Mahmoud Abbas se dit favorable à la démilitarisation du Hamas, Macron salue des des «engagements concrets et inédits»

Un futur Etat palestinien "n'a aucune intention d'être un Etat militarisé et est prêt à travailler à des arrangements de sécurité au bénéfice de toutes les parties", "dès lors qu'il bénéficie d'une protection internationale", affirme Abbas. (AFP)
Un futur Etat palestinien "n'a aucune intention d'être un Etat militarisé et est prêt à travailler à des arrangements de sécurité au bénéfice de toutes les parties", "dès lors qu'il bénéficie d'une protection internationale", affirme Abbas. (AFP)
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Publié le Jeudi 12 juin 2025

Mahmoud Abbas se dit favorable à la démilitarisation du Hamas, Macron salue des des «engagements concrets et inédits»

  • Mahmoud Abbas se dit aussi "prêt à inviter des forces arabes et internationales à se déployer dans le cadre d'une mission de stabilisation/protection avec un mandat du Conseil de sécurité"
  • Un futur Etat palestinien "n'a aucune intention d'être un Etat militarisé et est prêt à travailler à des arrangements de sécurité au bénéfice de toutes les parties", "dès lors qu'il bénéficie d'une protection internationale", ajoute-t-il

PARIS: Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est dit favorable à ce que le Hamas "dépose ses armes" et "ne dirige plus Gaza" dans le cadre d'un futur Etat palestinien, dans une série d'engagements écrits avant une conférence de l'ONU, a annoncé mardi l'Elysée.

Dans une lettre adressée lundi au président français Emmanuel Macron et au prince héritier saoudien Mohammed ben Salman, qui coprésideront cette conférence sur la solution dite à deux Etats du 17 au 21 juin à New York, Mahmoud Abbas se dit aussi "prêt à inviter des forces arabes et internationales à se déployer dans le cadre d'une mission de stabilisation/protection avec un mandat du Conseil de sécurité".

L'Elysée a salué mardi dans un communiqué des "engagements concrets et inédits, témoignant d'une volonté réelle d'avancer vers la mise en oeuvre de la solution à deux Etats".

Emmanuel Macron, qui sera à New York le 18 juin, veut faire de cette conférence internationale un moment-clé pour relancer cette solution, dont le gouvernement d'Israël ne veut toutefois pas.

Il s'est dit "déterminé" à reconnaître un Etat palestinien, mais a aussi émis plusieurs conditions, dont la "démilitarisation" du Hamas et sa "non-participation" à la gouvernance de cet Etat.

Un futur Etat palestinien "n'a aucune intention d'être un Etat militarisé et est prêt à travailler à des arrangements de sécurité au bénéfice de toutes les parties", "dès lors qu'il bénéficie d'une protection internationale", ajoute-t-il.

"Ce qu'a fait le Hamas le 7 octobre" 2023, "en tuant et en prenant des civils en otage, est inacceptable et condamnable", écrit par ailleurs le président de l'Autorité palestinienne, appelant le mouvement islamiste palestinien à "libérer immédiatement tous les otages et personnes retenues".

L'Elysée salue dans un communiqué des "engagements concrets et inédits, témoignant d'une volonté réelle d'avancer vers la mise en oeuvre de la solution à deux Etats".

La France veut faire de la conférence internationale prévue à l'ONU un moment-clé pour relancer cette solution, dont le gouvernement d'Israël ne veut toutefois pas. Emmanuel Macron, qui sera à New York le 18 juin, se dit "déterminé" à reconnaître un Etat palestinien, potentiellement à cette occasion, mais a aussi émis plusieurs conditions, dont la "démilitarisation" du Hamas et sa "non-participation" à la gouvernance de cet Etat.

Dans sa lettre, Mahmoud Abbas s'engage aussi à nouveau à continuer de réformer l'Autorité palestinienne, et confirme vouloir organiser des "élections présidentielle et législatives d'ici un an", sous "supervision" internationale.

"Nous sommes prêts à prendre toute notre part pour promouvoir un chemin crédible et irréversible vers la fin de l'occupation, et aller vers la concrétisation d'un Etat indépendant et souverain de Palestine et la mise en oeuvre de la solution à deux Etats, dans le cadre d'un calendrier clair et avec des garanties internationales fortes", insiste-t-il.


Le chef du CCG salue l'adoption par l'ONU d'une résolution sur la coopération stratégique

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jasem Albudaiwi, s'est félicité vendredi de l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies d'une résolution historique sur la collaboration entre les organisations. (CCG)
Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jasem Albudaiwi, s'est félicité vendredi de l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies d'une résolution historique sur la collaboration entre les organisations. (CCG)
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  • Jasem Albudaiwi décrit l'accord entre les organisations comme une avancée majeure dans l'approfondissement de la collaboration régionale et internationale.
  • Son adoption témoigne du statut respecté du CCG en tant que partenaire régional proactif dans les efforts visant à soutenir la paix et la sécurité mondiales, ajoute-t-il.

