Un franc-tireur israélien blesse un barbier à la frontière libanaise

Des équipes de la défense civile inspectent une voiture carbonisée qui a été touchée par une frappe de drone israélienne au sud du Liban, à la frontière avec Israël, le 2 septembre 2024. (AFP)
Des équipes de la défense civile inspectent une voiture carbonisée qui a été touchée par une frappe de drone israélienne au sud du Liban, à la frontière avec Israël, le 2 septembre 2024. (AFP)
Short Url
Publié le Mardi 03 septembre 2024

Un franc-tireur israélien blesse un barbier à la frontière libanaise

  • Un civil qui travaille comme coiffeur sous contrat avec le bataillon espagnol de la FINUL a été blessé par des tirs de snipers israéliens sur la route d'Abil Al-Qamh.
  • Député du Hezbollah : si les drones du parti ont atteint la périphérie de Tel Aviv une fois, ils peuvent l'atteindre à tout moment.

BEYROUTH : L'armée israélienne a commencé à utiliser des tireurs d'élite de part et d'autre de la frontière terrestre avec le Liban pour cibler les passants sur les routes adjacentes après avoir paralysé la vie dans les villages frontaliers par la destruction systématique de leurs quartiers avec des frappes aériennes, des drones et des bombes incendiaires pendant près de 11 mois.

Mardi, un civil qui travaille comme coiffeur sous contrat avec le bataillon espagnol de la FINUL, la mission de maintien de la paix des Nations unies au Liban, a été blessé par des tirs de snipers israéliens sur la route d'Abil Al-Qamh.

Le coiffeur a été touché par plusieurs balles au côté alors qu'il attendait dans une voiture de modèle Rapid portant une plaque d'immatriculation privée à un endroit précis, où une patrouille du bataillon espagnol était censée venir le chercher, comme d'habitude, pour l'emmener sur son lieu de travail au quartier général de la FINUL, en face de la colonie de Metula.

Il a été transporté à l'hôpital gouvernemental de Marjayoun pour y être soigné.

C'est la deuxième fois que des entrepreneurs travaillant pour la FINUL sont pris pour cible en moins de 24 heures.

Lundi matin, deux civils travaillant pour une société fournissant des services à la FINUL ont été tués sur la route de Naqoura par une frappe de drone israélien qui visait leur voiture.

Les opérations hostiles entre l'armée israélienne et le Hezbollah se sont poursuivies à un rythme relativement faible.

Des frappes aériennes israéliennes ont ciblé la périphérie des villes d'Aita Al-Shaab et de Markaba, tandis qu'une autre frappe a touché les hauteurs de Jabal Al-Rihane.

L'armée israélienne a également ouvert le feu avec des mitrailleuses lourdes à l'aube en direction de Ras Naqoura et Labouneh. La ville de Khiam a été soumise à des tirs d'artillerie lourde.

Les médias militaires du Hezbollah ont annoncé que le parti avait pris pour cible dans l'après-midi « des équipements de surveillance sur le site d'Al-Jardah avec des armes appropriées, les frappant directement et les détruisant ».

Le député Hassan Ezzeddine, membre du bloc parlementaire du Hezbollah, a déclaré que le parti « a réussi à imposer une équation de dissuasion à l'ennemi israélien par sa réponse à l'assassinat du commandant militaire Fuad Shukr après que les drones du parti ont atteint les faubourgs de Tel Aviv ». Et d'ajouter : « Celui qui y arrive une fois peut y arriver à chaque fois ».

Entre-temps, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU a déclaré dans un rapport actualisé sur la situation au Sud-Liban que « le nombre total de morts civils depuis le 8 octobre 2023 a atteint au moins 133, tandis que le ministère libanais de la Santé a indiqué que le nombre total de victimes depuis cette date a atteint 2 412, dont 564 morts ».

Le rapport révèle que « le nombre de personnes déplacées des villes frontalières a augmenté pour atteindre 111 940, dont 94 % sont originaires des districts de Bint Jbeil, Marjeyoun et Tyr ».

Selon le rapport, « les tensions dans le sud du Liban ont atteint un niveau critique au cours des trois dernières semaines alors que le conflit s'est intensifié, augmentant le risque pour les civils.

« La situation sécuritaire le long de la Ligne bleue reste instable, avec environ 150 000 résidents vivant dans un rayon de 10 km de la frontière, confrontés à des bombardements et des frappes aériennes quotidiens.

Le rapport indique que « les groupes de coordination intersectoriels travaillent depuis le mois d'août à l'élaboration d'un plan d'urgence en réponse à l'escalade de la situation dans le sud du Liban ».

« Les groupes concentrent leurs efforts sur l'évaluation des capacités des différents secteurs. Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires a apporté son aide aux secteurs humanitaires pour faire face à la situation actuelle au Liban.

« Il s'agit notamment d'une aide en espèces à 290 agriculteurs (80 dans le sud et 210 à Nabatieh) pour soutenir leurs moyens de subsistance et leurs biens agricoles.

« En outre, 6 700 personnes ont reçu une aide financière d'urgence depuis juin, tandis que 1 614 citoyens libanais et 778 réfugiés syriens ont bénéficié d'une aide financière pour s'assurer un abri d'octobre 2023 jusqu'à la date de préparation du rapport. »

L'assistance s'est étendue au secteur de l'éducation, où 10 250 enfants déplacés ont reçu des bourses d'urgence et ont été réinscrits dans des écoles pour reprendre leurs programmes éducatifs.

En outre, une aide alimentaire a été fournie aux personnes déplacées résidant dans les centres de réfugiés, ainsi qu'à celles qui ont été accueillies par des proches et des familles dans les régions de Tyr, Sidon, Nabatieh, Beyrouth, Mont-Liban et Baalbek-Hermel.

 


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
Short Url
  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Short Url
  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.