Le Royaume-Uni en «  alerte  » face aux risques de violences malgré un retour au calme

Les autorités britanniques restaient "en état d'alerte" vendredi malgré un certain retour au calme après dix jours d'émeutes racistes et islamophobes à travers le Royaume-Uni. Le Premier ministre britannique Keir Starmer écoute le commandant Ben Russell et le commissaire de la police métropolitaine Mark Rowley lors d'une visite au quartier général de la police de Lambeth, à Londres. (AFP)
Les autorités britanniques restaient "en état d'alerte" vendredi malgré un certain retour au calme après dix jours d'émeutes racistes et islamophobes à travers le Royaume-Uni. Le Premier ministre britannique Keir Starmer écoute le commandant Ben Russell et le commissaire de la police métropolitaine Mark Rowley lors d'une visite au quartier général de la police de Lambeth, à Londres. (AFP)
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Publié le Vendredi 09 août 2024

Le Royaume-Uni en «  alerte  » face aux risques de violences malgré un retour au calme

  • Malgré des incidents résiduels en Irlande du Nord jeudi soir, le reste du pays n'a pas connu de nouvelle éruption de violence depuis mardi, et mercredi des milliers de personnes se sont mobilisées pacifiquement dans les rues de plusieurs villes
  • Mais à l'approche du week-end, le gouvernement s'inquiète notamment que la reprise du championnat national de football puisse donner lieu à de nouvelles tensions, alors que l'extrême droite a des liens historiques avec les sphères de hooligans

LONDRES: Les autorités britanniques restaient "en état d'alerte" vendredi malgré un certain retour au calme après dix jours d'émeutes racistes et islamophobes à travers le Royaume-Uni, le gouvernement comptant sur des condamnations judiciaires rapides pour décourager de nouveaux heurts.

Malgré des incidents résiduels en Irlande du Nord jeudi soir, le reste du pays n'a pas connu de nouvelle éruption de violence depuis mardi, et mercredi des milliers de personnes se sont mobilisées pacifiquement dans les rues de plusieurs villes contre le racisme et l'islamophobie.

Mais à l'approche du week-end, le gouvernement s'inquiète notamment que la reprise du championnat national de football puisse donner lieu à de nouvelles tensions, alors que l'extrême droite a des liens historiques avec les sphères de hooligans.

Vendredi matin, dans la continuité du discours de fermeté qu'il a adopté depuis le début de cette crise, le Premier ministre Keir Starmer a appelé la police à rester "en état d'alerte" afin d'"assurer la sécurité de nos communautés".

Il s'exprimait devant des médias en marge d'un déplacement dans un centre de commandement de la police londonienne.

Des milliers d'agents des forces de l'ordre sont mobilisés depuis que les émeutes ont éclaté mardi dernier, après une attaque au couteau dans le nord-ouest de l'Angleterre, dans laquelle trois fillettes ont été tuées.

Près de 500 personnes ont été arrêtées, environ 150 ont été inculpées et la justice a commencé à délivrer des dizaines de condamnations à l'encontre d'émeutiers.

Le Premier ministre s'est dit "absolument convaincu" que cette "rapide" réponse policière et judiciaire a "eu un réel effet" dans l'absence de nouvelles violences en Angleterre depuis mardi.

D'autant que les chaînes d'information retransmettent en direct certaines audiences des tribunaux durant lesquelles des émeutiers, qui ont plaidé coupable, se voient notifier leur peine.

Haine en ligne au tribunal 

Beaucoup d'entre eux ont écopé de peine de plusieurs années de prison pour avoir participé aux violences et aux affrontements contre la police.

Et pour la première fois vendredi, la justice prononcera les premières peines visant des personnes accusées d'avoir contribué à propager des messages de haine sur les réseaux sociaux en lien avec les émeutes.

A Leeds, un homme de 38 ans, a ainsi plaidé coupable d'avoir publié des messages d'incitation à la haine raciale sur Facebook, appelant notamment à attaquer un hôtel de la ville où des demandeurs d'asile sont hébergés.

Le bâtiment avait effectivement été pris pour cible, des manifestants ayant jeté des pierres et brisé des fenêtres.

Les violences avaient éclaté après la propagation de rumeurs sur internet affirmant que le suspect de l'attaque au couteau de Southport était un demandeur d'asile musulman. L'adolescent de 17 ans, inculpé et écroué, est en fait né au Pays de Galles, selon la police. Des médias ont indiqué que ces parents étaient originaires du Rwanda.

Jeudi, une femme de 55 ans, a été arrêtée pour avoir posté un message sur les réseaux sociaux dans lequel elle avait mentionné une fausse information sur l'identité du suspect.