RIYAD : Jasem Albudaiwi, secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), a salué vendredi l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies d'une résolution historique sur la collaboration entre les deux organisations.

Il a décrit cet accord, officiellement intitulé « Coopération entre les Nations unies et le Conseil de coopération du Golfe » et premier du genre, comme une avancée majeure dans l'approfondissement de la collaboration régionale et internationale, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Lundi, cette résolution a été soumise à l'ONU au nom des États membres du CCG par le Koweït, qui assure actuellement la présidence de l'organisation régionale.

M. Albudaiwi a déclaré que son adoption reflète le statut respecté du CCG en tant que partenaire régional proactif dans les efforts visant à soutenir la paix et la sécurité mondiales. Il a ajouté que celle-ci marque une nouvelle phase de partenariat stratégique entre les organisations, soulignée par des plans et des activités concrets visant à renforcer la coopération.

Il a félicité le Koweït pour les efforts diplomatiques déployés lors de la présentation de la résolution à l'ONU à New York, et a déclaré que le succès de celle-ci incarnait l'esprit d'unité au sein du CCG et son engagement à travailler de manière constructive. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre iranien des Affaires étrangères arrive à Istanbul pour la réunion de la Ligue arabe

Les ministres de la Ligue arabe devraient publier une déclaration à l'issue de leur réunion. (Reuters)
Les ministres de la Ligue arabe devraient publier une déclaration à l'issue de leur réunion. (Reuters)
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  • Une quarantaine de diplomates devraient participer à la réunion de l'Organisation de coopération islamique prévue ce week-end.

ISTANBUL : D'après l'agence de presse Tasnim, le ministre iranien des Affaires étrangères est arrivé samedi à Istanbul pour une réunion avec des diplomates de la Ligue arabe, afin de discuter de l'escalade du conflit entre Téhéran et Israël.

Une quarantaine de diplomates devraient participer à la réunion de l'Organisation de coopération islamique (OCI) ce week-end, alors qu'Israël et l'Iran continuent de s'envoyer des missiles.

« Le ministre des Affaires étrangères est arrivé à Istanbul ce matin pour participer à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de coopération islamique », a rapporté Tasnim.

Cette réunion fait suite à la rencontre entre M. Araghchi et ses homologues britannique, français et allemand vendredi à Genève.

« Lors de cette réunion, à la suggestion de l'Iran, la question de l'attaque du régime sioniste contre notre pays sera spécifiquement abordée », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, selon l'agence de presse.

Israël a lancé son offensive aux premières heures du 13 juin, affirmant que l'Iran était sur le point de développer des armes nucléaires, ce qui a déclenché une riposte immédiate de Téhéran, dans le cadre de la pire confrontation jamais enregistrée entre les deux rivaux historiques.

Plus tôt vendredi, M. Araghchi a déclaré que Téhéran était prêt à « envisager à nouveau la voie diplomatique » uniquement si « l'agression israélienne cessait ».

Les ministres de la Ligue arabe devraient publier une déclaration à l'issue de leur réunion, a indiqué l'agence de presse officielle turque Anadolu. 


Le ministre saoudien des Affaires étrangères arrive à Istanbul pour la réunion de l'OCI

Saudi Arabia’s Minister of Foreign Affairs, Prince Faisal bin Farhan, arrived in Istanbul on Friday to take part in the 51st session of the Council of Foreign Ministers of the Organization of Islamic Cooperation. (SPA)
Saudi Arabia’s Minister of Foreign Affairs, Prince Faisal bin Farhan, arrived in Istanbul on Friday to take part in the 51st session of the Council of Foreign Ministers of the Organization of Islamic Cooperation. (SPA)
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  • Cette réunion intervient dans un contexte de tensions accrues dans certaines régions du monde islamique.

ISTANBUL : Le ministre des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite, le prince Faisal bin Farhan, est arrivé vendredi à Istanbul pour participer à la 51e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de coopération islamique (OCI).

Cette réunion de haut niveau, organisée par la Turquie, réunira les ministres des Affaires étrangères des États membres de l'OCI samedi afin de discuter des moyens de renforcer la coopération multilatérale, a rapporté l'agence de presse saoudienne SPA.

L'ordre du jour comprend également des délibérations sur les développements régionaux et leurs implications internationales plus larges, a ajouté l'APS.

Cette réunion intervient dans un contexte de tensions accrues dans certaines régions du monde islamique. Les participants devront aborder les principaux défis géopolitiques et réaffirmer la position collective de l'OCI sur les questions urgentes. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com