Quel sera le sort des enfants orphelins de Gaza ?

Des enfants palestiniens participent au Hope Camp pour les enfants orphelins à la Société de réhabilitation de Jabalia dans le camp de réfugiés au nord de la bande de Gaza, le 27 juillet 2024. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré qu'une frappe israélienne sur une école avait tué 30 personnes le 27 juillet, après qu'une opération militaire de plusieurs jours plus au sud a fait environ 170 morts, selon les services d'urgence. (AFP).
Des enfants palestiniens participent au Hope Camp pour les enfants orphelins à la Société de réhabilitation de Jabalia dans le camp de réfugiés au nord de la bande de Gaza, le 27 juillet 2024. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré qu'une frappe israélienne sur une école avait tué 30 personnes le 27 juillet, après qu'une opération militaire de plusieurs jours plus au sud a fait environ 170 morts, selon les services d'urgence. (AFP).
Des enfants palestiniens participent au Hope Camp pour les enfants orphelins à la Société de réhabilitation de Jabalia dans le camp de réfugiés au nord de la bande de Gaza, le 27 juillet 2024. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré qu'une frappe israélienne sur une école avait tué 30 personnes le 27 juillet, après qu'une opération militaire de plusieurs jours plus au sud a fait environ 170 morts, selon les services d'urgence. (AFP).
Des enfants palestiniens participent au Hope Camp pour les enfants orphelins à la Société de réhabilitation de Jabalia dans le camp de réfugiés au nord de la bande de Gaza, le 27 juillet 2024. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré qu'une frappe israélienne sur une école avait tué 30 personnes le 27 juillet, après qu'une opération militaire de plusieurs jours plus au sud a fait environ 170 morts, selon les services d'urgence. (AFP).
Des enfants palestiniens participent au Hope Camp pour les enfants orphelins à la Société de réhabilitation de Jabalia dans le camp de réfugiés au nord de la bande de Gaza, le 27 juillet 2024. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré qu'une frappe israélienne sur une école avait tué 30 personnes le 27 juillet, après qu'une opération militaire de plusieurs jours plus au sud a fait environ 170 morts, selon les services d'urgence. (AFP).
Des enfants palestiniens participent au Hope Camp pour les enfants orphelins à la Société de réhabilitation de Jabalia dans le camp de réfugiés au nord de la bande de Gaza, le 27 juillet 2024. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré qu'une frappe israélienne sur une école avait tué 30 personnes le 27 juillet, après qu'une opération militaire de plusieurs jours plus au sud a fait environ 170 morts, selon les services d'urgence. (AFP).
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Publié le Lundi 26 août 2024

Quel sera le sort des enfants orphelins de Gaza ?

  • En février, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a déclaré que la bande de Gaza était « l'endroit le plus dangereux au monde pour un enfant »
  • Beaucoup d’enfants n'ont pas accès aux soins médicaux et souffrent de malnutrition, de détresse psychologique et de maladies infectieuses, dont la polio, l'hépatite A et diverses affections cutanées

LONDRES : Terrorisés, endeuillés, affamés et sans abri, des milliers d'enfants non accompagnés dans la bande de Gaza ravagée par la guerre sont victimes d'atrocités inimaginables à la lumière de la crise humanitaire grave qui règne dans la région – et ce, sans les soins et la protection d'un parent ou d'un tuteur.

ONU Femmes a estimé, en avril, qu'à la suite de l'opération militaire israélienne à Gaza, qui a débuté le 7 octobre, en représailles à l'attaque du Hamas contre le sud d'Israël, au moins 19 000 enfants se seraient retrouvés sans l'un ou les deux parents.

L'organisation caritative britannique Oxfam a décrit la guerre à Gaza comme « l'un des conflits les plus meurtriers du XXIe siècle », avec un bilan dépassant désormais les 40 170 morts, dont au moins 25 000 femmes et enfants, selon les autorités sanitaires de Gaza.

En février, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a déclaré que la bande de Gaza était « l'endroit le plus dangereux au monde pour un enfant ».

