L'artiste saoudienne Raghad Al-Ahmad insuffle le paysage et l'identité du Royaume dans la nouvelle collection Adidas

La société d'habillement Adidas a lancé une nouvelle collection intitulée Bloom Sky, inspirée par les paysages, l'architecture et la poésie saoudiens. (Fourni)
La société d'habillement Adidas a lancé une nouvelle collection intitulée Bloom Sky, inspirée par les paysages, l'architecture et la poésie saoudiens. (Fourni)
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Publié le Jeudi 05 septembre 2024

L'artiste saoudienne Raghad Al-Ahmad insuffle le paysage et l'identité du Royaume dans la nouvelle collection Adidas

  • La collection "Bloom Sky" de la créatrice comprend également des abayas et des hijabs
  • Inspirée d'un poème écrit par le prince Khaled Al-Faisal, gouverneur de La Mecque

DUBAÏ: Pour l'artiste saoudienne Raghad Al-Ahmad, la possibilité d'incorporer ses racines et son identité dans le tissu de la célèbre société de vêtements Adidas était un rêve devenu réalité.

La collection, intitulée "Bloom Sky", comprend les habituelles pièces fonctionnelles unisexes, notamment des pantalons, des shorts, des pulls, des vestes, des sweats à capuche et des t-shirts.

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L'artiste multidisciplinaire Raghad Al-Ahmad, née à Djeddah, a conçu la nouvelle collection d'Adidas. (Fourni)

La collection comprend également des vêtements féminins modestes, notamment des abayas et des hijabs, tous dotés de la touche distinctive de Raghad Al-Ahmad.

"Je pense que nous devons respecter et intégrer des éléments culturels dans nos collections. En incluant des vêtements modestes, nous pouvons nous rapprocher des personnes qui accordent de l'importance à cet aspect de leur culture, créant ainsi une expérience complète", a déclaré Al-Ahmad lors d'une récente entrevue avec Arab News.

"En tant que styliste qui porte des abayas tous les jours et qui s'efforce d'être pudique en les superposant et en les assortissant, je comprends l'importance de ces éléments. Les ajouter à notre collection aura un impact significatif, nous permettant de créer quelque chose qui résonne vraiment avec la culture que nous embrassons".

Le nom de la collection est inspiré d'un poème du prince Khaled Al-Faisal, gouverneur de La Mecque, réputé pour ses vers. La première phrase du poème arabe se traduit par: "Le ciel est rose et mon désert est en fleurs".

"En tant qu'Arabe, j'ai grandi dans une culture où la poésie est une forme d'expression importante. Je me souviens de ma grand-mère qui lisait toujours des poèmes qu'elle avait écrits, et de ma mère qui aimait collectionner les livres de poésie".

Elle ajoute que les membres de la famille royale écrivent des poèmes, qui sont parfois transformés en chansons. "Je suis particulièrement inspirée par la poésie du roi Khaled et par ses descriptions vivantes du monde naturel qui l'entoure", a déclaré Al-Ahmad.

La collection comprend des vêtements modestes pour femmes, notamment des abayas et des hijabs.

La collection, qui présente une iconographie symbolisant des fleurs et des étoiles, est une ode à tout ce qui est saoudien, et Al-Ahmad s'est inspirée de son environnement quotidien.

"Mon père, un aventurier, a pris sa retraite de la maintenance aéronautique et a commencé à explorer l'Arabie saoudite dans son camping-car. Il a ouvert une porte sur la merveilleuse nature du pays, en campant au milieu de la beauté du désert".

"Il m'a fait découvrir les captivantes fleurs de lavande saoudiennes, en me montrant le bonheur qu'il éprouvait à les côtoyer dans le désert. Nous avons trouvé l'inspiration dans le contraste entre la couleur du sable et l'éclat de la lavande", a déclaré l'artiste née à Djeddah.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Al-Ahmad est une artiste expérimentale multidisciplinaire qui aime travailler sur des supports tels que le collage, l'installation, la sculpture et les films numériques.

Née et élevée à Djeddah, elle a obtenu un diplôme en architecture d'intérieur à l'Université du Roi Abdulaziz en 2016.

Avant ce projet avec Adidas, Al-Ahmad a eu des partenariats avec d'autres marques internationales.

Par exemple, en 2021, elle a collaboré avec la marque française de luxe Jean Paul Gaultier pour créer des cartes à jouer qui représentent et célèbrent la culture du Royaume à l'occasion de la fête nationale saoudienne.

La collection "Bloom Sky" s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par Adidas pour collaborer avec des artistes de la région et les mettre en relief. Elle souligne également l'engagement de la marque en faveur de la modestie et de la consommation responsable, tout en célébrant la diversité et l'inclusion.

