Le président Aoun: Le Liban apprécie le soutien de l'Arabie saoudite à sa stabilité

Le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, vice-gouverneur de Riyad, a reçu le président libanais Joseph Aoun à son arrivée à l'aéroport international du roi Khaled. (SPA)
Le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, vice-gouverneur de Riyad, a reçu le président libanais Joseph Aoun à son arrivée à l'aéroport international du roi Khaled. (SPA)
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Publié le Mardi 04 mars 2025

Le président Aoun: Le Liban apprécie le soutien de l'Arabie saoudite à sa stabilité

  • Le président Aoun a exprimé sa gratitude pour le rôle joué par le Royaume dans le soutien à la stabilité, à la sécurité et au fonctionnement des institutions libanaises
  • Le prince héritier Mohammed ben Salmane a reçu M. Aoun au palais Al-Yamamah à Riyad lors d'une cérémonie officielle

BEYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a déclaré, lundi, que sa visite en Arabie saoudite était l'occasion de réaffirmer la profondeur des liens entre les deux nations.

Il a exprimé sa gratitude pour le rôle joué par le Royaume dans le soutien à la stabilité, à la sécurité et au fonctionnement des institutions libanaises, ainsi que pour les diverses formes d'assistance fournies par Riyad.

Le prince héritier Mohammed ben Salmane a reçu M. Aoun au palais Al-Yamamah à Riyad lors d'une cérémonie officielle.

Les deux hommes ont discuté des dernières évolutions au Liban et dans la région, ainsi que des moyens de renforcer les relations bilatérales.

M. Aoun, qui effectue son premier voyage à l'étranger en tant que président, espère que les discussions avec le prince héritier renforceront davantage la coopération entre les deux nations.

Le président libanais a déclaré que c'était «l'occasion d'exprimer notre gratitude au Royaume pour avoir accueilli des Libanais qui sont venus il y a des années et qui ont contribué à son développement urbain et économique».

M. Aoun est arrivé à l'aéroport international du roi Khaled de Riyad dans l'après-midi, accompagné du ministre des Affaires étrangères, Youssef Raji.

M. Aoun et sa délégation doivent se rendre au Caire mardi pour participer au sommet arabe extraordinaire.

À Beyrouth, le Premier ministre Nawaf Salam a souligné, lors de sa visite à Dar ql-Fatwa et de sa rencontre avec le Grand Mufti Cheikh Abdul Latif Deryan, que le gouvernement avait engagé des réformes au Liban à la suite du vote de confiance de la semaine dernière.

M. Salam a déclaré que tout serait mis en œuvre pour mettre fin aux opérations militaires israéliennes au Liban et que «les citoyens connaîtront un nouveau niveau de performance et de services gouvernementaux dans les mois à venir».

«Notre principale préoccupation sera le bien-être du peuple libanais, l'allègement de ses charges, le rétablissement du Liban dans son rôle de leader et le développement des meilleures relations avec les frères arabes et les nations amies attachées à l'État du Liban, à ses institutions et à son peuple.»

M. Salam a déclaré que le gouvernement donnerait la priorité aux questions essentielles «en mettant l'accent sur les conditions de vie, ainsi que sur les questions essentielles telles que l'eau, l'électricité, les routes et la situation économique, sociale et financière, en particulier les fonds des déposants».

Il a souligné que «le gouvernement garantira la justice dans tous les cas, nommera les personnes les plus qualifiées pour occuper les postes vacants, maintiendra l'équilibre et protégera les droits de chacun».

Il s'est engagé à s'occuper «du sort des détenus qui n'ont pas été jugés depuis des années, dont certains ont dépassé la durée de leur procès, en particulier les détenus dits islamistes. La justice doit finir par prévaloir, les délinquants doivent être punis et les innocents libérés».

Le ministère de l'Intérieur a renforcé les mesures de sécurité pour maintenir l'ordre public et assurer la sécurité des citoyens après une réunion de sécurité présidée par le ministre de l'Intérieur Ahmad al-Hajjar lundi, soulignant l'importance de la coordination entre les agences de sécurité.

Dimanche soir, Bourj al-Barajneh a été le théâtre d'une fusillade qui a entraîné la mort d'une personne non impliquée dans l'altercation.

Le maire de Bourj al-Barajneh, Atef Mansour, a déclaré que Mohammed Wissam al-Itawi avait été tué par des tirs échangés entre gangs.

M. Mansour a appelé l'État à travailler «par l'intermédiaire de son appareil de sécurité pour trouver une solution immédiate et décisive à ces dangereux actes récurrents d'anarchie».

Ces attaques coûtent la vie à des innocents en raison des affrontements entre gangs impliqués dans le vol, la drogue et la violence, a-t-il déclaré.

«Il est urgent d'agir rapidement et d'une main de fer pour mettre fin à cette menace», a-t-il ajouté.