Les réseaux sociaux "ne sont pas une zone de non droit", a insisté Keir Starmer vendredi, promettant que le gouvernement allait "se pencher" sur le sujet, après avoir déjà mis en garde ces derniers jours les réseaux sociaux et leurs dirigeants.

Ces condamnations doivent selon lui, servir de "rappel". "Que vous soyez directement impliqué (dans les violences) ou que vous ayez agi à distance, vous êtes coupable, et vous serez traduit en justice si vous avez enfreint la loi", a-t-il martelé.

Certains, comme le maire de Londres Sadiq Khan, appellent le gouvernement à réexaminer une nouvelle loi sur la sécurité en ligne votée l'an dernier mais qui n'est pas encore totalement entrée en vigueur.

"Je pense qu'elle n'est pas adaptée", a affirmé le maire de Londres, de confession musulmane, dans un entretien au Guardian.


Articles montés de toutes pièces: quatre chroniqueurs démissionnent du Jewish Chronicle 

Le JC a procédé à un examen interne et a conclu que l'expérience militaire de Perry était vérifiée, mais qu'il n'était pas en mesure d'étayer certaines de ses affirmations. (AFP)
Le JC a procédé à un examen interne et a conclu que l'expérience militaire de Perry était vérifiée, mais qu'il n'était pas en mesure d'étayer certaines de ses affirmations. (AFP)
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  • L'un des articles de Perry, publié le 5 septembre, affirmait que le chef du Hamas, Yahya Sinwar, prévoyait de s'enfuir en Iran par le corridor de Philadelphie
  • L'histoire, prétendument basée sur des fuites de documents des services de renseignement, a été largement rapportée et partagée par les médias en Israël, y compris par le fils du Premier ministre Benjamin Netanyahou

LONDRES: Quatre éminents chroniqueurs ont démissionné du Jewish Chronicle à la suite d'allégations selon lesquelles le journal basé à Londres a publié des articles montés de toutes pièces concernant Israël et son conflit avec Gaza.

Jonathan Freedland et Hadley Freeman ont annoncé leur démission sur les réseaux sociaux tôt dimanche. Ils ont été rejoints par leurs collègues David Baddiel et David Aaronovitch.

Jonathan Freedland a critiqué le JC pour n'avoir fait preuve que d'une contrition minimale, tandis que Hadley Freeman a déclaré que les événements récents rendaient intenable son association continue avec le journal.

Un porte-parole de Baddiel a déclaré dimanche que l'humoriste n'avait «pas l'intention d'écrire d'autres articles» pour le JC.

La controverse a éclaté vendredi après que les Forces de défense israéliennes ont révélé les détails d'une enquête sur les articles du JC, dont certains étaient faux.

Le JC a depuis supprimé les articles litigieux et rompu ses liens avec Elon Perry, journaliste indépendant et ancien membre des Forces de défense israéliennes, à l'origine de plusieurs articles très médiatisés.

L'un des articles de Perry, publié le 5 septembre, affirmait que le chef du Hamas, Yahya Sinwar, prévoyait de s'enfuir en Iran par le corridor de Philadelphie.

L'histoire, prétendument basée sur des fuites de documents des services de renseignement, a été largement rapportée et partagée par les médias en Israël, y compris par le fils du Premier ministre Benjamin Netanyahou.

Toutefois, l'armée israélienne a déclaré par la suite qu'elle n'avait pas connaissance de ces documents.

Le JC a procédé à un examen interne et a conclu que l'expérience militaire de Perry était vérifiée, mais qu'il n'était pas en mesure d'étayer certaines de ses affirmations.

En conséquence, le JC a publié vendredi une déclaration indiquant qu'il avait retiré les articles de Perry de son site Web et mis fin à son partenariat avec lui.

«Bien que nous comprenions qu'il ait servi dans les Forces de défense israéliennes, nous n'étions pas d'accord avec certaines de ses affirmations», a indiqué le communiqué. «Nous avons donc retiré ses articles de notre site Web et mis fin à tout partenariat avec M. Perry.»

Freedland, chroniqueur principal au Guardian, a déclaré dimanche qu'il quittait le JC, auquel il contribue depuis 26 ans, estimant que ce nouveau scandale «couvre de honte le journal».

Sur X, il a déclaré: «Trop souvent, le JC se lit comme un instrument partisan et idéologique, ses jugements sont plus politiques que journalistiques.»

Freeman, qui contribue également au Sunday Times, a déclaré lundi à la BBC Radio 4 qu'elle et les autres chroniqueurs démissionnaires «avaient le sentiment que les normes éditoriales» n'avaient pas été appliquées à M. Perry «parce que ce journaliste adhérait à une idéologie qui était peut-être similaire à celle du comité de rédaction».