"J'ai été stupéfaite par la curiosité de l'équipe d'Adidas et par sa capacité à adopter ma culture à bien des égards, en la traduisant en un produit que tout le monde apprécie".

"L'équipe a prêté attention à chaque détail, et j'en suis profondément reconnaissante. Je remercie tout particulièrement chaque membre de l'équipe pour avoir intégré ma culture dans une approche innovante", a déclaré Al-Ahmad.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des stars au dîner de Women in Motion à Cannes

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  • L'actrice britannique Jameela Jamil et la présidente de la Red Sea Film Foundation d'Arabie saoudite Jomana Al-Rashid étaient présentes
  • L'événement a eu lieu après que la Red Sea Film Foundation d'Arabie saoudite se soit associée à Kering pour organiser une conversation avec quatre des lauréates saoudiennes du programme "Women in Cinema"

DUBAI/ CANNES : L'actrice britannique Jameela Jamil et la présidente de la Red Sea Film Foundation d'Arabie saoudite Jomana Al-Rashid étaient présentes alors que la star australienne Nicole Kidman s'est engagée à continuer à promouvoir l'égalité des sexes dans le cinéma lors d'une soirée exclusive en marge du Festival de Cannes en France dimanche.

"Je suis juste une avocate et je veux continuer à aller de l'avant, avec mon engagement de 2017, donc ce n'est pas fini", a déclaré l'actrice oscarisée lors du dîner Women in Motion à Cannes, qui fait partie d'un programme mis en place par le groupe de luxe Kering en 2015.

L'événement a eu lieu après que la Red Sea Film Foundation d'Arabie saoudite se soit associée à Kering pour organiser une conversation avec quatre des lauréates saoudiennes du programme "Women in Cinema", à savoir Amina Khalil, Gaya Jiji, Rungano Nyoni et Sarah Taibah, le 16 mai.

Mme Kidman, qui a remporté un Oscar pour son interprétation de Virginia Woolf dans "The Hours" en 2002, a travaillé avec de nombreux réalisateurs masculins de sa génération, mais elle s'est engagée en 2017 à tourner avec une réalisatrice tous les 18 mois.

Elle a déclaré aux journalistes de la station balnéaire de la Côte d'Azur plus tôt dimanche qu'au cours des huit années qui se sont écoulées depuis, elle a travaillé avec 27 réalisatrices, y compris pour des projets en cours de développement.

"Il s'agit en partie de protéger et d'entourer les femmes avec presque un champ de force de protection et de soutien", a-t-elle dit.

Dakota Johnson et Julianne Moore, ainsi que Patrick Schwarzenegger de "The White Lotus", étaient également présents au dîner. Le réalisateur Guillermo del Toro faisait aussi partie de la soirée.

La réalisatrice brésilienne Marianna Brennand a reçu le prix de l'initiative pour les nouveaux talents, qui comprend une bourse de 55 920 dollars pour travailler sur un deuxième projet de long métrage.

Selon les organisateurs de Women in Motion, la part des femmes réalisatrices est passée de 7,5 % à 13,6 % parmi les 100 films les plus vendus aux États-Unis entre 2015 et 2024.

Sept des 22 films en compétition cette année ont été réalisés par des femmes, dont un film de Julia Ducournau, l'une des trois seules femmes à avoir jamais remporté la Palme d'or.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Wojciech Waleczek, honore la musique européenne à Riyad

Le Récital européen de piano » au Saudi Music Hub de Riyad. (Photo Fournie)
Le Récital européen de piano » au Saudi Music Hub de Riyad. (Photo Fournie)
Christophe Farnaud,l’ambassadeur de l’Union européenne en Arabie saoudite (Photo Fournie)
Christophe Farnaud,l’ambassadeur de l’Union européenne en Arabie saoudite (Photo Fournie)
Wojciech Waleczek, un pianiste virtuose polonais reconnu internationalement pour son exigence artistique et son engagement dans la diffusion de la musique classique (Photo Fournie)
Wojciech Waleczek, un pianiste virtuose polonais reconnu internationalement pour son exigence artistique et son engagement dans la diffusion de la musique classique (Photo Fournie)
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  • L’ambassadeur de l’Union européenne a déclaré : « L'Arabie saoudite est un allié proche avec lequel nous entretenons des relations étroites. Je ne souhaite qu'une chose : que la musique serve à construire des ponts et à rapprocher nos peuples »
  • Durant ce récital exclusif, le pianiste a fait voyager le public à travers les 27 pays de l’Union européenne en interprétant des œuvres classiques emblématiques qui mettent en valeur la diversité culturelle du continent.

RIYAD : Dans le cadre du dialogue culturel entre l’Union européenne et l’Arabie saoudite, l’ambassade de l’Union européenne en Arabie saoudite a organisé une soirée musicale exceptionnelle intitulée « The European Piano Récital » ou « Le Récital européen de piano » au Saudi Music Hub de Riyad.