«Il est temps de mettre fin à cette situation en déployant efficacement l'armée et les forces de sécurité intérieure pour protéger les citoyens. C'est une exigence partagée par tous, sans exception.»

«Tout le monde demande que les rues soient sécurisées et que les criminels corrompus soient confrontés. Les citoyens ne peuvent plus tolérer cette anarchie et la destruction des biens par les hors-la-loi.»

«Les citoyens doivent sentir la présence de l'État et sa capacité à les protéger des gangs armés violents qui n'ont aucun respect pour la vie humaine. L'État est la seule entité capable d'assurer la sécurité de ses citoyens dans tout le Liban et de les protéger de cette dure réalité», a ajouté le maire.

Récemment, le long de la frontière sud, un citoyen libanais a été blessé par des tirs israéliens alors qu'il tentait d'inspecter sa maison dans la ville frontalière de Kfar Kila.

L'armée israélienne, qui reste positionnée sur cinq collines libanaises stratégiques, a érigé une nouvelle barrière de terre sur la route menant à la ville d'Odaisseh afin d'empêcher les habitants d'accéder à leurs propriétés.

De plus, les soldats israéliens ont effectué une incursion dans la plaine frontalière d'Al-Abbassieh, détenant un fermier qui travaillait sur ses terres, avant de le relâcher.

Ceci survient après que les forces israéliennes ont ouvert le feu sur un groupe de citoyens voyageant sur la route Odaisseh-Kfar Kila dimanche soir.

Lundi matin, un drone militaire israélien a survolé Mansouri et Byout al-Saiyad dans le district de Tyr, diffusant un enregistrement audio accusant le Hezbollah d'entraver l'application par l'armée libanaise de la résolution 1701 de l'ONU.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël et le Hamas restent inflexibles, mais Washington presse pour un cessez-le-feu à Gaza

Le président de la Chambre des représentants américaine Mike Johnson (R) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'adressent à la presse lors de leur rencontre au Capitole à Washington, DC, le 8 juillet 2025. (Photo par Jim WATSON / POOL / AFP)
Le président de la Chambre des représentants américaine Mike Johnson (R) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'adressent à la presse lors de leur rencontre au Capitole à Washington, DC, le 8 juillet 2025. (Photo par Jim WATSON / POOL / AFP)
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  • Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré avoir axé ses discussions avec Donald Trump sur la volonté d'Israël d'éliminer le Hamas, un leitmotiv répété depuis 21 mois.
  • Ces pourparlers indirects entre Israël et le mouvement islamiste palestinien se sont poursuivis mercredi pour le quatrième jour consécutif à Doha.

JERUSALEM : Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré avoir axé ses discussions avec Donald Trump sur la volonté d'Israël d'éliminer le Hamas, un leitmotiv répété depuis 21 mois. Des sources palestiniennes déplorent toutefois une impasse dans les négociations en vue d'une trêve à Gaza.

Ces pourparlers indirects entre Israël et le mouvement islamiste palestinien se sont poursuivis mercredi pour le quatrième jour consécutif à Doha.

Mardi, l'envoyé spécial du président américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait dit espérer un accord « d'ici à la fin de la semaine » sur une trêve de 60 jours accompagnée d'une libération d'otages, mais le Qatar, l'un des trois pays médiateurs, avait estimé que les discussions allaient « prendre du temps ».

Selon un responsable palestinien proche des négociations, la délégation israélienne refuserait « d'accepter la libre circulation de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza » et de retirer ses soldats des zones où ils sont installés depuis le mois de mars. 

« La délégation israélienne se contente principalement d'écouter plutôt que de négocier, ce qui reflète la politique actuelle de Netanyahou consistant à faire obstruction », a ajouté une autre source palestinienne.

« Il y a eu un échange de points de vue, mais aucune avancée », a-t-elle ajouté.

De précédentes négociations avaient fini par s'enliser, Israël et le Hamas se rejetant mutuellement la responsabilité de cet échec.

Dans un message publié après sa deuxième rencontre en 24 heures avec Donald Trump, mardi à Washington, Benjamin Netanyahu a réaffirmé les objectifs d'Israël : « La libération de tous nos otages, vivants ou morts, et l'élimination des capacités militaires et gouvernementales du Hamas, afin que Gaza ne constitue plus jamais une menace pour Israël. »

« Nous nous sommes concentrés sur les efforts visant à libérer nos otages », a-t-il ajouté, alors qu'il est critiqué dans son pays pour son manque de résultats sur cette question.

Mardi, un responsable du Hamas, Izzat al-Risheq, avait déclaré que M. Netanyahu n'était pas en phase avec « la réalité ». « Gaza ne se rendra pas… et c'est la résistance qui imposera les conditions », a affirmé ce responsable, qui n'est pas membre de l'équipe de négociation. 

Selon M. Witkoff, le projet d'accord prévoit le retour de dix otages vivants détenus par des groupes armés palestiniens depuis l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, ainsi que de neuf otages décédés.

