Bahreïn introduit une taxe sur les bénéfices des multinationales

Bahreïn cherche à s'aligner sur les normes fiscales internationales et à s'assurer que les grandes entreprises multinationales paient leur part à l'économie locale. Shutterstock
Bahreïn cherche à s'aligner sur les normes fiscales internationales et à s'assurer que les grandes entreprises multinationales paient leur part à l'économie locale. Shutterstock
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Publié le Lundi 02 septembre 2024

Bahreïn introduit une taxe sur les bénéfices des multinationales

  • La mesure, qui entrera en vigueur le 1er janvier, "vise à garantir que les multinationales payent une taxe minimum de 15% sur les profits générés" dans le pays, conformément aux standards de L'OCDE
  • Bahreïn cherche à diversifier ses sources de revenus, largement dépendants de l'or noir, à l'instar d'autres pays du Golfe.

MANAMA : Bahreïn a annoncé l'introduction d'une taxe sur les bénéfices des multinationales à partir de 2025, une première dans le royaume du Golfe.

La mesure, qui entrera en vigueur le 1er janvier, "vise à garantir que les multinationales payent une taxe minimum de 15% sur les profits générés" dans le pays, conformément aux standards de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a indiqué dimanche soir l'agence nationale d'information bahreïnie (BNA).

Cette taxe s'appliquera à toutes les compagnies dont les revenus mondiaux dépassent les 750 millions d'euros, reflétant "l'engagement du Bahreïn à promouvoir l'équité et la transparence économiques mondiales", a-t-elle ajouté.

En 2021, plus de 130 pays ont convenu d'introduire un taux d'imposition mondial minimum de 15%, sous l'égide de l'OCDE, afin de mettre fin à la recherche de taux bas par les grandes entreprises.

Petit producteur de brut non membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Bahreïn cherche à diversifier ses sources de revenus, largement dépendants de l'or noir, à l'instar d'autres pays du Golfe.

Les Emirats arabes unis, longtemps considérés comme un paradis fiscal et siège régional de nombreuses entreprises, ont commencé l'année dernière à taxer les bénéfices des entreprises de plus de 375.000 dirhams (environ 91.500 euros) à 9%, tandis qu'Oman et le Koweït ont déjà un taux d'imposition de 15% sur les sociétés étrangères.

"Le cas de Bahreïn est notable car le pays n'avait aucun impôt sur les revenus des sociétés, et va directement jusqu'à appliquer les standards de l'OCDE", souligne Justin Alexander, directeur du cabinet de conseil Khalij Economics.

Manama, qui abrite des opérations de multinationales comme Amazon Web Services, Microsoft ou Pepsi, s'opposait il y a quelques années à un tel impôt "en raison de préoccupations liées à sa compétitivité", rappelle l'économiste.

Mais ses déficits budgétaires persistants et l'uniformisation des règles fiscales dans la région l'ont encouragé dans cette voie, explique-t-il.

Selon l'OCDE, l'introduction d'un taux minimum d'imposition des sociétés au niveau mondial devrait générer 220 milliards de dollars (environ 199 milliards d'euros) de recettes annuelles supplémentaires pour les gouvernements.


La saison de Riyad se poursuit sur sa lancée avec 16 millions de visiteurs

Lancée en octobre, la Saison de Riyad a captivé le public par la diversité de ses événements. (SPA)
Lancée en octobre, la Saison de Riyad a captivé le public par la diversité de ses événements. (SPA)
Lancée en octobre, la Saison de Riyad a captivé le public par la diversité de ses événements. (SPA)
Lancée en octobre, la Saison de Riyad a captivé le public par la diversité de ses événements. (SPA)
Lancée en octobre, la Saison de Riyad a captivé le public par la diversité de ses événements. (SPA)
Lancée en octobre, la Saison de Riyad a captivé le public par la diversité de ses événements. (SPA)
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Lancée en octobre, la Saison de Riyad a captivé le public par la diversité de ses événements. (SPA)
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  • Lancée en octobre, la saison de Riyad a captivé le public avec sa programmation variée et ses nouvelles zones, attirant des visiteurs du Royaume et de l'étranger. 
  • L'affluence record a été renforcée par les vacances de mi-session du second semestre, durant lesquelles la zone des « Dunes d'Arabie », très prisée des amateurs de camping et d'ambiance hivernale, a été inaugurée. 

