Israël en état d'alerte avant l'anniversaire du 7 octobre et prépare une riposte contre l'Iran

Short Url
Publié le Dimanche 06 octobre 2024

Israël en état d'alerte avant l'anniversaire du 7 octobre et prépare une riposte contre l'Iran

  • L'armée israélienne est en état d'alerte dimanche, par crainte d'attentats, à la veille du premier anniversaire de l'attaque du Hamas, et prépare une réponse à la salve de missiles tirés par l'Iran
  • Le chef d'état-major israélien Herzi Halevi a par ailleurs affirmé sa détermination à frapper "sans répit" le Hezbollah, contre lequel il a récemment intensifié son offensive

JERUSALEM: L'armée israélienne est en état d'alerte dimanche, par crainte d'attentats, à la veille du premier anniversaire de l'attaque du Hamas, et prépare une réponse à la salve de missiles tirés par l'Iran, soutien du mouvement palestinien et du Hezbollah libanais.

Le chef d'état-major israélien Herzi Halevi a par ailleurs affirmé sa détermination à frapper "sans répit" le Hezbollah, contre lequel il a récemment intensifié son offensive.

"Cette semaine, nous commémorerons l'anniversaire de la guerre et du 7 octobre (2023). Nous sommes prêts à augmenter nos forces en prévision de ce jour", par craintes d'attentats, a assuré samedi soir le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, sans autre précision.

Dans un message à l'occasion de cet anniversaire, le président israélien Isaac Herzog a lui dénoncé "la menace permanente que font peser, sur l'Etat, l'Iran et ses mandataires terroristes, (...) déterminés à détruire notre seul et unique Etat-nation".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit prononcer lundi un discours à la nation pour marquer l'anniversaire de cette attaque, qui a déclenché la guerre à Gaza.

L'assaut sans précédent du Hamas a entraîné la mort de 1.205 personnes, en majorité des civils, tués par balle, brûlés vifs ou mutilés, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels israéliens, incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza. Sur les 251 personnes enlevées alors, 97 sont toujours otages à Gaza: 64 présumées vivantes et 33 mortes.

"Droit de se défendre" 

Après la salve de missiles lancée mardi par l'Iran contre Israël, l'armée "prépare une réponse", a assuré à l'AFP un responsable militaire israélien sous le couvert de l'anonymat.

"L'Iran a déjà lancé à deux reprises des centaines de missiles sur notre territoire (...) Israël a le devoir et le droit de se défendre et de répondre à ces attaques et c'est ce que nous ferons", a aussi affirmé M. Netanyahu.

Depuis Damas, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a prévenu que "pour chaque action, il y aura une réaction proportionnelle et similaire de l'Iran, et même plus forte".

Selon Téhéran, les quelque 200 missiles tirés mardi vers Israël sont une réponse "légitime" à l'assassinat de Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans un raid israélien sur la banlieue sud de Beyrouth, et à celui le 31 juillet d'Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, mort dans une explosion à Téhéran imputée à Israël.

L'Iran avait en avril lancé une première attaque aux missiles contre Israël en riposte à une frappe contre son consulat à Damas imputée à Israël.

Le président américain Joe Biden a déconseillé à Israël de s'en prendre aux sites pétroliers iraniens. Son prédécesseur et candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, a lui suggéré des frappes sur les installations nucléaires de l'Iran.

Contact perdu avec Safieddine 

Après avoir affaibli le Hamas lors de représailles toujours en cours dans la bande de Gaza assiégée, Israël a déplacé mi-septembre l'essentiel de ses opérations vers le front libanais, ouvert par le Hezbollah en soutien au Hamas le 8 octobre 2023.

Le gouvernement Netanyahu veut en finir avec les tirs de roquettes du Hezbollah et permettre le retour des dizaines de milliers de déplacés chez eux dans le nord d'Israël.

Son armée a entrepris une campagne de bombardements aériens violents et meurtriers sur les fiefs du Hezbollah, qu'elle a intensifiée à partir du 23 septembre, avant de lancer une offensive terrestre dans le sud du Liban le 30 septembre.

L'agence officielle de presse libanaise a fait état de "plus de 30 frappes" israéliennes dans la nuit de samedi à dimanche, sur la banlieue sud de Beyrouth et ses environs, peu après des appels israéliens à évacuer plusieurs quartiers de ce fief du Hezbollah.

L'armée israélienne a déclaré sur Telegram qu'elle "frappait actuellement des cibles terroristes" du Hezbollah dans le secteur de Beyrouth.

Des images de l'AFP montrent des panaches de fumée s'élevant des zones ciblées ainsi qu'une grosse boule de feu dans le ciel.

Un correspondant de l'AFP près de Sabra, proche de la banlieue sud de Beyrouth, a vu des dizaines de personnes dans les rues, certaines portant des sacs et fuyant à pied ou à moto tandis que des explosions résonnaient en fond.