Donald Trump a intensifié la pression sur Benjamin Netanyahu pour qu'il parvienne à un accord qui pourrait mettre fin à la guerre. « C'est une tragédie. Je veux trouver une solution, il veut trouver une solution, et je pense que l'autre partie (le Hamas) le veut aussi », a-t-il déclaré mardi. 

Mais les points de blocage subsistent.

Lundi soir, M. Netanyahu a affirmé qu'Israël conserverait « toujours » le contrôle de la sécurité à Gaza.

Le Hamas a insisté à de nombreuses reprises sur le fait qu'il exigeait le retrait israélien du territoire palestinien, des garanties sur la poursuite du cessez-le-feu et la reprise en main de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues. 


Cinq membres d'équipage secourus après l'attaque d'un navire au large du Yémen

Cinq membres d'équipage d'un navire marchand attaqué lundi au large des côtes tenues par les Houthis au Yémen ont été secourus, a annoncé mercredi un organisme de surveillance maritime. (Reuters)
Cinq membres d'équipage d'un navire marchand attaqué lundi au large des côtes tenues par les Houthis au Yémen ont été secourus, a annoncé mercredi un organisme de surveillance maritime. (Reuters)
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  • Cinq membres d'équipage d'un navire marchand attaqué lundi au large des côtes tenues par les Houthis au Yémen ont été secourus
  • Les autorités philippines avaient précisé auparavant que 21 des 22 membres d'équipage étaient des Philippins. "Les opérations de recherche et de sauvetage ont commencé dans la nuit

DUBAI: Cinq membres d'équipage d'un navire marchand attaqué lundi au large des côtes tenues par les Houthis au Yémen ont été secourus, a annoncé mercredi un organisme de surveillance maritime.

Les autorités philippines avaient précisé auparavant que 21 des 22 membres d'équipage étaient des Philippins. "Les opérations de recherche et de sauvetage ont commencé dans la nuit. Cinq membres d'équipage ont été secourus et les recherches se poursuivent pour retrouver les autres", a indiqué l'United Kingdom Maritime Trade Operations (UKMTO), un service géré par la Royal Navy britannique.

La société de sécurité britannique Ambrey a indiqué à l'AFP que le navire, le MV Eternity C, avait coulé.

 

 


L'Arabie saoudite conserve sa première place dans le classement mondial de la cybersécurité pour 2025

L'Arabie saoudite a conservé sa place de premier pays en matière de cybersécurité mondiale, selon l'édition de cette année du World Competitiveness Yearbook de l'International Institute for Management Development. (Photo Fournie)
L'Arabie saoudite a conservé sa place de premier pays en matière de cybersécurité mondiale, selon l'édition de cette année du World Competitiveness Yearbook de l'International Institute for Management Development. (Photo Fournie)
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  • La stratégie nationale de transformation numérique contribue à propulser le Royaume à l'avant-garde des normes internationales, selon des responsables.
  • L'Arabie saoudite est citée comme nation "modèle" de niveau 1 par l'agence spécialisée des Nations unies, ce qui souligne encore sa position dans le monde.

RIYAD : L'Arabie saoudite a conservé sa position de premier pays en matière de cybersécurité mondiale, selon l'édition de cette année du World Competitiveness Yearbook de l'International Institute for Management Development.

Le classement de l'indicateur de cybersécurité reflète ce que les responsables décrivent comme un soutien continu de la part des dirigeants du pays, notamment le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman.

Les responsables ont ajouté que la stratégie nationale de transformation numérique des dirigeants a contribué à propulser le Royaume au premier rang des références internationales.

Ils ont également déclaré que les réalisations du Royaume en matière de cybersécurité découlent d'une stratégie globale et à long terme qui équilibre la sécurité nationale avec le développement économique et technologique.

L'Arabie saoudite a également été désignée comme nation "modèle" de niveau 1 dans le Global Cybersecurity Index 2024 publié par l'Union internationale des télécommunications des Nations unies, ce qui souligne encore sa position internationale.

L'Autorité nationale de cybersécurité, principal organe de supervision des questions de cybersécurité, et la Saudi Information Technology Company, qui est son partenaire technique et stratégique, sont au cœur de ce modèle.

Ensemble, ces institutions ont contribué à renforcer les cyberdéfenses nationales, à localiser les technologies clés et à étendre la collaboration tant au niveau national qu'international.

La NCA, qui fait office de point de référence national pour toutes les questions relatives à la cybersécurité, a pour mission de renforcer la résilience numérique du Royaume en protégeant les infrastructures critiques, les secteurs clés et les services gouvernementaux.

Elle est également chargée de définir des politiques, des cadres et des normes tout en encourageant l'innovation, l'investissement et la croissance dans le secteur de la cybersécurité du Royaume.

Ces initiatives s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par l'Arabie saoudite pour créer un environnement numérique sûr et fiable qui favorise la croissance économique et la coopération mondiale. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com