RIYADH : La Saison 2024 de Riyad a franchi une étape historique en attirant plus de 16 millions de visiteurs, a annoncé Turki AlalShikh, le chef de l'Autorité générale du divertissement (GEA).

Lancée en octobre, la saison de Riyad a captivé le public avec sa programmation variée et ses nouvelles zones, attirant des visiteurs du Royaume et de l'étranger. 

Son succès exceptionnel est dû à une grande variété d'offres, notamment des matchs de boxe et de lutte, des concerts internationaux, des expériences gastronomiques uniques, des jardins pittoresques et des zones de divertissement innovantes.

L'affluence record a été renforcée par les vacances de mi-session du second semestre, durant lesquelles la zone des « Dunes d'Arabie », très prisée des amateurs de camping et d'ambiance hivernale, a été inaugurée. 

En outre, la zone « Boulevard Runway » a attiré les passionnés d'aviation, renforçant ainsi l'attrait de la saison.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com  


Arabie saoudite: Des représentants du gouvernement japonais participent à la table ronde ministérielle Vision 2030

Matsumoto a déclaré qu'il était satisfait des progrès accomplis et qu'il était prévu de poursuivre la coopération dans les domaines de la culture, des sports, de l'éducation et de la recherche (X/@MISA).
Matsumoto a déclaré qu'il était satisfait des progrès accomplis et qu'il était prévu de poursuivre la coopération dans les domaines de la culture, des sports, de l'éducation et de la recherche (X/@MISA).
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  • Selon un communiqué du ministère, les responsables ont discuté de la coopération et des progrès réalisés entre les deux pays depuis la 7^e réunion ministérielle de la Vision 2030 nippo-saoudienne, qui s'est tenue en décembre 2023. Matsumoto a déclaré qu'
  • Matsumoto a déclaré qu'il était satisfait des progrès réalisés et qu'une coopération plus poussée était prévue dans les domaines de la culture, des sports, de l'éducation et de la recherche.

TOKYO : Le 12 janvier, une délégation du gouvernement japonais comprenant le ministre de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie, Yoji Muto, et le vice-ministre parlementaire des Affaires étrangères, Hisashi Matsumoto, s'est entretenue avec des représentants du gouvernement saoudien à Riyad sur la Vision 2030, a déclaré le ministère des Affaires étrangères à Tokyo.

Parmi les représentants de l'Arabie saoudite présents à la table ronde ministérielle Japon-Arabie saoudite sur la Vision 2030 figuraient le ministre de l'Investissement, Khalid bin Abdulaziz Al-Falih, et le prince Faisal bin Bandar bin Sultan Al-Saud, président de la Fédération saoudienne des sports électroniques (Saudi Esports Federation).

Selon un communiqué du ministère, les responsables ont discuté de la coopération et des progrès réalisés entre les deux pays depuis la 7^e réunion ministérielle de la Vision 2030 nippo-saoudienne, qui s'est tenue en décembre 2023.

Matsumoto a déclaré qu'il était satisfait des progrès réalisés et qu'une coopération plus poussée était prévue dans les domaines de la culture, des sports, de l'éducation et de la recherche.

Il a ajouté que le Japon reste déterminé à renforcer ses relations avec l'Arabie saoudite à l'occasion du 70^e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays cette année.

