Les principaux commandants du Hezbollah tués ou visés par des frappes israéliennes

Voici les principales figures du Hezbollah visées par Israël depuis la reprise des affrontements transfrontaliers il y a près d'un an, lorsque le Hezbollah a ouvert un "front de soutien" au Hamas palestinien à Gaza. (AFP)
Voici les principales figures du Hezbollah visées par Israël depuis la reprise des affrontements transfrontaliers il y a près d'un an, lorsque le Hezbollah a ouvert un "front de soutien" au Hamas palestinien à Gaza. (AFP)
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Publié le Vendredi 27 septembre 2024

Les principaux commandants du Hezbollah tués ou visés par des frappes israéliennes

  • Israël a porté ces derniers mois des coups très durs au Hezbollah libanais en éliminant plusieurs de ses hauts commandants, affaiblissant considérablement la structure militaire du mouvement chiite pro-iranien.
  • Voici les principales figures du Hezbollah visées par Israël depuis la reprise des affrontements transfrontaliers il y a près d'un an, lorsque le Hezbollah a ouvert un "front de soutien" au Hamas palestinien à Gaza

BEYROUTH: Israël a porté ces derniers mois des coups très durs au Hezbollah libanais en éliminant plusieurs de ses hauts commandants, affaiblissant considérablement la structure militaire du mouvement chiite pro-iranien.

Voici les principales figures du Hezbollah visées par Israël depuis la reprise des affrontements transfrontaliers il y a près d'un an, lorsque le Hezbollah a ouvert un "front de soutien" au Hamas palestinien à Gaza.

Fouad Chokr

Le chef militaire du Hezbollah, tué le 30 juillet dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, est l'une des cibles les plus importantes abattues par une attaque attribuée à Israël.

Cet homme de l'ombre, un des fondateurs du Hezbollah et bras droit du chef du mouvement Hassan Nasrallah, jouait "un rôle de premier plan dans les opérations du Hezbollah contre Israël depuis le sud du Liban", selon une source proche de la puissante formation libanaise.

Fouad Chokr était notamment responsable selon Israël d'une attaque qui a tué 12 enfants et adolescents le 27 juillet sur la partie du Golan syrien occupée et annexée par Israël. Le Hezbollah avait nié toute implication et a promis de venger la mort de son chef militaire.

Dans un communiqué publié à sa mort, le Hezbollah a salué "une grande figure de la résistance" et Hassan Nasrallah a déclaré qu'ils étaient en contact quotidien depuis l'ouverture du front contre Israël, après l'attaque sans précédent menée le 7 octobre par son allié, le Hamas palestinien.

Ibrahim Aqil

Chef de la redoutable unité d'élite Al-Radwan du Hezbollah, qu'il avait fondée en 2008, Ibrahim Aqil a été tué le 20 septembre avec 15 autres membres de cette force dans une frappe israélienne sur un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth.

La frappe a fait au total 55 morts dont des civils, selon les autorités libanaises.

Considéré comme "terroriste" par le Département d'Etat américain, Ibrahim Aqil était recherché par Washington pour son implication dans les sanglants attentats antiaméricains de Beyrouth en 1983.

Ali Karaké

Considéré comme le numéro 3 militaire du Hezbollah, Ali Karaké a été visé le 23 septembre par une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, selon une source proche de la formation libanaise.

Le Hezbollah a toutefois affirmé quelques heures plus tard que ce commandant avait échappé à la frappe. "Ali Karaké va bien et s'est rendu en lieu sûr", avait communiqué le Hezbollah.

Ibrahim Koubaissi

Ibrahim Koubaissi a été tué le 24 septembre dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth.

Selon l'armée israélienne, Kobeissi, qui commandait plusieurs unités, dont une de missiles guidés de précision, a été visé avec d'autres commandants de la force des missiles et roquettes du Hezbollah.

"Kobeissi était une source importante de connaissances dans le domaine des missiles et entretenait des liens étroits avec les hauts responsables militaires du Hezbollah", selon l'armée israélienne.

Ibrahim Kobeissi avait rejoint le mouvement en 1982 et occupé plusieurs postes militaires, dont celui de chef de l'unité Badr, chargée de l'une des trois zones d'opérations du Hezbollah dans le sud du Liban, selon la formation islamiste.

Mohammed Srour

Le chef de l'unité de drones du Hezbollah, Mohammed Srour, a été tué le 26 septembre dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, ont annoncé Israël et le mouvement chiite libanais.

Le commandant était né en 1973 dans la ville d'Aïta al-Chaab dans le sud du Liban, selon le Hezbollah.

Selon une source proche de la formation libanaise, le mathématicien faisait partie des hauts commandants du mouvement envoyés au Yémen pour entraîner les rebelles houthis, eux aussi soutenus par l'Iran.

Il a été ciblé par des avions de chasse, selon l'armée israélienne, les autorités libanaises précisant que la frappe avait tué deux personnes et blessé quinze autres.

Parmi les autres figures proéminentes du Hezbollah, Wissam Tawil, un commandant de l'unité d'élite Al-Radwan est mort en janvier dans une frappe israélienne sur son véhicule dans le sud du Liban.

Deux des trois commandants des secteurs du sud du Liban ont également été tués: Mohammed Nasser et Taleb Abdallah.


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com