Les enfants de Gaza ont subi des blessures qui ont changé leur vie sous les bombardements israéliens. Beaucoup n'ont pas accès aux soins médicaux et souffrent de malnutrition, de détresse psychologique et de maladies infectieuses, dont la polio, l'hépatite A et diverses affections cutanées

Bébé Asmaa Ajour, qui a perdu toute sa famille lors d'une attaque de l'armée israélienne contre le carrefour de Saraya, reçoit des soins à l'hôpital Kamal Adwan de Beit Lahia, à Gaza. (Agence Anadolu via Images Getty)

L'Unicef a déclaré, en juin, qu'un enfant sur trois à Gaza souffrait de malnutrition aiguë, avertissant qu'au moins 3 000 d'entre eux dans le sud de l'enclave risquaient de mourir de faim.

« D’atroces images continuent d'émerger de Gaza, montrant des enfants mourant sous les yeux de leurs familles en raison du manque persistant de nourriture, de fournitures nutritionnelles et de la destruction des services de santé », a déclaré Adèle Khodr, directrice régionale de l'Unicef pour la région Mena, dans un communiqué.

Elle qualifie la situation de « privation insensée, provoquée par l'homme ».

Par ailleurs, l'organisation Human Rights Watch, basée à New York, a accusé le gouvernement israélien d’utiliser la famine comme « technique de guerre », ce que ce dernier a démenti.

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Le petit Omar al-Qadiri, qui a perdu sa famille lors de l'attaque israélienne contre l'école Et-Tabiin dans la ville de Gaza, est pris en charge à l'hôpital Kemal Adwan de Beit Lahia, à Gaza, le 19 août 2024. (Agence Anadolu via Images Getty)

Ces atrocités sont d'autant plus terrifiantes pour les milliers d'enfants séparés des personnes qui s'occupent d'eux et désormais contraints de se débrouiller seuls.

« Les enfants qui ont perdu leur famille ou en ont été séparés sont confrontés à des difficultés inimaginables alors qu'ils luttent pour survivre sans l'aide d'un adulte », a déclaré à Arab News Ahmad Baroudi, responsable des médias auprès du bureau de Save the Children dans les territoires palestiniens occupés.

quelques chiffres

 

  • Plus de 19 000 enfants ont perdu l'un ou les deux parents.
  • Plus de 16 480 ont été tués dans le conflit depuis le 7 octobre.

Sources : ONU/Ministère de la Santé/Save the Children

« Dans de nombreux cas, les frères et sœurs plus âgés ou les membres de la famille élargie interviennent pour apporter le peu de soutien qu'ils peuvent, souvent dans les conditions les plus désespérées. Cependant, ces enfants sont extrêmement vulnérables à l'exploitation, aux abus et à la négligence, ainsi qu'au traumatisme psychologique grave que représente le fait de se retrouver seul dans un environnement aussi hostile. »

Bien que les organisations humanitaires « travaillent sans relâche pour venir en aide à ces enfants, en leur offrant des abris d'urgence, de la nourriture et un soutien psychosocial », M. Baroudi déclare que l'ampleur des besoins « dépasse de loin les ressources disponibles ».

« La situation est désastreuse et sans une intervention immédiate et soutenue, la survie de ces enfants reste gravement menacée. »

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Shereen al-Bozom, une orthophoniste palestinienne qui a lancé une initiative pour traiter les enfants souffrant de traumatismes induits par le conflit et de troubles de la parole, traite un enfant dans sa clinique improvisée dans une salle de classe de l'école Fakhura dans la bande de Gaza, le 14 août 2024. (AFP)

De nombreux mineurs non accompagnés sont également détenus dans les prisons israéliennes. La Commission palestinienne pour les affaires des détenus et des ex-détenus rapporte qu'Israël a détenu un nombre inconnu d'enfants de Gaza depuis le 7 octobre, en plus de plus de 650 enfants arrêtés en Cisjordanie.

Selon Save the Children, les enfants détenus qui ont été libérés disent avoir été soumis à différentes méthodes de torture, y compris des abus physiques et sexuels, des fouilles à nu et des traitements cruels, comme le fait de rester debout dans la chaleur pendant de longues périodes.

« La torture et les traitements cruels ou inhumains infligés aux enfants sont strictement interdits par le droit international », a déclaré l'organisation caritative dans un communiqué publié en juillet.