En réponse, Perry a affirmé que la déclaration du JC était une «énorme erreur» et a suggéré que les critiques étaient motivées par la «jalousie».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'absence de protection des civils palestiniens à Gaza est «inadmissible», selon une fonctionnaire de l'ONU

 Sigrid Kaag, coordinatrice de l'ONU pour l'aide humanitaire et la reconstruction à Gaza, a informé le Conseil de sécurité de la situation «sérieuse et morose» sur le terrain. (Capture d'écran/UNTV)
Sigrid Kaag, coordinatrice de l'ONU pour l'aide humanitaire et la reconstruction à Gaza, a informé le Conseil de sécurité de la situation «sérieuse et morose» sur le terrain. (Capture d'écran/UNTV)
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  • Sigrid Kaag a déclaré que le temps «file» pour faire face à une crise humanitaire d'origine humaine qui a «transformé Gaza en abîme»
  • Un cessez-le-feu immédiat est nécessaire, a-t-elle ajouté, ainsi que la libération inconditionnelle de tous les otages et des efforts soutenus pour acheminer l'aide à grande échelle

NEW YORK: L'absence persistante de protections efficaces pour les civils à Gaza est «inadmissible», a déclaré lundi une fonctionnaire de haut rang de l'ONU.

Sigrid Kaag, coordinatrice de l'ONU pour l'aide humanitaire et la reconstruction à Gaza, a informé le Conseil de sécurité de la situation «sérieuse et morose» sur le terrain.

Elle a déclaré que le temps «file» pour faire face à une crise humanitaire d'origine humaine qui a «transformé Gaza en abîme». Un cessez-le-feu immédiat est nécessaire, a-t-elle ajouté, ainsi que la libération inconditionnelle de tous les otages et des efforts soutenus pour acheminer l'aide à grande échelle.

«Les infrastructures dont dépendent les civils doivent être protégées et leurs besoins essentiels doivent être satisfaits», a déclaré Kaag. «Comme l'a rappelé le secrétaire général, toutes les parties doivent s'abstenir d'utiliser les écoles, les abris ou les zones environnantes à des fins militaires.»

«Toutes les parties au conflit doivent respecter le droit international humanitaire à tout moment. De même, les travailleurs humanitaires ont besoin d'un environnement favorable pour pouvoir accéder librement et en toute sécurité aux personnes dans le besoin. Tragiquement, à Gaza, aucun endroit n'est vraiment sûr.»

«Des maladies, comme le virus de la polio, qui avaient été reléguées aux oubliettes dans la bande de Gaza sont désormais réapparues en raison de l'effondrement des services essentiels.»

Elle a indiqué que son équipe avait négocié et renforcé les systèmes d'approvisionnement et les voies d'acheminement supplémentaires depuis ou via l'Égypte, la Jordanie, Chypre, la Cisjordanie occupée et Israël afin de «faciliter et d'accélérer le flux soutenu et transparent de fournitures dans la bande de Gaza».

La fourniture de l'aide humanitaire à Gaza est assurée par le Bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets, dont le directeur exécutif, Jorge Moreira da Silva, a fourni aux membres du Conseil des détails sur les chiffres relatifs aux livraisons d'aide.

Depuis la mise en place de ce mécanisme, a-t-il indiqué, 229 expéditions d'aide humanitaire ont fait l'objet d'une demande d'autorisation. 175 d'entre elles ont été approuvées, 101 ont été livrées, 17 sont en attente d'autorisation et 37 ont été rejetées. Il en résulte que plus de 22 000 tonnes d'aide humanitaire ont été livrées à Gaza jusqu'à présent, a-t-il ajouté.

M. Da Silva a remercié les États membres qui ont contribué financièrement aux opérations de son bureau à Gaza et a souligné que la route égyptienne en particulier était ce qu'il a décrit comme un «lien vital» pour les Palestiniens dans le territoire.

«Nous ne saurions trop insister sur les défis que représente l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza à l'heure actuelle», a-t-il déclaré.

L'acheminement efficace de l'aide à l'échelle requise ne sera pas possible sans la volonté politique, les garanties de sécurité et un environnement plus favorable, a-t-il ajouté en saluant «le rôle essentiel et irremplaçable que joue l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans la bande de Gaza, en tant que principal agent de mise en œuvre de notre volonté collective».

Le représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU, Vasily Nebenzya, a critiqué les pays occidentaux pour leur politique de deux poids, deux mesures face à la persistance des morts civiles causées par les frappes israéliennes, qui, selon lui, sont menées en toute impunité grâce au soutien de Washington et de ses alliés.

