Riyadh Season : Le ministère saoudien de la Culture et l'Autorité générale pour le divertissement font part de divers projets

Le ministère saoudien de la Culture et l'Autorité générale pour le divertissement ont présenté, mercredi, une série de projets et d'accords. (Photo fournie)
Le ministère saoudien de la Culture et l'Autorité générale pour le divertissement ont présenté, mercredi, une série de projets et d'accords. (Photo fournie)
Le ministère saoudien de la Culture et l'Autorité générale pour le divertissement ont présenté, mercredi, une série de projets et d'accords. (Photo fournie)
Le ministère saoudien de la Culture et l'Autorité générale pour le divertissement ont présenté, mercredi, une série de projets et d'accords. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 05 septembre 2024

Riyadh Season : Le ministère saoudien de la Culture et l'Autorité générale pour le divertissement font part de divers projets

  • Ces projets permettront d’améliorer la qualité de vie dans le Royaume
  • Ils contribueront par ailleurs à développer les compétences professionnelles dans plusieurs secteurs

RIYAD : Le ministère saoudien de la Culture et l'Autorité générale pour le divertissement ont présenté, mercredi, une série de projets et d'accords qui, selon eux, amélioreront la qualité de vie dans le Royaume et contribueront à développer les compétences professionnelles dans plusieurs secteurs.

Le premier vise à renforcer la coopération entre la Commission saoudienne du film et Sela, une société spécialisée dans les expériences, les événements et les destinations dans le Royaume.

Sela est un partenaire stratégique du festival Riyadh Season, qui présente une série annuelle d'événements divertissants, culturels et sportifs. L'objectif de cette collaboration avec la Commission du film est de fournir un soutien aux producteurs travaillant dans les studios Al-Hosn, l'une des nouvelles zones qui verront le jour lorsque l'édition 2024 dudit festival commencera en octobre.

Ce soutien comprend l'assistance aux procédures d'octroi de licences, l'accès au programme de soutien à la production cinématographique de la commission et la mise en place d'un bureau de la commission au sein du studio.

Dans le cadre du second projet, le ministère de la Culture parraine un grand événement de mode intitulé « 1000 et une saisons » qui aura lieu en novembre, en partenariat avec le célèbre créateur libanais Elie Saab, à The Venue, une autre zone nouvellement ajoutée à Riyadh Season cette année.

En outre, le ministère collabore avec Riyadh Season pour parrainer une exposition Christian Dior intitulée « Créateur de rêves » dans le quartier historique d'Al-Murabba. Cette exposition itinérante, qui a déjà été présentée dans de grandes villes telles que New York, Londres et Paris, présentera une collection de mode classique et contemporaine répartie en 14 sections, ainsi qu'une boutique de souvenirs et un café Dior.

Le troisième projet est une collaboration entre le ministère de la Culture et l'Autorité générale pour le divertissement, destinée à favoriser le développement de l'industrie saoudienne de fabrication d'oud. Il sera soutenu par une initiative de la Riyadh Season visant à promouvoir l'oud fabriqué en Arabie saoudite, conformément aux efforts conjoints des deux organisations pour promouvoir les arts musicaux et l'artisanat traditionnel dans le Royaume.

Un quatrième projet se concentrera sur le renforcement d'un partenariat stratégique entre la Commission saoudienne de la musique et le studio Merwas, dans le but de faire de ce dernier un centre mondial de production et d'enregistrement de musique, d'encourager les talents musicaux locaux et d'attirer des talents internationaux dans le Royaume.

Décrit comme la plus grande usine d'art et de divertissement du monde arabe, Merwas est situé au Boulevard Riyadh City, l'une des 15 zones de divertissement de la Riyadh Season et contient 22 studios. Pendant la saison, les organisateurs indiquent que les visiteurs du Boulevard auront la possibilité d'explorer un large éventail de contenus produits par des sociétés de production internationales renommées, notamment dans les domaines de la musique, des films et de la cinématographie.

Turki Alalshikh, le président de l'Autorité saoudienne pour le divertissement, a également annoncé mercredi que le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, parrainait le prix de la Plume d'or, dont l'objectif est d'encourager l'adaptation au cinéma d'œuvres littéraires influentes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Trump atterrit aux Emirats arabes unis, dernière étape de sa tournée dans le Golfe

Le président des Émirats arabes unis, le sheikh Mohamed ben Zayed, assiste à l'accueil de son homologue américain Donald Trump au terminal présidentiel d'Abou Dhabi, le 15 mai 2025. (AFP)
Le président des Émirats arabes unis, le sheikh Mohamed ben Zayed, assiste à l'accueil de son homologue américain Donald Trump au terminal présidentiel d'Abou Dhabi, le 15 mai 2025. (AFP)
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ABOU DHABI: Le président américain, Donald Trump, est arrivé jeudi aux Emirats arabes unis, troisième et dernière étape de sa tournée dans le Golfe, après l'Arabie saoudite et le Qatar, selon deux  journalistes de l'AFP.

L'avion présidentiel a atterri à l’aéroport d'Abou Dhabi, où M. Trump espère glaner de nouvelles  promesses d'investissements et de commandes, après celles déja engrangées à Riyad et Doha.


Trump à Abou Dhabi après Riyad et Doha

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  • Adepte d'une diplomatie transactionnelle, le président américain estime que l'amitié des Etats-Unis ne va pas sans contreparties sonnantes et trébuchantes
  • Et s'il a créé la surprise mercredi en annonçant une levée des sanctions pesant sur la Syrie, et même accepté de rencontrer le président islamiste Ahmad al-Chareh, c'est en bonne partie dû à l'insistance du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane

DOHA: Déjà fêté en Arabie saoudite et au Qatar, Donald Trump conclut jeudi aux Emirats arabes unis, une tournée dans le Golfe ponctuée de spectaculaires annonces économiques et d'un coup d'éclat sur la Syrie.

