L’Arabie officiellement investie pour l’organisation de l’Exposition Universelle 2030

Riyad Expo 2030 représente une priorité nationale, soutenue par l’ensemble des institutions saoudiennes sous l’égide du prince héritier Mohammed ben Salmane, également Premier ministre. (AFP)
Riyad Expo 2030 représente une priorité nationale, soutenue par l’ensemble des institutions saoudiennes sous l’égide du prince héritier Mohammed ben Salmane, également Premier ministre. (AFP)
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Publié le Mercredi 18 juin 2025

L’Arabie officiellement investie pour l’organisation de l’Exposition Universelle 2030

  • Le secrétaire général du BIE, Dmitry Kirkentzis, a salué une initiative capable de rassembler la planète autour d’un dialogue constructif sur l’avenir, « Expo 2030 Riyad offrira une plateforme mondiale pour l’innovation et la coopération. »
  • Cette dernière étape administrative désormais franchie, l’Arabie saoudite entre dans la phase de réalisation concrète d’un projet pensé comme une production collective, véritable laboratoire de coopération mondiale

PARIS: Le Royaume d’Arabie saoudite a franchi un jalon décisif dans la préparation de l’Exposition universelle Riyad Expo 2030, en obtenant, à l’unanimité, l’approbation de son dossier d’enregistrement.

 L’Assemblée générale du Bureau international des expositions (BIE), réunie lors de sa 176e session à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne, a validé cette approbation qui confère désormais au Royaume le statut officiel d’« organisateur » de l’événement mondial, prévu du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031.

Cette approbation finale, qui repose sur la recommandation favorable du Comité exécutif du BIE, ouvre la voie à la phase de mise en œuvre du projet, et constitue une victoire diplomatique et stratégique.

Elle marque l’aboutissement d’un processus de sélection où l’Arabie saoudite avait déjà surpris par une victoire écrasante dès le premier tour de vote en novembre 2023, devançant la Corée du Sud et l’Italie avec plus des deux tiers des voix.

C’est Ibrahim Al-Sultan, président de la Commission royale pour la ville de Riyad, qui a reçu le drapeau officiel du BIE, symbolisant le transfert de responsabilité et le lancement opérationnel du projet.

 Le dossier d’enregistrement, déposé le 7 mars dernier par l’ambassadeur saoudien en France Fahd Al Ruwaili, auprès du secrétaire général du Bureau, Dimitri S. Kirkentzis, comprenait un plan détaillé de l’exposition, précisant les dates, les infrastructures, les dispositions législatives, les mécanismes de financement, ainsi que les principes d’héritage post-exposition.

Dans son discours devant l’Assemblée, Al-Sultan a souligné l’importance de cette étape : « L’approbation du BIE est un moment historique pour le Royaume et pour le monde. Elle reflète la confiance placée dans notre vision et notre capacité de mise en œuvre ».

Il a insisté sur le fait que Riyad Expo 2030 représente une priorité nationale, soutenue par l’ensemble des institutions saoudiennes sous l’égide du prince héritier Mohammed ben Salmane, également Premier ministre.

Le Royaume ambitionne de faire de cette exposition non pas un simple événement, mais une vitrine globale, inclusive, interactive et prospective, rassemblant les idées, les peuples et les innovations. 

Al-Sultan a annoncé la nomination de l’ingénieur Abdulaziz Al-Ghannam en tant que commissaire général, qui sera l’interlocuteur officiel des pays participants.

La philosophie directrice de l'exposition

Le Président directeur général d’Expo Riyad 2030, Talal Al-Marri, a présenté la philosophie directrice de l’exposition, articulée autour du thème « Foresight of Tomorrow » (la prévoyance de demain), déclinée en trois axes majeurs : solutions durables, technologies transformatrices et peuples prospères. 

L’objectif déclaré est d’accélérer la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies tout en s’alignant sur les ambitions de la Vision saoudienne 2030, a-t-il souligné.

La présentation saoudienne, enrichie de deux vidéos immersives, a mis en lumière la dimension inclusive et participative du projet. 

L’exposition est conçue pour accueillir jusqu’à 230 000 visiteurs par jour, avec 81 pavillons nationaux, 200 pavillons via des partenariats, 197 pays invités et 29 organisations internationales, et une attention particulière a été portée à l’accessibilité du site, aux services logistiques, ainsi qu’aux infrastructures durables.

L’un des défis majeurs d’une exposition universelle demeure la gestion de l’après. Consciente de cette problématique, l’Arabie saoudite a intégré dans son plan une réflexion stratégique sur l’héritage du site. 