Les représentants japonais espèrent que l'EXPO 2025 à Osaka, dans le Kansai, sera un succès et que le transfert à Riyad pour l'EXPO 2030 se fera sans heurts.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com  


Un programme d'incitation de 2,66 milliards de dollars pour répondre à la demande des investisseurs en Arabie saoudite, selon Alkhorayef

Le ministre saoudien de l'industrie et des ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a déclaré que le programme était conçu pour répondre à la demande des investisseurs et offrir des rendements optimaux. (Photo AN)
Le ministre saoudien de l'industrie et des ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a déclaré que le programme était conçu pour répondre à la demande des investisseurs et offrir des rendements optimaux. (Photo AN)
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  • Le programme vise à encourager les investissements industriels et à promouvoir le développement durable.
  • Il vise à réduire la dépendance à l'égard des importations en ciblant les secteurs qui dépendent fortement des produits étrangers et dont la production locale est inexistante.

RIYADH : Selon un haut fonctionnaire, l'Arabie saoudite adopte une approche flexible pour distribuer son programme d'incitations standardisées de 10 milliards de SR (2,66 milliards de dollars), afin de maximiser son impact sur l'ensemble des industries. 

Dans une interview accordée à Arab News en marge de l'événement Standard Incentives for the Industrial Sector, Bandar Alkhorayef, le ministre saoudien de l'Industrie et des Ressources minérales, a déclaré que le programme était conçu pour répondre à la demande des investisseurs et pour offrir des rendements optimaux.  

« Nous sommes désormais très flexibles en ce qui concerne la répartition entre les différents secteurs parce que nous aimerions voir, vous savez, quel est l'appétit de l'investisseur et quels sont les domaines où le programme doit peut-être se concentrer davantage et déployer plus d'efforts », a déclaré M. Alkhorayef. 

Le programme d'incitation normalisé d'une valeur de 10 milliards de SR, annoncé par Alkhorayef lors de son discours d'ouverture, vise à encourager les investissements industriels et à promouvoir le développement durable. 

Couvrant jusqu'à 35 % de l'investissement initial d'un projet, plafonné à 50 millions de SR par projet, il vise à réduire la dépendance à l'égard des importations en ciblant les secteurs qui dépendent fortement des produits étrangers et dont la production locale est inexistante. 

L'initiative cible au moins 200 projets dans les secteurs où le Royaume dépend fortement des importations. 

« L'impact sera principalement sur la balance des paiements, car tous les produits que nous avons ciblés sont des produits pour lesquels nous importons beaucoup, mais dont nous n'avons pas de production locale », a déclaré M. Alkhorayef. 

L'objectif est de « réduire nos importations » tout en renforçant les capacités du secteur industriel grâce à de nouveaux produits et technologies. 

Le programme est inclusif et s'adresse aux investisseurs étrangers et locaux. « Tout investisseur qui s'inscrit en tant qu'investisseur saoudien n'a pas besoin d'être un ressortissant saoudien, de sorte que même les investisseurs étrangers peuvent profiter de cette opportunité », a déclaré M. Alkhorayef. 

Deux conditions essentielles guident l'éligibilité : le projet doit correspondre aux produits ciblés énumérés dans le programme, et le programme contribuera jusqu'à 50 millions de SR, sans dépasser 30 % de la taille totale de l'investissement du projet. 

Pour garantir une utilisation efficace des fonds, chaque projet est évalué par un comité interministériel composé de représentants des ministères de l'Industrie, de l'Investissement, de l'Économie, des Finances et de l'Énergie. 

« Ils examinent les différentes opportunités, c'est-à-dire la valeur ajoutée du projet, et c'est en fonction de cela qu'il est attribué », a déclaré M. Alkhorayef. 

Contrairement aux modèles précédents conçus pour les projets de grande envergure, le programme actuel a été pensé pour répondre aux besoins des PME. 

« Aujourd'hui, nous devons concevoir quelque chose de plus accessible aux PME », a ajouté M. Alkhorayef. 

Le ministre a souligné que le programme mettait l'accent sur les secteurs de la chimie, de l'automobile et des machines, tout en conservant la flexibilité nécessaire pour s'adapter à l'évolution des intérêts des investisseurs. 

Dans le cadre de la stratégie Vision 2030 de l'Arabie saoudite, ce programme d'incitation a pour objectif d'attirer des investissements de grande valeur, de diversifier la base industrielle et de construire un écosystème manufacturier compétitif à l'échelle mondiale. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com