Il n'est toutefois pas exclu que l'impulsif président américain change ses projets.

Il a évoqué mercredi la "possibilité" d'un déplacement en Turquie jeudi si son homologue russe Vladimir Poutine s'y rendait afin de parler de l'issue de la guerre en Ukraine, comme le réclame le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

S'il ne va pas à Istanbul, Abou Dhabi lui offrira à son tour un accueil plein de pompe, ce à quoi le président américain s'est montré très sensible depuis son arrivée à Ryad mardi.

Cette tournée de trois pays du Golfe est le premier déplacement international important de Donald Trump, après son passage à Rome pour les funérailles du pape.

Milliards 

Comme pendant son premier mandat, il a boudé les alliés occidentaux traditionnels au profit de ces monarchies pétrolières et gazières, richissimes et de plus en plus influentes sur la scène diplomatique internationale.

Mais alors qu'en 2017 il avait profité de son passage dans la région pour aller en Israël, il ne fera pas le voyage cette fois, ce qui, selon les analystes, confirme un froid avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Donald Trump ne devrait pas repartir des Emirats arabes unis sans avoir glané des promesses d'investissements et de commandes aux montants aussi faramineux que difficilement vérifiables sur le long terme.

L'Arabie saoudite a par exemple promis 600 milliards de dollars d'investissements, tandis que la compagnie Qatar Airways a passé une gigantesque commande à l'avionneur américain Boeing pour 200 milliards de dollars.

Adepte d'une diplomatie transactionnelle, le président américain estime que l'amitié des Etats-Unis ne va pas sans contreparties sonnantes et trébuchantes.

Et s'il a créé la surprise mercredi en annonçant une levée des sanctions pesant sur la Syrie, et même accepté de rencontrer le président islamiste Ahmad al-Chareh, c'est en bonne partie dû à l'insistance du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.

Président syrien "séduisant" 

Le dirigeant de fait du royaume saoudien a su répondre aux attentes de faste monarchique et de "deals" spectaculaires du président républicain pour provoquer cette entrevue, la première du genre en 25 ans.

Donald Trump en a retiré une excellente impression du chef d'Etat syrien, qui a par le passé figuré sur une liste de jihadistes recherchés par les Etats-Unis, et qu'il a décrit comme un homme "jeune et séduisant".

L'ancien promoteur immobilier a aussi très clairement confirmé la rupture avec la stratégie diplomatique de l'ancien président démocrate Joe Biden, faite en partie d'appels au respect des droits humains et à la démocratie.

Ces notions n'ont pas été mises en avant dans le Golfe par le président américain, qui s'est bien gardé, contrairement à son prédécesseur, de commenter l'assassinat en 2018 du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien en Turquie

Dans un discours remarqué à Ryad, Donald Trump, dont la famille a de très importants intérêts financiers privés dans le Golfe, a au contraire rejeté toute ingérence dans les affaires intérieures des pays.

Ne pas "sonder les âmes" 

"Trop de présidents américains ont été affectés par la notion selon laquelle c'est notre travail de sonder les âmes de dirigeants étrangers et d'utiliser l'action américaine pour faire justice", a-t-il déclaré.

"C'est le travail de Dieu de rendre la justice, le mien est de défendre l'Amérique", a encore dit l'ancien promoteur immobilier.

L'extrait vidéo du discours, qui étrille la doctrine interventionniste chère à des républicains de la vieille école, a été partagé sur X par le vice-président JD Vance.

Ce dernier, qui soutient ouvertement des partis d'extrême-droite en Europe, a applaudi "la meilleure explication d'une politique étrangère intelligente et réaliste que j'aie jamais entendue de la part d'un président américain".


L'armée israélienne dit avoir «éliminé» un membre du Hezbollah au Liban

Des personnes circulent dans une rue devant des portraits du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah et des bâtiments endommagés par les frappes israéliennes lors de la récente guerre. (File/AFP)
Des personnes circulent dans une rue devant des portraits du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah et des bâtiments endommagés par les frappes israéliennes lors de la récente guerre. (File/AFP)
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  • L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir "éliminé" un membre du mouvement pro-iranien Hezbollah dans le sud du Liban
  • En dépit d'un cessez-le-feu conclu il y a plus de cinq mois après une guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, Israël continue de mener régulièrement des frappes au Liban

Jérusalem, Non défini: L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir "éliminé" un membre du mouvement pro-iranien Hezbollah dans le sud du Liban, où les autorités ont fait état d'un mort dans une frappe de drone sur une voiture.

En dépit d'un cessez-le-feu conclu il y a plus de cinq mois après une guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, Israël continue de mener régulièrement des frappes au Liban, surtout dans le sud du pays, frontalier du nord du territoire israélien.

Dans un communiqué, l'armée israélienne dit avoir "mené une frappe dans la région de Qaaqaiyat al-Jisr, dans le sud du Liban, éliminant un commandant" local.

A Beyrouth, le ministère de la Santé a fait état d'un mort dans une frappe de drone israélienne visant une voiture dans ce secteur.

Après le début de la guerre dans la bande de Gaza, le Hezbollah, groupe islamiste armé soutenu par l'Iran, a ouvert un front contre Israël en tirant des roquettes à partir du sud du Liban, affirmant agir en soutien au Hamas, son allié.

Les hostilités ont dégénéré en guerre ouverte, Israël menant entre septembre et novembre 2024 de violents bombardements sur le Liban, principalement contre les bastions du Hezbollah, sorti très affaibli du conflit.

Un cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre mais l'armée israélienne continue de bombarder le Liban, disant viser combattants et infrastructures du Hezbollah, et a maintenu des positions dans le sud du territoire libanais.