Lors de son allocution, Christophe Farnaud,l’ambassadeur de l’Union européenne a déclaré : « L'Arabie saoudite est un allié proche avec lequel nous entretenons des relations étroites. Je ne souhaite qu'une chose : que la musique serve à construire des ponts et à rapprocher nos artistes et nos peuples. »

Né le 8 mars 1980 à Pyskowice, en Silésie en Pologne, Wojciech Waleczek est un pianiste virtuose polonais reconnu internationalement pour son exigence artistique et son engagement dans la diffusion de la musique classique à travers le monde. Il est également professeur d’arts musicaux à l’université de Silésie à Katowice.

En 2014, Wojciech Waleczek obtient un doctorat en arts musicaux, puis son habilitation à diriger des recherches en 2017 à l’Académie de musique de Bydgoszcz. En 2022, il est nommé professeur d’arts musicaux par le président de la République de Pologne. Il remporte plusieurs concours internationaux, dont le Concours Franz Liszt à Parme en2000 et le Concours Seiler à Palerme en2005.

Durant ce récital exclusif, le pianiste a fait voyager le public à travers les 27 pays de l’Union européenne en interprétant des œuvres classiques emblématiques qui mettent en valeur la diversité culturelle du continent.

Wojciech Waleczek a confié à Arab News : « Il s'agissait d'œuvres de compositeurs de tous les pays de l'Union européenne. Nous avons demandé à des compositeurs de chaque pays de l'UE d'écrire une pièce, que nous avons présenté ce soir ».

«Je pense qu'il s'agit d'un événement très important, car nous pouvons échanger nos cultures. Par exemple, en Europe, nous pouvons écouter de la musique venue d'autres continents. De la même manière qu'en Europe, nous pouvons écouter de la musique provenant d'autres continents. Nous pouvons donc apporter la culture européenne à d'autres pays. C'est la raison pour laquelle je le fais. J'ai découvert la culture polonaise et j'aimerais maintenant la partager avec le public saoudien. » a-il ajouté.

Wojciech Waleczek mène une carr.ière internationale très active. Il se produit en récital solo, en musique de chambre ou en tant que soliste avec orchestre dans plus de 40 pays, notamment en Europe, au Moyen-Orient, en Amérique et en Asie, et collabore avec de nombreux orchestres prestigieux.

Il a clôturé son récital en interprétant Le poème « Ode à la joie » de Schiller, qui exprime la vision idéaliste d'une fraternité humaine, vision partagée par Beethoven. En 1972, le Conseil de l'Europe a adopté le thème de l'Ode à la joie de Beethoven comme hymne, puis en 1985, les dirigeants de l'Union européenne l'ont adopté comme hymne officiel.

L’artiste polonais a confié à Arab News : « J'ai joué l'Ode à la joie, c'est l'hymne de l'Union européenne, et ce morceau est très spécial. Je pense que, dans le monde d'aujourd'hui, nous devons toujours garder à l'esprit que nous sommes les gardiens de la paix. »

Spécialiste du répertoire de Franz Liszt, il enregistre notamment : Grandes études de Paganini (2017), Harmonies poétiques et religieuses en 2019, Weihnachtsbaum en2024. Il interprète également des œuvres de Franz Schubert, comme Rarities and Short Piano Works en 2021.

En parallèle de sa carrière artistique, il enseigne à l’Institut des arts musicaux de l’Université de Silésie. Il est aussi vice-président de l’association SIGNUM, qui promeut la musique classique en Pologne et à l’étranger.

Ce concert renforce les liens culturels entre l’Europe et l’Arabie saoudite et accompagne la transformation artistique et culturelle du Royaume portée par Vision 2030.


Festival de Fès 2025: consolidation du lien entre tradition, spiritualité et modernité

Durant neuf jours, plus de 200 artistes issus de 15 pays, dont la France, la Turquie, l’Italie, la Suisse, le Sultanat d’Oman, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou encore le Ghana se produisent dans les hauts lieux patrimoniaux de la ville. (Photo Arlette Khouri))
Durant neuf jours, plus de 200 artistes issus de 15 pays, dont la France, la Turquie, l’Italie, la Suisse, le Sultanat d’Oman, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou encore le Ghana se produisent dans les hauts lieux patrimoniaux de la ville. (Photo Arlette Khouri))
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  • Entre concerts, rencontres intellectuelles et hommages aux patrimoines vivants, le festival confirme son rôle de trait d’union entre les cultures et de laboratoire de paix par l’art
  • Le choix du thème « Renaissances » s’inscrit pleinement dans l’identité historique et spirituelle de Fès

FES: Du 16 au 24 mai, la ville de Fès située au nord du Maroc est à la fête, à l’occasion de la 28ᵉ édition du Festival des Musiques Sacrées du Monde, organisé cette année sous le thème évocateur de « Renaissances ». 

