Liban: les habitants de Baalbeck fuient en masse après un appel israélien à évacuer

C'est la première fois que toute la ville de Baalbeck et ses environs sont concernés par un ordre d'évacuation depuis le début des frappes intensives israéliennes sur le Liban le 23 septembre. (AFP)
C'est la première fois que toute la ville de Baalbeck et ses environs sont concernés par un ordre d'évacuation depuis le début des frappes intensives israéliennes sur le Liban le 23 septembre. (AFP)
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Publié le Mercredi 30 octobre 2024

Liban: les habitants de Baalbeck fuient en masse après un appel israélien à évacuer

  • "Pour votre sécurité et celle de votre famille, vous devez évacuer immédiatement vos habitations et vous déplacer hors de la ville et des villages", a écrit sur X le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adraee
  • Des voitures de la Défense civile ont sillonné la ville, qui abrite un site classé au patrimone de l'Unesco, appelant par haut-parleurs les habitants à partir, selon le correspondant de l'AFP.

BAALBECK: Des habitants de Baalbeck fuient en masse mercredi la ville millénaire de l'est du Liban, après un appel à évacuer lancé par l'armée israélienne, a rapporté un correspondant de l'AFP sur place.

L'armée israélienne a appelé les habitants de Baalbeck et plusieurs localités environnantes dans l'est du Liban à évacuer, disant vouloir mener des opérations militaires contre des installations du mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah dans la zone.

C'est la première fois que toute la ville de Baalbeck et ses environs sont concernés par un ordre d'évacuation depuis le début des frappes intensives israéliennes sur le Liban le 23 septembre.

"Pour votre sécurité et celle de votre famille, vous devez évacuer immédiatement vos habitations et vous déplacer hors de la ville et des villages", a écrit sur X le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adraee, à côté d'une carte indiquant les routes à emprunter pour l'évacuation.

 

Le Hezbollah annonce avoir lancé des drones d'attaque sur une base militaire au sud de Haïfa en Israël

Le Hezbollah libanais a annoncé mercredi avoir lancé "une escadrille de drones d'attaque" contre une base militaire proche de Haïfa dans le nord d'Israël.

Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a affirmé que cette attaque contre une base militaire dans le sud de la ville de Haïfa intervenait "en riposte aux agressions et aux massacres"au Liban, où plus de 1.700 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes depuis plus d'un mois.

 

Des voitures de la Défense civile ont sillonné la ville, qui abrite un site classé au patrimone de l'Unesco, appelant par haut-parleurs les habitants à partir, selon selon le correspondant de l'AFP.

Dans une atmosphère de panique, les habitants quittaient à la hâte la ville, les voitures chargées de matelas, sans savoir où aller.

"La ville est presque vide", a indiqué le correspondant.

Au moins 60 personnes ont été tuées lundi dans plusieurs raids israéliens sur l'est du Liban, selon le ministère de la Santé libanais.

Les raids ont touché 12 localités de la région de Baalbeck et la plaine de la Békaa, des fiefs du Hezbollah.

Plus de 1.750 personnes ont été tuées dans les frappes israéliennes au Liban depuis le 23 septembre, selon un décompte de l'AFP basé sur les données du ministère libanais de la Santé.

L'armée israélienne appelle la population à évacuer la région de Nabatiyé dans le sud

L'armée israélienne a appelé mercredi les habitants de la région de Nabatiyé, dans le sud du Liban, à évacuer avant des opérations militaires contre des installations du mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah dans la zone.

"Pour votre sécurité, vous devez évacuer immédiatement vos maisons et vous déplacer au nord de la rivière Awali", a averti sur X un porte-parole de l'armée en langue arabe Avichay Adraee, alors que l'agence de presse officielle libanaise (Ani) a fait état d'une série de frappes israéliennes sur la ville de Nabatiyé.