Le Hezbollah a de son côté assuré avoir repoussé dans la nuit de samedi à dimanche une "tentative" d'infiltration de l'armée israélienne à Blida, à la frontière.

"Cauchemar sans fin" 

L'armée israélienne a affirmé avoir, depuis le 30 septembre, "éliminé environ 440 terroristes dont 30 commandants" du Hezbollah.

Vendredi, l'armée israélienne a violemment pilonné la banlieue sud de Beyrouth, visant, selon le site d'information israélien Ynet, Hachem Safieddine, potentiel successeur de Nasrallah qui était considéré comme l'homme le plus puissant du Liban. L'armée israélienne n'a pas confirmé cette information.

Mais un responsable du Hezbollah a affirmé sous le couvert de l'anonymat que le contact avec Hachem Safieddine était "perdu" depuis vendredi.

Depuis octobre 2023, plus de 2.000 personnes ont été tuées au Liban, dont plus d'un millier depuis l'intensification des frappes israéliennes le 23 septembre, selon les autorités. Environ 1,2 million de personnes ont été déplacées.

"On est à la rue depuis 13 jours", a déclaré Salma Salmane, 30 ans, qui a fui la banlieue sud vers le centre de Beyrouth. "On vit un cauchemar sans fin."

"Honte" 

Dans la bande de Gaza, affamée et ravagée par 12 mois de guerre, la Défense civile a fait état dimanche de 21 morts dans une frappe israélienne sur une mosquée transformée en abri pour des déplacés à Deir al-Balah (centre).

L'armée israélienne a expliqué avoir "mené une frappe précise sur des terroristes du Hamas qui opéraient dans un centre de commandement (...) dans une structure qui servait auparavant de mosquée".

Depuis un an, 41.825 personnes ont été tuées dans le territoire dévasté, selon des chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas publiés samedi, et ne prenant donc pas en compte cette dernière frappe. Ces données sont jugées fiables par l'ONU.

Le président français Emmanuel Macron a demandé samedi d'arrêter les livraisons à Israël d'armes servant à Gaza, suscitant la colère du Premier ministre israélien.

Les échanges ont rapidement pris des allures de crise entre les deux pays. A un tel niveau que l'Elysée a publié samedi soir une mise au point assurant que la France "est l'amie indéfectible d'Israël" et déplorant les mots "excessifs" de Benjamin Netanyahu.

"Honte", avait répliqué le dirigeant israélien, à l'adresse du président français et des autres Occidentaux appelant à des embargos d'armes contre son pays.

Le Qatar, un médiateur clé dans les pourparlers sur un cessez-le-feu à Gaza, a estimé que la déclaration de M. Macron était "un pas important et apprécié vers l'arrêt de la guerre ", tandis que la Jordanie a salué l'appel du dirigeant français.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a jugé de son côté "profondément dérangeantes" les informations sur des frappes israéliennes qui auraient touché "des installations sanitaires et du personnel hospitalier" au Liban.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé de son côté à mettre fin aux "violences choquantes" et à "l'effusion de sang" à Gaza et au Liban.


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Short Url
  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".


Liban: incursion israélienne dans un village frontalier, un employé municipal tué

Un employé municipal a été tué jeudi, selon le ministère libanais de la Santé, lors d'une incursion israélienne nocturne dans un village du sud du Liban, confirmée par Israël qui a affirmé agir contre le Hezbollah pro-iranien. (AFP)
Un employé municipal a été tué jeudi, selon le ministère libanais de la Santé, lors d'une incursion israélienne nocturne dans un village du sud du Liban, confirmée par Israël qui a affirmé agir contre le Hezbollah pro-iranien. (AFP)
Short Url
  • En vertu d'un cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce pays a retiré ses troupes du sud du Liban mais continue d'occuper cinq points sur le territoire libanais, frontalier du nord d'Israël
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BEYROUTH: Un employé municipal a été tué jeudi, selon le ministère libanais de la Santé, lors d'une incursion israélienne nocturne dans un village du sud du Liban, confirmée par Israël qui a affirmé agir contre le Hezbollah pro-iranien.

En vertu d'un cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce pays a retiré ses troupes du sud du Liban mais continue d'occuper cinq points sur le territoire libanais, frontalier du nord d'Israël.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".

L'armée israélienne a confirmé avoir mené cette incursion, affirmant qu'elle intervenait dans le cadre de ses "activités visant à détruire une infrastructure terroriste" du Hezbollah.

Elle a ajouté que l'unité avait "repéré un suspect à l'intérieur du bâtiment" de la municipalité et ouvert le feu après avoir identifié "une menace directe" sur les soldats.

L'incident "fait l'objet d'une enquête", selon l'armée.

Dans un autre village frontalier, Adaissé, une unité israélienne a dynamité un bâtiment servant à abriter des cérémonies religieuses, selon l'Ani.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Mardi, le porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, Jeremy Laurence, a indiqué que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour qu'il livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

Le mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, qui regroupe outre le Liban et Israël, les Etats-Unis, la France et l'ONU, s'est réuni mercredi dans la localité frontalière de Naqoura, qui abrite le quartier général des forces de l'ONU.