Le projet est de transformer le lieu de l’exposition en un village international pérenne, ouvert à la culture, aux affaires et à la vie communautaire. 

Les pavillons construits par les pays participants pourraient ainsi devenir des installations permanentes, incarnant les liens durables entre le Royaume et la communauté mondiale.

Une campagne de communication conçue en trois étapes visera à fédérer une communauté internationale de participants, encourager une large fréquentation, tant physique que virtuelle et garantir un rayonnement mondial pour des décennies.

Pour piloter un projet de cette ampleur, l’Arabie saoudite a mis en place une structure de gouvernance à la hauteur de ses ambitions, le Comité suprême de l’Expo, présidé par le prince héritier, regroupe les ministres concernés pour assurer une prise de décision rapide et coordonnée. 

L’Expo 2030 Riyadh Authority est quant à elle l’organisme régulateur officiel chargé de la planification, de la coordination et de l’exécution du projet dans toutes ses dimensions, de la participation des pays à la construction des infrastructures, en passant par la gestion des opérations.

Pour le BIE, cette validation officielle confirme le statut de l’Expo 2030 Riyad comme exposition internationale « enregistrée » et autorise désormais le Royaume à émettre des invitations diplomatiques officielles à tous les pays du monde. 

Le secrétaire général du BIE, Dmitry Kirkentzis, a salué une initiative capable de rassembler la planète autour d’un dialogue constructif sur l’avenir, « Expo 2030 Riyad offrira une plateforme mondiale pour l’innovation et la coopération. »

Cette dernière étape administrative désormais franchie, l’Arabie saoudite entre dans la phase de réalisation concrète d’un projet pensé comme une production collective, véritable laboratoire de coopération mondiale, où chaque pavillon, chaque initiative, chaque voix contribuera à bâtir un futur inclusif et durable.

 


Espagne: amende de 64 millions d'euros contre Airbnb pour avoir publié des annonces de logements interdits

Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays. (AFP)
Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays. (AFP)
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  • L'amende qui vise Airbnb et atteint précisément 64.055.311 euros est "définitive", a précisé dans un communiqué le ministère de la Consommation
  • "Des milliers de familles vivent dans la précarité à cause de la crise du logement, tandis que quelques-uns s'enrichissent grâce à des modèles économiques qui expulsent les gens de chez eux"

MADRID: Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays.

En Espagne, les plateformes de location de courte durée suscitent un vif débat, surtout dans les grandes villes touristiques, où de nombreux habitants leur reprochent de contribuer à la flambée des loyers.

L'amende qui vise Airbnb et atteint précisément 64.055.311 euros est "définitive", a précisé dans un communiqué le ministère de la Consommation, ajoutant que la plateforme basée aux Etats-Unis devait désormais "corriger les manquements constatés en supprimant les contenus illégaux".

"Des milliers de familles vivent dans la précarité à cause de la crise du logement, tandis que quelques-uns s'enrichissent grâce à des modèles économiques qui expulsent les gens de chez eux", a critiqué le ministre de la Consommation, Pablo Bustinduy, cité dans le communiqué.

"Aucune entreprise en Espagne, aussi grande ou puissante soit-elle, n'est au-dessus des lois", a-t-il poursuivi.

L'Espagne a accueilli en 2024 un nombre record de 94 millions de visiteurs, ce qui en fait la deuxième destination touristique dans le monde derrière la France. Ce chiffre pourrait être battu cette année.

Mais si le tourisme est un moteur de l'économie, de nombreux Espagnols dénoncent la congestion des infrastructures, la disparition des commerces traditionnels, remplacés par des boutiques touristiques, et surtout la flambée des loyers, les propriétaires de logements se tournant vers la location touristique, y compris sur Airbnb, nettement plus rentable.

Face à cette poussée de colère, plusieurs régions et municipalités ont annoncé des mesures ces derniers mois, à l'image de la mairie de Barcelone (nord-est), qui a promis de ne pas renouveler les licences de quelque 10.000 appartements touristiques, qui expireront en novembre 2028.

 


La RATP se cherche un ou une présidente

Cette photographie montre le logo de la société française de transports publics RATP, sur un bâtiment à Paris, le 3 mars 2025. (AFP)
Cette photographie montre le logo de la société française de transports publics RATP, sur un bâtiment à Paris, le 3 mars 2025. (AFP)
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  • Après le départ de Jean Castex à la SNCF, l’Élysée s’apprête à nommer rapidement le nouveau président ou la nouvelle présidente de la RATP
  • Plusieurs profils circulent, tandis que la régie fait face à d’importants défis

PARIS: Après le départ de Jean Castex à la SNCF, la RATP se cherche un ou une présidente, dont la nomination pourrait intervenir "rapidement", selon des sources concordantes.