En juin, les Nations unies ont ajouté Israël à leur liste mondiale d'États et de groupes armés impliqués dans « le meurtre et la mutilation d'enfants, le viol et d'autres genres de violence sexuelle perpétrés contre des enfants, les attaques contre des écoles, des hôpitaux et des personnes protégées ».

Les groupes militants palestiniens Hamas et Jihad islamique ont également été ajoutés à la liste.

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Des enfants palestiniens font la queue à un point de distribution d'eau dans le camp de réfugiés d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 25 août 2024, dans le cadre du conflit entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (AFP)

L'International Rescue Committee, basé aux États-Unis, a déclaré, la semaine dernière, qu'il craignait que le nombre réel de mineurs non accompagnés à Gaza soit bien plus élevé que les estimations actuelles des Nations unies.

Une enquête de l'ONU menée en avril a révélé que depuis le 7 octobre, quelque 41 % des familles de Gaza s'occupaient d'enfants qui n'étaient pas les leurs.

Bien que les organisations non gouvernementales fournissent des services essentiels tels que la distribution de nourriture, les soins de santé et le soutien psychosocial aux mineurs, M. Baroudi de Save the Children a déclaré que « l'ampleur de la crise signifie que de nombreuses personnes sont privées de l'aide dont elles ont désespérément besoin ».

« Les ressources limitées et les obstacles à l'accès signifient que seule une fraction de la souffrance peut être soulagée à l'heure actuelle, laissant d'innombrables personnes, en particulier des enfants, dans des situations qui mettent leur vie en danger ».

Les organisations internationales humanitaires et de défense des droits de l'homme, ainsi que plusieurs gouvernements, ont appelé à plusieurs reprises à un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza et à la libération de tous les otages.

Si un cessez-le-feu permanent est conclu rapidement, M. Baroudi estime que « l'avenir des orphelins qui survivent dépendra de l'engagement de la communauté internationale à soutenir les efforts de reconstruction à long terme ».

« Ces enfants auront besoin d'une prise en charge globale allant au-delà des besoins immédiats de survie. Cela inclut un logement sûr et stable, un accès continu à l'éducation, aux soins de santé et aux services de santé mentale pour les aider à se remettre des profonds traumatismes dont ils ont été victimes. »

Il a ajouté : « Des efforts devront être faits pour les réunir avec les membres survivants de leur famille ou pour les placer dans des environnements protecteurs où ils pourront recevoir les soins et le soutien dont ils ont besoin pour reconstruire leur vie. »

« Sans une aide internationale soutenue, ces orphelins risquent de passer entre les mailles du filet et d'être confrontés toute leur vie à l'instabilité et à la vulnérabilité. »

Sahar Alhabaj, ergothérapeute dans un établissement de santé mentale au Royaume-Uni, a déclaré que les enfants non accompagnés et orphelins à Gaza « souffrent de la solitude, de la privation émotionnelle et du manque de soins en raison de l'absence de leurs familles. »

Ces difficultés émotionnelles sont aggravées par « leur incapacité à comprendre des concepts profonds tels que la mort et les émotions associées à ce concept, comme la tristesse et la peur », a-t-elle déclaré à Arab News.

Bien que ces enfants puissent être « physiquement en sécurité » une fois qu'un cessez-le-feu permanent est atteint, Mme Alhabaj a déclaré « qu'ils pourraient souffrir de stress traumatique à long terme ou de troubles de la personnalité ».

Audrey McMahon, pédopsychiatre à Médecins sans frontières, a prévenu en juin que « toute la population d'enfants et d'adolescents de Gaza – plus d'un million de personnes – aura besoin d'un soutien en matière de santé mentale » une fois la guerre terminée.
Après avoir constaté de visu l'impact de la guerre sur les enfants, elle a déclaré à MSF : « En Palestine, il n'y a jamais de ‘post’ dans le syndrome de stress post-traumatique. Il s'agit d'un traumatisme continu, d'un traumatisme prolongé, d'une guerre après l'autre. »

Et d’ajouter : « Ces enfants sont des êtres humains qui ont le même droit de vivre en paix, d'avoir accès à une bonne alimentation, de grandir en bonne santé. Ils devraient avoir le droit de rêver et d'avoir confiance en l'avenir. »

« Les enfants ne choisissent pas l'endroit où ils naissent. Ils n'appartiennent à aucun groupe. Ce sont juste des enfants. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com