Entre concerts, rencontres intellectuelles et hommages aux patrimoines vivants, le festival confirme son rôle de trait d’union entre les cultures et de laboratoire de paix par l’art.

Vendredi 16 mai, au cœur de la majestueuse place Bab Al Makina, la Princesse Lalla Hasnaa (sœur du roi du Maroc Mohamed VI) a présidé la cérémonie d’ouverture de l'événement qui s’inscrit dans une tradition désormais bien établie, faire de Fès, cité millénaire et carrefour des spiritualités, un haut lieu de dialogue entre les civilisations.

Le concert d’ouverture, intitulé « Renaissances, de la Nature au Sacré – Création », a donné le ton d’une édition ambitieuse et profondément enracinée dans les valeurs du festival. 

Dans une scénographie spectaculaire portée par le producteur artistique français Alain Weber, alliant sons, lumières et chorégraphies, le public est convié à un voyage sensoriel et symbolique célébrant la beauté du monde, ses métamorphoses et ses mémoires.

De la danse mystique du Sama de Meknès aux Tambours du Burundi, en passant par les femmes de Mayotte perpétuant le rituel soufi du Deba, l’ensemble Areej du Sultanat d’Oman ou encore la mezzo-soprano Battista Acquaviva, les artistes ont incarné la diversité des expressions du sacré et l’énergie créatrice de l’Afrique. 

À l’issue de la soirée, la Princesse Lalla Hasnaa a remis le Prix Jeunes Talents Esprit de Fès aux lauréats du Conservatoire de musique de la ville, un geste symbolique fort en faveur de la relève artistique marocaine.

Président de la Fondation Esprit de Fès, Abderrafih Zouitene, (depuis 2013) incarne la vision portée par le festival dont il est l’architecte en chef.

Pour lui, le choix du thème « Renaissances » s’inscrit pleinement dans l’identité historique et spirituelle de la ville, et traduit un moment particulier de renouveau culturel au Maroc.

Le pays connaît aujourd’hui une dynamique culturelle remarquable portée par une série d’initiatives majeures telles que la rénovation des médinas, au premier rang desquelles celle de Fès, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Dans le même esprit, Zouitene souligne que la création de musées couvrant de nombreuses thématiques témoigne aussi de la vitalité culturelle, que l’on retrouve à l’échelle du continent africain auquel est ancré le Maroc.

Sur la thématique de la Renaissance, Zouitene souligne le lien naturel avec l’Italie, berceau du renouveau culturel au XVI siècle, rappelant que Fès est jumelée avec Florence, la capitale toscane, ce qui confère une dimension symbolique forte à cette édition. 

Durant neuf jours, plus de 200 artistes issus de 15 pays, dont la France, la Turquie, l’Italie, la Suisse, le Sultanat d’Oman, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou encore le Ghana se produisent dans les hauts lieux patrimoniaux de la ville. 

Bab Al Makina, ancien arsenal construit par les italiens au XIX siècle, les jardins de Jnan Sbil, la cour de la Quaraouiyine ou encore Bab Boujloud deviennent les théâtres d’un dialogue musical universel.

La programmation alterne entre spiritualité, création contemporaine et festivités populaires, parmi les temps forts figurent le Concerto pour Sokou, les Master Musicians of Jajouka, et une grande création andalouse le 22 mai, réunissant 44 musiciens pour célébrer les 44 ans de l’inscription de la médina de Fès au patrimoine mondial de l’UNESCO.

En marge des concerts, le Forum de Fès, organisé le 17 mai, s’est imposé comme un espace de réflexion incontournable. Deux thématiques majeures y ont été débattues :

« Cultures et patrimoines : quelles expressions des renaissances ? », avec des interventions de spécialistes des civilisations africaines comme Jillali El Adnani ou Youssef Bokbot ;

« Intelligence artificielle et transmission patrimoniale », réunissant des figures du monde académique et politique, telles qu’Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique, et Mohammed Benlahsen, président de l’université de Picardie Jules Verne.

Ce croisement entre traditions et technologies illustre l’un des objectifs clés du festival : faire dialoguer les temps, les savoirs et les territoires dans une dynamique de transmission vivante.

Fidèle à la vision du Roi Mohammed VI, le Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde s’inscrit dans une politique de rayonnement culturel fondée sur le respect de l’altérité, le dialogue interreligieux et la valorisation du patrimoine immatériel.

 Il est devenu, au fil des éditions, une plateforme reconnue mondialement pour la coopération Sud-Sud et la diplomatie culturelle.

En cette année 2025, où le monde questionne ses repères, Fès réaffirme son rôle d’espace de jonction entre passé et futur, entre Afrique et Méditerranée, entre sacré et création.