L'annonce se fera par communiqué de l'Elysée en vertu de l'article 13 de la Constitution qui prévoit que le président de la République nomme aux emplois civils et militaires de l'Etat.

Suivront, deux semaines plus tard, deux auditions de l'impétrant devant les sénateurs, puis devant les députés. Les parlementaires ont la possibilité de s'opposer au candidat d'Emmanuel Macron s'ils réunissent trois cinquième de leurs votes cumulés contre le nom choisi par l'Elysée.

En revanche, si le candidat est adoubé par le Parlement, son nom est proposé en conseil d'administration comme nouvel administrateur, puis confirmé dans la foulée par un décret suivant le conseil des ministres.

Depuis l'arrivée de l'ancien Premier ministre Jean Castex à la tête de la SNCF début novembre, les rumeurs se multiplient sur le nom de celui ou celle qui sera chargé de lui succéder aux commandes de la Régie autonome des transports parisiens, vieille dame créée le 21 mars 1948 et désormais plongée dans le grand bain de l'ouverture à la concurrence.

Les articles de presse pèsent les différents "profils" pressentis, politiques ou techniques qui pourraient "faire le job".

Les noms qui reviennent le plus souvent sont ceux de Xavier Piechaczyk, président du directoire du distributeur d'électricité RTE et ex-conseiller énergie-transport de Jean-Marc Ayrault et François Hollande, Alain Krakovitch, actuel directeur des TGV et Intercités à SNCF Voyageurs, Jean-François Monteils, président du directoire de la Société des grands projets (SGP) et selon la Tribune, Valérie Vesque-Jeancard, présidente de Vinci Airways et directrice déléguée de Vinci Airports.

"Si le nom sort de l'Elysée avant la fin de l'année, cela permettrait au PDG de prendre ses fonctions fin janvier-début février" souligne un fin connaisseur des milieux ferroviaires qui requiert l'anonymat.

- "Aller vite" -

"Une entreprise industrielle comme la RATP ne peut pas rester sans pilote très longtemps" souligne une autre source, proche du dossier, qui requiert aussi l'anonymat, avant d'ajouter "il faut aller vite, car c'est aussi une boite politique, la RATP".

Une entreprise aux enjeux d'autant plus complexes, que malgré son ancrage initial parisien, la RATP dépend du financement de la région Ile-de-France pour ses matériels, s'étend de plus en plus loin dans la banlieue, voire en métropole, et gère des réseaux de transports dans 16 pays sur les cinq continents.

En France, elle est notamment pressentie pour gérer les transports ferroviaires régionaux autour de Caen en Normandie à partir de 2027 après avoir répondu - via sa filiale RATP Dev - à des appels d'offre d'ouverture à la concurrence.

A Paris, la RATP est en train d'introduire progressivement de nouveaux matériels sur son réseau. Le nouveau métro MF19 construit par Alstom, ira d'abord sur la ligne 10 puis sept autres lignes (7 bis, 3 bis, 13 d'ici 2027, puis 12, 8, 3 et 7 d'ici 2034).

L'ensemble du processus prendra une dizaine d'années environ de travaux de modernisation sur les lignes concernées: beaucoup d'ingénierie fine à organiser pour réaliser les travaux pendant la nuit sans interrompre le trafic diurne et de désagréments pour les voyageurs.

A échéance plus lointaine, le ou la future patronne devra déterminer la stratégie du groupe dans les nouvelles ouvertures à la concurrence qui se dessinent: les tramway en 2030 puis le métro en 2040.

Sur le réseau de bus francilien, où la RATP a d'ores et déjà perdu son monopole, elle est parvenue à conserver l'exploitation de 70% des lignes d'autobus qu'elle gérait à l'issue des dernières vagues d'appels d'offre de mise en concurrence qui se sont achevées cet automne.

En particulier, elle continue d'exploiter via RATP Dev tous les bus de Paris intra-muros et a engagé un processus de verdissement de sa flotte de bus, financé par Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports.

Ses concurrents Keolis (filiale de la SNCF), Transdev et l'italien ATM ont pris les rênes le 1er novembre des lignes remportées.


