La Défense civile à Gaza fait état de plusieurs morts dans une frappe israélienne

La Défense civile dans la bande de Gaza a déclaré samedi qu'au moins trois personnes avaient péri dans une frappe aérienne israélienne contre une école servant d'abri à des personnes déplacées, l'armée israélienne affirmant avoir frappé un centre de commandement du Hamas palestinien. (AFP)
La Défense civile dans la bande de Gaza a déclaré samedi qu'au moins trois personnes avaient péri dans une frappe aérienne israélienne contre une école servant d'abri à des personnes déplacées, l'armée israélienne affirmant avoir frappé un centre de commandement du Hamas palestinien. (AFP)
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Publié le Dimanche 08 septembre 2024

La Défense civile à Gaza fait état de plusieurs morts dans une frappe israélienne

  • "Trois martyrs et plus de 20 blessés ont été récupérés après qu'un avion de guerre israélien a tiré deux missiles sur une salle de prière et une classe de l'école Amr Ibn al-Aas, où des déplacés s'étaient réfugiés dans le quartier de cheikh Radwan"
  • L'armée israélienne a indiqué pour sa part avoir mené une "frappe précise" sur l'école

TERRITOIRES PALESTINIENS: La Défense civile dans la bande de Gaza a déclaré samedi qu'au moins trois personnes avaient péri dans une frappe aérienne israélienne contre une école servant d'abri à des personnes déplacées, l'armée israélienne affirmant avoir frappé un centre de commandement du Hamas palestinien.

Des dizaines de milliers de personnes déplacées ont trouvé refuge dans des écoles dans le territoire palestinien assiégé depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement en Israël.

"Trois martyrs et plus de 20 blessés ont été récupérés après qu'un avion de guerre israélien a tiré deux missiles sur une salle de prière et une classe de l'école Amr Ibn al-Aas, où des déplacés s'étaient réfugiés dans le quartier de cheikh Radwan, dans le nord de Gaza-ville", a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.

L'armée israélienne a indiqué pour sa part avoir mené une "frappe précise" sur l'école.

Celle-ci a visé "des terroristes qui opéraient à l'intérieur d'un centre de commandement et de contrôle du Hamas (...) situé dans un complexe qui servait auparavant d'école", a-t-elle dit dans un communiqué.

Une foule s'est rassemblée samedi devant le bâtiment touché par la frappe, se frayant un chemin à travers les décombres tandis que les secouristes tentaient d'aider les blessés, selon des images d'AFPTV.

Abd Arooq, un habitant de Gaza déplacé, a déclaré que l'école avait servi d'abri à plus de 2.000 personnes.

"Nous ne savons pas où aller. Nous sommes dans la rue", a-t-il dit. "Les mosquées, les écoles et même les maisons dans lesquelles nous vivons ne sont pas sûres", a-t-il ajouté.

Ces derniers mois, les forces israéliennes ont frappé plusieurs écoles qui servaient d'abri à des Palestiniens déplacés, souvent dans la ville de Gaza, en affirmant que les bombardements visaient des militants du Hamas.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque dans le sud d'Israël limitrophe, qui a entraîné la mort de 1.205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 97 sont toujours retenues à Gaza dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée.

En riposte, l'armée israélienne a lancé à Gaza une campagne aérienne suivie d'une offensive terrestre qui ont fait 40.939 morts, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas. D'après l'ONU, la majorité des morts sont des femmes et des enfants.

L'offensive a provoqué un désastre humanitaire et le déplacement de la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants du territoire.


Liban : l'armée israélienne intensifie ses frappes et affronte le Hezbollah au sol

Des membres de la défense civile libanaise combattent un incendie sur le site d’une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, le 11 octobre 2024 (Photo AFP).
Des membres de la défense civile libanaise combattent un incendie sur le site d’une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, le 11 octobre 2024 (Photo AFP).
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  • le Premier ministre israélien appelant l'ONU à mettre "immédiatement à l'abri" les Caques bleus qui font tampon entre les deux pays.
  • Après l'intensification le 23 septembre des frappes israéliennes sur le sud du Liban, des dizaines de milliers de familles ont fui cette région, selon l'ONU.

BEYROUTH : Israël a intensifié dimanche ses frappes au Liban et mène des combats au sol contre le Hezbollah dans des secteurs proches de la frontière, le Premier ministre israélien appelant l'ONU à mettre "immédiatement à l'abri" les Caques bleus qui font tampon entre les deux pays.

"Monsieur le secrétaire général (de l'ONU), mettez les forces de la Finul (la Force intérimaire des Nations unies au Liban) à l'abri. Il faut le faire tout de suite, immédiatement", a déclaré Benjamin Netanyahu, dont le pays est sous le feu des critiques internationales après que la Finul l'ait accusé de tirer sur ses positions dans le sud du Liban.