 


Frappes israéliennes au Qatar: réunion extraordinaire des dirigeants arabes et musulmans à Doha

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
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  • Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha
  • "Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani

DOHA: Un sommet convoqué en urgence, face à une situation inédite: les principaux dirigeants arabes et musulmans se réunissent ce lundi à Doha dans un rare moment d'unité, après les frappes israéliennes sans précédent ayant visé la semaine dernière des membres du Hamas au Qatar.

Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

"Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA.

Selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP, la cinquantaine de pays représentés devraient dénoncer l'attaque israélienne en soulignant qu'elle mettait en péril les efforts de normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.

Israël et les États-Unis, son principal allié, cherchent à étendre les accords d'Abraham qui ont vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, reconnaître Israël en 2020.

"Pas que des discours" 

L'attaque israélienne et "la poursuite des pratiques agressives d'Israël, notamment les crimes de génocide, le nettoyage ethnique, la famine et le blocus, ainsi que les activités de colonisation et d'expansion minent les perspectives de paix et de coexistence pacifique dans la région", affirme le texte.

Elles "menacent tout ce qui a été accompli sur la voie de l'établissement de relations normales avec Israël, y compris les accords existants et futurs", ajoute-il.

Le projet souligne également "le concept de sécurité collective (...) et la nécessité de s'aligner pour faire face aux défis et menaces communs".

Avant l'ouverture du sommet, le président iranien Massoud Pezeshkian a exhorté les pays musulmans à rompre "leurs liens avec ce régime factice", en référence à Israël.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations dans la communauté internationale, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington. Ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio est en ce moment en visite à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes sur le Qatar -, pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien, lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois.

"Beaucoup de gens attendent des actes, pas que des discours. Nous avons épuisé toutes les formes de rhétorique. Il faut désormais passer à l'action", a commenté le chercheur saoudien Aziz Alghashian au sujet du sommet.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a également annoncé une réunion en urgence ce mardi pour débattre des frappes israéliennes au Qatar.

Un sommet exceptionnel du Conseil de coopération du Golfe est également prévu lundi à Doha, selon l'agence de presse saoudienne SPA.


Le navire humanitaire des Émirats arabes unis pour Gaza arrive en Égypte

Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
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  • La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées
  • En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte

DUBAI : Le navire humanitaire Hamdan des Émirats arabes unis, qui a quitté le port de Khalifa le 30 août, est arrivé au port d'Al-Arish, en Égypte, où des denrées alimentaires et des fournitures médicales seront déchargées puis livrées aux habitants de la bande de Gaza assiégée.

Le navire, qui fait partie de l'initiative humanitaire "Operation Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis pour Gaza, qui fournit une aide essentielle par le biais de convois terrestres, d'expéditions maritimes et de largages aériens, a été chargé de 7 000 tonnes de nourriture, de matériel médical et d'aide d'urgence, a rapporté l'agence de presse nationale WAM.

La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées.

Les Émirats ont jusqu'à présent envoyé 20 navires d'aide à Gaza et ont livré environ 90 000 tonnes d'aide humanitaire, pour un coût de 1,8 milliard de dollars, depuis le lancement de l'opération "Chivalrous Knight 3".

En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte. Le pipeline a une capacité d'environ 2 millions de gallons par jour et pourrait desservir plus d'un million de personnes.


L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis visite le bureau de l'attaché militaire à Washington

L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
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  • La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché militaire
  • Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire

RIYADH : La princesse Reema bint Bandar, ambassadrice saoudienne aux Etats-Unis, a visité lundi le bureau de l'attaché militaire saoudien à Washington.

La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché au cours de sa visite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire.

La princesse Reema a été reçue par le ministre adjoint saoudien de la Défense pour les affaires exécutives, Khaled Al-Biyari, qui est en visite officielle à Washington, ainsi que par l'attaché militaire saoudien à Washington et Ottawa, le général de division Abdullah bin Khalaf Al-Khathami, et les chefs des départements de l'attaché.