L'émissaire américaine Morgan Ortagus a déclaré au cours de la réunion que "l'armée libanaise doit à présent exécuter entièrement son plan" visant à "placer toutes les armes sous le contrôle de l'Etat d'ici la fin de l'année".


Soudan: l'ONU appelle à mettre un terme au siège d'El-Facher après une tuerie dans une maternité

Short Url
  • Le chef des paramilitaires soudanais Mohamed Daglo a reconnu mercredi soir une "catastrophe" dans la ville, assurant: "La guerre nous a été imposée"
  • Antonio Guterres s'est dit "gravement préoccupé par l'escalade militaire récente" à El-Facher, appelant à "mettre un terme immédiatement au siège et aux hostilités"

PORT-SOUDAN: Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé jeudi à mettre un terme à l'"escalade militaire" au Soudan, après le meurtre de plus de 460 personnes dans une maternité à El-Facher, ville clé prise par les forces paramilitaires.

Les informations se multiplient sur des exactions massives depuis que les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires) ont pris dimanche, après 18 mois de siège, cette dernière grande ville qui échappait à leur contrôle dans la vaste région du Darfour, où "les massacres continuent" selon des images satellite analysées par le Humanitarian Research Lab (HRL) de l'université Yale.

Le chef des paramilitaires soudanais Mohamed Daglo a reconnu mercredi soir une "catastrophe" dans la ville, assurant: "La guerre nous a été imposée".

Antonio Guterres s'est dit "gravement préoccupé par l'escalade militaire récente" à El-Facher, appelant à "mettre un terme immédiatement au siège et aux hostilités".

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est dite "consternée par les informations faisant état du meurtre tragique de plus de 460 patients et accompagnateurs à la maternité saoudienne d'El-Facher". Selon l'institution, cette maternité était le seul hôpital encore partiellement opérationnel dans la ville.

Après la prise d'El-Facher à leurs rivaux, l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane, les FSR contrôlent désormais l'ensemble du Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan couvrant le tiers du pays.

Les communications satellite restent coupées -sauf pour les FSR qui contrôlent le réseau Starlink-, les accès d'El-Facher restent bloqués malgré les appels à ouvrir des corridors humanitaires. Dans ce contexte, il est extrêmement compliqué de joindre des sources locales indépendantes.

Maîtres du Darfour 

"Plus de 2.000 civils ont été tués au cours de l'invasion de la milice (des FSR) à El-Facher, ciblant les mosquées et les volontaires du Croissant-Rouge", a pour sa part affirmé Mona Nour Al-Daem, chargée de l'aide humanitaire au gouvernement pro-armée.

A El-Facher, le comité de résistance local, qui documente les exactions depuis le début du conflit, a rapporté mercredi soir avoir entendu des tirs dans l'ouest de la ville, "où quelques soldats restants combattent avec (...) ténacité".

Depuis dimanche, plus de 36.000 personnes ont fui les violences, majoritairement vers la périphérie d'El-Facher et vers Tawila, cité située à 70 km plus à l'ouest et qui était déjà la plus importante zone d'accueil du Soudan, selon l'ONU, avec plus de 650.000 déplacés.

De rares images de l'AFP en provenance de Tawila montrent des déplacés portant leurs affaires sur leur dos ou sur leur tête. Certains montent des tentes, d'autres, parfois blessés, sont assis dans des conditions précaires.

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a alerté sur le "risque croissant d'atrocités motivées par des considérations ethniques" en rappelant le passé du Darfour, ensanglanté au début des années 2000 par les massacres et les viols des milices arabes Janjawid, dont sont issues les FSR, contre les tribus locales Massalit, Four ou Zaghawa.

"Unité" 

Les FSR, qui ont installé au Darfour une administration parallèle, contrôlent désormais l'ouest du Soudan et certaines parties du sud, avec leurs alliés. L'armée contrôle le nord, l'est et le centre du troisième plus vaste pays d'Afrique, ravagé par plus de deux ans de guerre.

Des experts craignent une nouvelle partition du Soudan, après l'indépendance du Soudan du Sud en 2011. Mais le chef des FSR a affirmé mercredi que la prise complète du Darfour par ses forces favoriserait "l'unité" du pays.

"La libération d'El-Facher est une opportunité pour l'unité du Soudan et nous disons : l'unité du Soudan par la paix ou par la guerre", a déclaré M. Daglo mercredi.

Les pourparlers menés depuis plusieurs mois par le groupe dit du "Quad", qui réunit les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes Unis et l'Arabie saoudite, sont restés dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Leurs propositions de trêve se heurtent, selon lui, "à l'obstructionnisme continu" du pouvoir de M. Burhane, qui a refusé en septembre une proposition prévoyant à la fois son exclusion et celle des FSR de la transition politique post-conflit.