Le Hezbollah a fait état pour la première fois de "combats rapprochés" dans le sud du Liban et a indiqué avoir repoussé deux tentatives d'infiltration de troupes israéliennes.

De son côté, l'armée israélienne a évoqué des "combats face à face" avec le Hezbollah.

Elle a fait état de la capture d'un combattant du mouvement libanais dans un tunnel dans le sud du Liban, la première annonce de ce type depuis le lancement de son offensive terrestre transfrontalière fin septembre.

Après avoir affaibli le Hamas à Gaza, Israël a déplacé en septembre le front de la guerre au Liban, avec l'objectif d'éloigner le Hezbollah de la frontière et de permettre le retour dans le nord d'Israël des quelque 60.000 habitants déplacés par les tirs de roquettes, déclenchés par la formation armée libanaise dès le 8 octobre 2023 en soutien au mouvement islamiste palestinien.

La guerre au Liban et celle de Gaza déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, s'accompagnent d'une escalade entre Israël et l'Iran, les dirigeants israéliens menaçant de riposter à une attaque iranienne de missiles le 1er octobre.

En visite à Bagdad, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a averti dimanche que son pays n'avait "pas de lignes rouges" en ce qui concerne la défense de ses intérêts, affirmant que l'Iran était "totalement prêt à faire face à une situation de guerre".

- "Comme un séisme" -

Dans le sud du Liban, une frappe israélienne a ciblé samedi soir un marché de la ville de Nabatiyeh, selon l'agence de presse officielle libanaise ANI.

Entre les  murs de magasins écroulés, les colonnes de fumée âcre et les montagnes de débris calcinés, des secouristes s'activaient encore dimanche matin. Quelques badauds constatent, effarés, les dégâts de la frappe.

Parmi eux, Tareq Sadaqa, n'en croit toujours pas ses yeux: "c'est comme si un séisme avait ravagé le marché", dit-il à l'AFP. "Tout a été détruit, même le petit bistrot qui faisait le coin où l'on buvait notre café le matin."

L'armée israélienne avait récemment appelé les habitants de 25 localités du sud du Liban, dont ceux de Nabatiyeh, à partir vers le nord. Samedi, elle a appelé à évacuer une vingtaine d'autres ainsi que dimanche.

Après l'intensification le 23 septembre des frappes israéliennes sur le sud du Liban, des dizaines de milliers de familles ont fui cette région, selon l'ONU.

Selon ANI, Israël a intensifié depuis minuit ses bombardements sur des villages du sud du pays, bastion traditionnel du Hezbollah, où une ancienne mosquée a été "complètement" détruite par une frappe à Kfar Tebnit.

La Croix-Rouge libanaise a rapporté de son côté que plusieurs de ses secouristes ont été blessés dans une frappe sur une maison dans le sud du Liban.

Le front ouvert en octobre 2023 par le Hezbollah contre Israël, en appui au Hamas, s'est transformé en guerre ouverte le 23 septembre avec le début d'intenses bombardements israéliens sur les bastions du Hezbollah au Liban, tuant notamment le chef du mouvement Hassan Nasrallah.

L'armée israélienne a ensuite lancé une offensive terrestre le 30 septembre dans le sud du Liban, attisant les craintes d'un embrasement régional.

- Tirs "répétés" -

Vendredi, la Finul a accusé les troupes israéliennes de tirer "de façon répétée" et "délibérée" sur ses positions, provoquant un tollé international.

Cinq Casques bleus ont été blessés en 48 heures, selon la Finul.

"Nous regrettons que les soldats de la Finul aient été blessés et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter que cela ne se reproduise. Mais le moyen le plus simple et le plus évident d'y parvenir est tout simplement de les faire sortir de la zone de danger", a déclaré le Premier ministre israélien.

Avant lui, son ministre de la Défense Yoav Gallant a assuré à son homologue américain Lloyd Austin qu'Israël continuerait à prendre des mesures pour protéger les Casques bleus malgré un "défi opérationnel".

Depuis octobre 2023, plus de 2.100 personnes ont été tuées au Liban, dont plus de 1.200 depuis le 23 septembre, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels. L'ONU a recensé près de 700.000 déplacés.

- Offensive à Jabalia -

Dans la bande de Gaza dévastée et assiégée, l'armée israélienne a poursuivi son offensive pilonnant principalement la région de Jabalia (nord), où elle accuse le Hamas de chercher à reconstituer ses forces.

Dimanche, son armée a indiqué avoir éliminé des "dizaines" de combattants à Jabalia et frappé "40 cibles". Selon M. Netanyahu, l'armée est "en train de démanteler les bastions du Hamas"  dans le secteur.

Le Hamas a condamné, lui, une "campagne militaire criminelle" dans le nord de la bande de Gaza.

L'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes en Israël, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens et incluant les otages morts ou tués en captivité à Gaza.

Au moins 42.227 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.


