Le pavillon saoudien de la COP29 présente les dernières solutions en matière de climat

Une table ronde au pavillon saoudien lors de la COP29 (AN Photo)
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Une table ronde au pavillon saoudien lors de la COP29 (AN Photo)
Une table ronde au pavillon saoudien lors de la COP29 (AN Photo)
Les efforts de l'Arabie saoudite en matière de décarbonisation ont été présentés au pavillon saoudien lors de la COP29 (AN Photo)
Les efforts de l'Arabie saoudite en matière de décarbonisation ont été présentés au pavillon saoudien lors de la COP29 (AN Photo)
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Publié le Mercredi 20 novembre 2024

Le pavillon saoudien de la COP29 présente les dernières solutions en matière de climat

  • Les leaders du secteur de l'énergie et les décideurs politiques explorent les technologies de pointe et proposent des points de vue d'experts.
  • Le pavillon témoigne de l'engagement du Royaume à relever le défi climatique mondial.

BAKOU : le pavillon saoudien s'est imposé comme un pôle de collaboration et d'innovation lors des négociations sur le climat de la COP29, reflétant les efforts considérables déployés par le Royaume pour lutter contre le changement climatique et favoriser la réalisation des objectifs de développement durable.

Une série de tables rondes et d'interventions d'experts au pavillon ont souligné l'engagement de l'Arabie saoudite à faire progresser les solutions climatiques.

Des leaders du secteur de l'énergie, des décideurs politiques et des professionnels ont participé aux sessions pour échanger des idées et explorer des technologies de pointe.

Les tables rondes ont exploré les initiatives clés en matière de climat, et l'une des sessions les plus marquantes, « Le rôle des normes internationales dans la lutte contre le changement climatique », s'est penchée sur la manière dont les normes mondiales peuvent être adaptées pour répondre aux circonstances nationales.

Les experts ont discuté de l'importance d'aligner les cadres internationaux pour soutenir efficacement l'action climatique dans les différentes régions.

Une autre session, intitulée « Advancing Innovative Carbon Utilization Technologies to Achieve Climate Ambitions », s'est concentrée sur la conversion du dioxyde de carbone en produits de valeur. Les participants ont mis en avant des solutions techniques pour la gestion du carbone, notamment le développement de technologies de capture et d'utilisation du carbone, et ont discuté des défis mondiaux de la décarbonisation.

L'avenir de l'hydrogène en tant que source d'énergie propre a également été débattu, le Royaume ayant réaffirmé son engagement à parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2060.

S'adressant à Arab News, Renad Aldebasi, spécialiste du carbone au ministère de l'Énergie, a décrit les efforts déployés par le Royaume dans le cadre du programme d'économie circulaire du carbone.

« Ce programme, fondé sur les quatre R - réduire, réutiliser, recycler et éliminer - nous guide vers des émissions nettes nulles d'ici à 2060. Notre centre de capture et de séquestration du carbone, de classe mondiale, s'agrandira pour capturer 44 millions de tonnes de CO2 par an d'ici à 2035 », a déclaré M. Aldebasi.

Le leadership et la collaboration ont également été mis à l'honneur, l'Assemblée des leaders saoudiens de l'énergie ayant joué un rôle central et mené des discussions sur les politiques, les partenariats et les infrastructures.

Elle a notamment permis à l'Arabie saoudite de mieux faire entendre sa voix dans les dialogues mondiaux sur l'énergie.

Nasser Al-Ghamdi, PDG du Centre saoudien pour l'efficacité énergétique, a souligné les progrès réalisés par le Royaume en matière d'amélioration de l'efficacité énergétique.

« Depuis 2010, nous avons réalisé d'importants gains d'efficacité, notamment une amélioration de 57 % des systèmes CVC (chauffage, ventilation et climatisation) et une amélioration de 28 % de l'économie de carburant dans les transports. D'ici 2030, nous souhaitons économiser l'équivalent d'un million de barils de pétrole par jour », a-t-il déclaré.

Abeer Alharbi, chef de projet au ministère de l'Énergie, a présenté les progrès réalisés dans le domaine des énergies renouvelables.

« Le programme national d'énergie renouvelable de l'Arabie saoudite vise à répondre à 50 % de la demande d'électricité grâce aux énergies renouvelables d'ici à 2030. Avec 6,2 GW déjà opérationnels, nous établissons des références mondiales, notamment en atteignant des coûts records pour l'énergie solaire et éolienne », a déclaré M. Alharbi.

Des partenariats régionaux et mondiaux ont également été scellés lors de la COP29.

En marge des discussions de Bakou, l'Arabie saoudite a signé un programme exécutif commun avec l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan et l'Ouzbékistan afin de renforcer la coopération dans le domaine des énergies renouvelables. Ce programme se concentre sur l'interconnexion des réseaux électriques régionaux, l'intégration des projets d'énergie renouvelable et la promotion d'opportunités d'investissement communes. Les accords avec ACWA Power font progresser les initiatives en matière de stockage d'énergie par batterie et d'énergie éolienne en mer, en particulier dans la région de la mer Caspienne.

La COP29 continue de fournir à l'Arabie saoudite une plateforme pour partager sa vision et ses initiatives, soulignant ainsi l'engagement du Royaume à relever l'un des défis mondiaux les plus pressants de notre époque.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu annonce l'envoi d'un représentant israélien pour une rencontre avec des responsables au Liban

Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
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  • M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban"
  • Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi l'envoi d'un représentant pour une rencontre avec des responsables politiques et économiques au Liban, "première tentative pour établir une base de relations et de coopération économique entre Israël et le Liban".

M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban", indique un communiqué de son bureau.

Le texte ne précise pas quand cette rencontre doit avoir lieu.

Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban.

Accusant le mouvement islamiste Hezbollah de violer le cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an en se réarmant dans le sud du pays, l'armé israélienne a multiplié les frappes sur le sud du Liban la semaine dernière sur ce qu'elle a présenté comme des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

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  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
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  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.