«Une telle arrogance émane du soutien inconditionnel des États-Unis à toutes leurs actions (d'Israël), qui bloquent depuis près d'un an toute velléité de réaction substantielle», a-t-il ajouté.

Les conditions à Gaza sont «horribles» et si les bombardements incessants d'Israël sur le territoire ne cessent pas, plus de 2 millions de Palestiniens sont confrontés à la «perspective réelle» d'une cessation des opérations de l'ONU dans le territoire, a déclaré M. Nebenzya. La communauté internationale ne peut pas permettre que cela se produise, a-t-il averti.

Le représentant slovène auprès des Nations unies, Samuel Zbogar, qui assure la présidence du Conseil de sécurité ce mois-ci, a réitéré la nécessité de prévenir les violations du droit international en matière de protection des civils et de tenir pour responsables les auteurs de telles transgressions.

«Nous devons dissiper ce sentiment d'impunité pour le non-respect du droit international humanitaire, car si des civils peuvent être tués, mutilés, bombardés, torturés, déplacés, sous les yeux de la communauté internationale et du Conseil de sécurité, c'est inacceptable», a-t-il déclaré.

Si la nécessité de parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza est de la plus haute importance et nécessitera une forte volonté politique, a ajouté M. Zbogar, il incombe entre-temps à Israël, en tant que puissance occupante, de veiller à ce que les denrées alimentaires et les fournitures médicales parviennent à la population civile.

«Les obligations découlant du droit international, notamment du droit humanitaire international et des droits de l'homme, doivent être respectées», a-t-il ajouté. «Tout comme la libération des otages ne doit pas être conditionnelle, l'aide humanitaire aux civils ne doit pas l'être non plus.»

«Nous approchons du 7 octobre, qui marque le premier anniversaire du début de ce conflit tragique. Ce n'est pas une occasion mais un devoir pour le Conseil de sécurité de faire preuve de volonté politique et de détermination pour aider à y mettre fin.»

Le Conseil a condamné à l'unanimité le ciblage du personnel de l'ONU et des travailleurs humanitaires pendant le conflit, et l'envoyée américaine auprès de l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, a réitéré le rejet «sans équivoque» par Washington de toute action mettant en danger les travailleurs humanitaires et leurs installations.

«Il n'y a aucune raison, absolument aucune, pour que les forces israéliennes ouvrent le feu sur des véhicules de l'ONU clairement identifiés, comme cela s'est produit récemment à de nombreuses reprises», a-t-elle déclaré.

Elle a appelé les dirigeants de l'armée israélienne à mettre en œuvre des «changements fondamentaux» dans la manière dont ses forces opèrent, y compris dans leurs règles d'engagement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un Pakistanais lié à l'Iran et soupçonné de projet d'assassinat aux Etats-Unis plaide non coupable

Le ministre de la Justice avait écarté en août "tout lien" entre le suspect et la tentative d'assassinat contre l'ex-président Donald Trump en Pennsylvanie le 13 juillet, après des rumeurs d'un complot de l'Iran. (AFP)
Le ministre de la Justice avait écarté en août "tout lien" entre le suspect et la tentative d'assassinat contre l'ex-président Donald Trump en Pennsylvanie le 13 juillet, après des rumeurs d'un complot de l'Iran. (AFP)
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  • Un Pakistanais proche de l'Iran et inculpé de "terrorisme" pour avoir fomenté l'assassinat d'une personnalité politique américaine a plaidé non coupable lundi
  • En annonçant son arrestation en juillet, puis son inculpation la semaine dernière, le ministère américain de la Justice avait estimé que l'Iran était derrière ce suspect de 46 ans, Asif Merchant

NEW YORK: Un Pakistanais proche de l'Iran et inculpé de "terrorisme" pour avoir fomenté l'assassinat d'une personnalité politique américaine a plaidé non coupable lundi devant un tribunal fédéral de New York et a été placé en détention, a indiqué le parquet.

En annonçant son arrestation en juillet, puis son inculpation la semaine dernière, le ministère américain de la Justice avait estimé que l'Iran était derrière ce suspect de 46 ans, Asif Merchant.

Ce Pakistanais avait été interpellé en juillet par des agents de la police fédérale (FBI) s'étant fait passer pour des tueurs à gages qu'il pensait enrôler pour mener son projet, selon l'acte d'inculpation.

Les documents judiciaires ne précisent pas quelle personnalité il aurait voulu viser. Le ministre de la Justice avait écarté en août "tout lien" entre le suspect et la tentative d'assassinat contre l'ex-président Donald Trump en Pennsylvanie le 13 juillet, après des rumeurs d'un complot de l'Iran.

D'après la justice américaine, il avait séjourné en Iran avant de se rendre aux Etats-Unis en avril.