L'Arabie saoudite développe l'ensemencement des nuages pour assurer la sécurité de l'eau

 ministre saoudien de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture
ministre saoudien de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture
 ministre saoudien de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture
ministre saoudien de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture
Le ministre saoudien de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture, Abdulrahman Al-Fadhli, a lancé samedi à Dammam de nouveaux programmes axés sur la localisation des connaissances, des avions et des technologies de pointe pour le programme régional d'ensemencement des nuages. (SPA)
Le ministre saoudien de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture, Abdulrahman Al-Fadhli, a lancé samedi à Dammam de nouveaux programmes axés sur la localisation des connaissances, des avions et des technologies de pointe pour le programme régional d'ensemencement des nuages. (SPA)
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  • Les nouveaux aéronefs et les nouvelles technologies visent à améliorer les précipitations, la durabilité et la lutte contre la sécheresse.
  • Le programme a achevé six phases, avec 444 vols et plus de 1 400 heures de vol, et a déployé 8 753 fusées d'ensemencement des pluies pour générer 5 milliards de millimètres cubes de précipitations.

RIYADH : Le ministre saoudien de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture, Abdulrahman Al-Fadhli, a lancé samedi à Dammam de nouveaux programmes axés sur la localisation des connaissances, des avions et des technologies de pointe pour le programme régional d'ensemencement des nuages.

L'événement a mis en lumière les réalisations du programme depuis sa première phase en 2022 et a présenté de nouveaux avions et de nouvelles technologies pour l'amélioration des précipitations, qui seront bientôt opérationnels.

Ces avancées visent à renforcer les capacités techniques et humaines, conformément aux initiatives vertes de l'Arabie saoudite et du Moyen-Orient en faveur de la durabilité.

M. Al-Fadhli, président du Centre national de météorologie, a souligné que le programme vise à développer l'expertise locale, à assurer la durabilité, à étendre la couverture et à améliorer l'efficacité de l'ensemencement des nuages.

Le programme se concentre également sur la réduction des coûts d'exploitation des avions et sur l'amélioration de l'efficacité des opérations d'ensemencement des nuages.

Ayman Ghulam, PDG du Centre national de météorologie et superviseur général du programme, a souligné que ce dernier est crucial pour la sécurité de l'eau et la durabilité des ressources naturelles, et qu'il utilise les technologies mondiales pour améliorer les conditions climatiques et les précipitations.

M. Ghulam a fait état d'étapes importantes, notamment le premier vol de recherche de pluie en avril 2022, et les recherches en cours visant à optimiser les éléments météorologiques en Arabie saoudite, en complément des initiatives « Saudi and Middle East Green ».

Ayman Al-Bar, directeur exécutif du programme, a passé en revue ses objectifs, ses progrès et ses recherches, en soulignant leur impact sur la teneur en eau et la couverture végétale.

Le programme a achevé six phases, avec 444 vols et plus de 1 400 heures de vol, et a déployé 8 753 fusées d'ensemencement des pluies pour générer 5 milliards de millimètres cubes de précipitations.

Lancé à l'issue du sommet de l'Initiative verte pour le Moyen-Orient, le programme vise à augmenter les précipitations, à étendre le couvert végétal et à relever les défis climatiques, la désertification et la sécheresse. Les opérations initiales ont commencé à Riyad, Hail et Qassim.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le Hezbollah a tiré 320 projectiles sur Israël lors de Yom Kippour

Cette photo prise depuis la ville portuaire de Haïfa, au nord d'Israël, montre des volutes de fumée près de la ville de Tamra, au nord d'Israël, lors d'une attaque à la roquette depuis le sud du Liban, le 12 octobre 2024. (Photo AFP)
Cette photo prise depuis la ville portuaire de Haïfa, au nord d'Israël, montre des volutes de fumée près de la ville de Tamra, au nord d'Israël, lors d'une attaque à la roquette depuis le sud du Liban, le 12 octobre 2024. (Photo AFP)
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  • "Pendant tout le weekend de Yom Kippour, environ 320 projectiles tirés par l'organisation terroriste Hezbollah ont traversé la frontière du Liban vers Israël", a indiqué l'armée israéliennee

JERUSALEM : L'armée israélienne a annoncé que le Hezbollah libanais avait tiré environ 320 projectiles depuis le Liban vers Israël durant Yom Kippour, jour le plus sacré du judaïsme, de vendredi soir au coucher du soleil samedi.

"Pendant tout le weekend de Yom Kippour, environ 320 projectiles tirés par le Hezbollah ont traversé la frontière du Liban vers Israël", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Dans un communiqué séparé, l'armée a indiqué que deux projectiles tirés sur la ville d'Ashkelon, dans le sud d'Israël, depuis le nord de la bande de Gaza où elle est en guerre contre le Hamas palestinien, sont tombés dans une zone non habitée.