Le concours de courtes pièces de théâtre d'Ithra, un succès retentissant !

Chaque pièce a été jouée pendant cinq jours et a été récompensée lors d'une cérémonie de remise des prix. (Photo fournie)
Chaque pièce a été jouée pendant cinq jours et a été récompensée lors d'une cérémonie de remise des prix. (Photo fournie)
Chaque pièce a été jouée pendant cinq jours et a été récompensée lors d'une cérémonie de remise des prix. (Photo fournie)
Chaque pièce a été jouée pendant cinq jours et a été récompensée lors d'une cérémonie de remise des prix. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 22 août 2024

Le concours de courtes pièces de théâtre d'Ithra, un succès retentissant !

  •  Les jeunes talents qui ont participé au concours ont bénéficié d'une formation pratique dispensée par des professionnels de l'industrie
  • Les histoires de neuf dramaturges ont pris vie sur scène dans des productions de haut niveau

DHAHRAN : La quatrième édition du concours de courtes pièces de théâtre d'Ithra a insufflé une nouvelle énergie au Centre du roi Abdelaziz pour la culture mondiale ce mois-ci.

Chaque pièce a été jouée pendant cinq jours et a été récompensée lors d'une cérémonie de remise des prix.

Alors que l'événement de cette année a pris fin, Paul Bearne, directeur du théâtre et du cinéma à Ithra – le nom dudit centre – évoque son importance dans un entretien accordé à Arab News.

« L’édition 2024 du concours de courtes pièces de théâtre continue de mettre en valeur des participants hautement qualifiés », a-t-il déclaré.

« Cette année, nous avons été témoins sur scène de l'unité et de l'harmonie entre les acteurs et les équipes créatives. Cette collaboration unique porte la production à un niveau jamais vu lors des concours précédents. »

Parmi les grands gagnants de 2024 figurent « Al-Qaqam » (La bouteille) et « This Might be a Long Story ». Des prix ont également été décernés dans des catégories telles que la meilleure conception d'éclairage théâtral, les meilleurs costumes de théâtre, le meilleur metteur en scène, le meilleur acteur et la meilleure actrice.

M. Bearne a déclaré que l'événement avait connu un succès retentissant, avec des représentations à guichets fermés chaque soir. La forte demande de billets témoigne de la popularité croissante du concours et de l'intérêt du public pour cet art, a-t-il ajouté.

Les pièces de théâtre en langue arabe sont sous le feu des projecteurs. M. Bearne et son équipe en saisissent l'occasion.

« Ithra continue de fournir des plateformes à la communauté du théâtre pour qu'elle puisse mettre en avant sa passion », a-t-il déclaré à Arab News. « D'innombrables récits locaux inédits méritent d'être portés à la scène et le concours est l’occasion de le faire. L'art de la narration est l'un des moyens que nous utilisons pour enrichir le contenu arabe. »

Les jeunes talents qui ont participé au concours ont bénéficié d'une formation pratique dispensée par des professionnels de l'industrie et les histoires de neuf dramaturges ont pris vie sur scène dans des productions de haut niveau.

Le concours a connu des changements depuis sa création en 2021, mais il maintient sa trajectoire ascendante.

« Le concours continue de se développer, non seulement en termes de portée, mais aussi en termes de qualité des talents qui se produisent sur scène », a déclaré M. Bearne.

« Au cours des quatre dernières années, nous avons vu les participants s'appuyer sur les bases qu'ils avaient établies au début de leur parcours. Il est vraiment remarquable d'observer l'évolution de nos participants depuis le premier jour de répétition jusqu'à la représentation du soir d'ouverture. »

Il a ajouté que l'accent restait mis sur l'engagement local et sur la possibilité pour les talents locaux de montrer ce dont ils sont capables.

« Grâce à notre programme de théâtre, nous nous efforçons de présenter le meilleur des productions locales, régionales et internationales. En outre, nous cherchons à favoriser les liens entre nos productions internationales et les talents locaux. Cela se fait souvent par le biais de classes de maître, d'ateliers ou de séances d'engagement individuel, offrant des opportunités qui ne sont pas disponibles dans d'autres régions du monde », a ajouté M. Bearne.

Que les spectateurs – et les participants potentiels – se rassurent : le concours fera son retour l'année prochaine. L'équipe d'Ithra travaille déjà sur l'événement de 2025, en proposant davantage de formations et d'opportunités et en s'engageant auprès d'organisations nationales et internationales de premier plan afin d'étendre sa portée.

Si les pièces gagnantes de cette année ne seront pas jouées sur scène de sitôt, il est question d'en relancer au moins une pour la faire connaître à un public plus large.

M. Bearne soutient : « Conformément aux recommandations de nos honorables membres du jury, dirigés par Sami al-Jamaan, nous envisageons d'inclure l'une des productions dans notre saison théâtrale 2025. En outre, nous sommes en pourparlers avec des festivals de théâtre régionaux qui ont participé au concours afin d'envisager de futures présentations de certaines des pièces. De nombreuses opportunités passionnantes se profilent à l'horizon. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com