, séparément, avec les négociateurs israéliens », a annoncé à l'AFP une source proche des discussions.

Dans un premier temps, 33 otages devraient être libérés, les femmes et les enfants en premier, en échange d'un millier de Palestiniens détenus par Israël, selon deux sources proches des négociations.

La deuxième phase concernera la libération des derniers otages, « les soldats et les hommes en âge d'être mobilisés », ainsi que le retour des corps des otages morts, selon le Times of Israel.

Un responsable israélien a toutefois prévenu mardi qu'Israël ne quitterait pas Gaza tant que tous les otages ne seraient pas rentrés, vivants ou morts.

À mesure que les négociations progressaient, Israël a multiplié les frappes meurtrières sur la bande de Gaza, affirmant viser des combattants du Hamas.

Mercredi, 27 personnes ont encore été tuées, selon les secours, notamment à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, et à Gaza-ville, dans le nord, où une frappe a touché une école abritant des personnes déplacées.

Une seule trêve d'une semaine avait été observée fin novembre 2023 et les négociations menées depuis se sont heurtées à l'intransigeance des deux parties.

Mais les pourparlers se sont intensifiés à l'approche de la prise de fonction de Donald Trump à la présidence des États-Unis, le principal allié d'Israël, le 20 janvier, dans un climat de pression internationale croissante sur les différentes parties.

Donald Trump a récemment promis « l'enfer » à la région si les otages n'étaient pas libérés avant son retour.

Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza sort de la guerre plongée dans le chaos.

Les Nations unies estiment que la reconstruction du territoire, dont plus de la moitié du bâti a été détruit, prendra jusqu'à 15 ans et coûtera plus de 50 milliards d'euros.

Les infrastructures, notamment le réseau de distribution d'eau, ont été lourdement endommagées.

Si le cessez-le-feu met fin aux hostilités, il laisse toutefois en suspens l'avenir politique du territoire où le Hamas, à présent très affaibli, s'était emparé du pouvoir en 2007, chassant l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas.

La guerre à Gaza a relancé l'idée d'une solution à deux États, israélien et palestinien, pour régler le conflit israélo-palestinien, défendue par une large partie de la communauté internationale, mais à laquelle Israël s'oppose fermement.

Israël, qui avait promis de détruire le Hamas après l'attaque du 7 octobre 2023, dit refuser un retrait total de son armée et refuse que Gaza soit administré à l'avenir par le Hamas ou l'Autorité palestinienne.

Les Palestiniens affirment quant à eux que l'avenir de Gaza leur appartient et qu'ils ne toléreront aucune ingérence étrangère.

Mardi, le secrétaire d'État américain sortant, Antony Blinken, a proposé d'envoyer une force internationale de sécurité à Gaza et de placer le territoire sous la responsabilité de l'ONU.

Il a estimé que l'Autorité palestinienne, qui exerce une autorité administrative partielle en Cisjordanie occupée, devrait reprendre le contrôle du territoire.