Pourquoi le chocolat reste cher avant Noël malgré la baisse du prix du cacao

Des producteurs récoltent du cacao dans une plantation à Agboville, dans la région d'Agneby-Tiassa, le 4 décembre 2025. (AFP)
Des producteurs récoltent du cacao dans une plantation à Agboville, dans la région d'Agneby-Tiassa, le 4 décembre 2025. (AFP)
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  • Après des récoltes déficitaires ayant fait exploser les prix du cacao en 2024, la production repart en Côte d’Ivoire et au Ghana grâce à la hausse du prix payé aux producteurs, entraînant une baisse des cours mondiaux
  • Malgré cette accalmie, les consommateurs ne verront pas les prix du chocolat baisser pour Noël, car les coûts élevés ont déjà conduit à des hausses tarifaires, des réductions de portions et une baisse de la teneur en cacao

LONDRES: Après être montés en flèche pendant deux ans, les cours du cacao sont largement retombés cette année, mais sans répercussion sur les prix du chocolat à quelques jours des fêtes de fin d'année. Explications.

- L'Afrique de l'Ouest est le coeur de la production -

La Côte d'Ivoire et le Ghana sont les principaux fournisseurs de cabosses, les fruits du cacaoyer, desquels sont extraits les fèves de cacao utilisées pour le chocolat.

Ces deux pays d'Afrique de l'Ouest concentrent plus de la moitié de la production mondiale, le reste étant principalement réparti entre le Nigeria, le Cameroun, ainsi que l'Equateur, l'Indonésie et le Brésil.

Cette concentration de la production mondiale dans quelques zones géographiques rend le marché très vulnérable aux aléas climatiques de l'Afrique de l'Ouest et aux maladies des cacaoyers.

- Les prix ont battu des records en 2024 -

Les récoltes des "saisons 2021-2022, 2022-2023, et 2023-2024 ont été déficitaires" par rapport à la demande, entraînant une hausse mécanique des prix, explique à l'AFP Oran Van Dort, de Rabobank.

Ce déficit s'explique selon lui par les mauvaises conditions météorologiques, mais aussi des problèmes systémiques dans les plantations ghanéennes et ivoiriennes, comme "le vieillissement des arbres, la propagation du "swollen shoot virus" (oedème des pousses du cacaoyer) ou la faible utilisation d'engrais et de pesticides", faute de revenus suffisants.

Résultat, en décembre 2024, le prix du cacao a atteint le niveau inédit de 12.000 dollars la tonne à la Bourse de New York, lui qui s'échangeait entre 1.000 et 4.000 dollars depuis les années 80.

- La récolte de fèves a redécollé ces derniers mois -

Au Ghana et en Côte d’Ivoire, le prix payé aux producteurs est fixé par l'État, qui l'a largement augmenté pendant l'année 2025, après l'avoir longtemps maintenu inchangé malgré la hausse des cours.

"Pour la première fois depuis des années, j'ai l'impression que nous cultivons avec le soutien du gouvernement", témoigne auprès de l'AFP, Kwame Adu, de la région d'Ahafo au Ghana.

La hausse des revenus a permis aux producteurs d'acheter des engrais et des machines pour améliorer la récolte, ainsi que de planter de nouveaux arbres, favorisant leurs perspectives.

"L'année passée (saison 2024/2025, ndlr), ça s'est bien passé parce qu'au moment où le cacao a donné les fruits, il y avait la pluie", explique aussi à l'AFP Jean Kouassi, agriculteur ivoirien de 50 ans, qui possède 4 hectares de plantation.

- Il y a moins de cacao dans les produits -

"Le coût record des matières premières a contraint les fabricants de chocolat à prendre une série de décisions impopulaires: réduction des quantités, augmentation des prix", mais aussi la "dilution discrète de la teneur en cacao" dans les produits, souligne Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.

La pratique peut même coûter l'appellation "barre au chocolat" à certains produits, comme c'est arrivé aux biscuits Penguin et Club de la marque McVitie's cette année au Royaume-Uni, qui impose un minimum de teneur en cacao.

La demande des géants comme Mondelez, Mars, Ferrero ou Nestlé s'est affaiblie, ce qui, ajouté à la bonne récolte 2024-2025, a entraîné une baisse des cours. La tonne de cacao évolue désormais à New York aux alentours de 6.000 dollars.

- Le chocolat reste cher -

La baisse des prix du cacao ne profitera pas aux amateurs de chocolat durant les fêtes, celle-ci arrivant "bien trop tard pour affecter les assortiments de Noël déjà produits et dont les prix ont été fixés il y a plusieurs mois", tranche Ole Hansen

"Les récentes fluctuations des prix du cacao sont encourageantes, mais le marché reste volatil (...) il est encore trop tôt pour se prononcer sur des changements spécifiques concernant les prix", reconnaît Nestlé, interrogé par l'AFP.

L'espoir demeure pour les oeufs et les lapins de Pâques, selon M. Hansen, à condition que le marché se stabilise autour des niveaux actuels.