Jean-Noël Barrot appelle à l’unité pour la mise en œuvre du plan de paix au Moyen-Orient

Le ministre français sortant de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, accueille le président français Emmanuel Macron au Quai d'Orsay, siège du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères, à Paris, le 9 octobre 2025, à l'occasion d'une réunion ministérielle consacrée à la mise en œuvre du plan de paix au Moyen-Orient. (AFP)
Le ministre français sortant de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, accueille le président français Emmanuel Macron au Quai d'Orsay, siège du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères, à Paris, le 9 octobre 2025, à l'occasion d'une réunion ministérielle consacrée à la mise en œuvre du plan de paix au Moyen-Orient. (AFP)
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Publié le Jeudi 09 octobre 2025

Jean-Noël Barrot appelle à l’unité pour la mise en œuvre du plan de paix au Moyen-Orient

  • Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a appelé la communauté internationale à « l’unité et à la créativité » pour consolider la paix entre Israéliens et Palestiniens
  • Le chef de la diplomatie française a rappelé que la France, fidèle à son rôle historique de médiateur et d’artisan de paix, se tenait prête à soutenir la mise en œuvre du plan « sur le terrain »

PARIS: À l’occasion d’une réunion ministérielle consacrée à la mise en œuvre du plan de paix pour le Moyen-Orient, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a appelé la communauté internationale à « l’unité et à la créativité » pour consolider la paix entre Israéliens et Palestiniens, quelques heures après l’annonce d’un accord de cessez-le-feu et de libération des otages.

Réunis à Paris, les représentants de plusieurs pays de la région et des partenaires internationaux ont salué « une avancée historique » rendue possible par la médiation du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie, dans le cadre du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump.

« Après des mois d’efforts inlassables, nous franchissons un pas de géant vers la paix et la stabilité dans la région, avec des garanties de sécurité pour Israël et la reconnaissance des droits légitimes du peuple palestinien », a déclaré M. Barrot dans son allocution d’ouverture.

Le chef de la diplomatie française a rappelé que la France, fidèle à son rôle historique de médiateur et d’artisan de paix, se tenait prête à soutenir la mise en œuvre du plan « sur le terrain ». Il a souligné que le succès du processus dépendrait de l’engagement collectif des États concernés et de la volonté politique de toutes les parties.

Le ministre a également évoqué la dimension symbolique du lieu de la rencontre, tenue dans la salle où Robert Schuman lança en 1950 le processus de réconciliation européenne. « C’est la preuve qu’il existe toujours un chemin vers une paix durable », a-t-il rappelé, estimant qu’« il n’y a aucune raison pour qu’Israéliens et Palestiniens ne puissent pas, à l’avenir, être aussi proches que le sont aujourd’hui les Français et les Allemands ».

Reprenant les mots de Schuman, M. Barrot a souligné que « la paix ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent ».

En conclusion, le ministre français a appelé à mobiliser toutes les énergies diplomatiques et humanitaires pour transformer ce cessez-le-feu en un véritable processus de paix durable.

« Ne ménageons aucun effort créatif pour parvenir à la paix et à la sécurité, pour les Israéliens, les Palestiniens et pour toute la région », a-t-il insisté, avant d’inviter les participants à débuter les travaux à huis clos.


Faisal ben Farhane arrive à Paris pour une réunion sur Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan. (AFP)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan. (AFP)
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  • Israël et le Hamas ont signé jeudi un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens
  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, est arrivé à Paris jeudi pour participer à une réunion ministérielle sur le plan américain pour Gaza et les prochaines étapes vers un cessez-le-feu

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, est arrivé à Paris jeudi pour participer à une réunion ministérielle sur le plan américain pour Gaza et les prochaines étapes vers un cessez-le-feu.

Les ministres des Affaires étrangères et les représentants de plusieurs pays arabes, islamiques et européens, ainsi que la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, Kaja Kallas, participeront à cette réunion, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Israël et le Hamas ont signé jeudi un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens, dans le cadre de la première phase de l'initiative du président américain Donald Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza.


Un homme tué par balles en plein jour à Marseille près d'une salle de sport

Un homme a été tué par balles jeudi en plein jour dans un quartier populaire du centre de Marseille, a-t-on appris auprès des marins-pompiers de la cité phocéenne. (AFP)
Un homme a été tué par balles jeudi en plein jour dans un quartier populaire du centre de Marseille, a-t-on appris auprès des marins-pompiers de la cité phocéenne. (AFP)
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  • Il n'était pas possible dans l'immédiat de déterminer ni le motif ni les circonstances de cet homicide, qui a eu lieu près d'une salle de sport dans la matinée, rue de Crimée dans le 3e arrondissement de Marseille
  • Choquée, une personne qui se trouvait sur les lieux a été prise en charge par les marins pompiers, qui ont été appelés à 11h08

MARSEILLE: Un homme a été tué par balles jeudi en plein jour dans un quartier populaire du centre de Marseille, a-t-on appris auprès des marins-pompiers de la cité phocéenne.

Il n'était pas possible dans l'immédiat de déterminer ni le motif ni les circonstances de cet homicide, qui a eu lieu près d'une salle de sport dans la matinée, rue de Crimée dans le 3e arrondissement de Marseille.

Choquée, une personne qui se trouvait sur les lieux a été prise en charge par les marins pompiers, qui ont été appelés à 11h08.

"Un homme présentant plusieurs impacts de balles a été déclaré décédé par le médecin du SMUR" ont précisé les pompiers à l'AFP.

Le meurtre "s'est déroulé à proximité d'une salle de sport, il y a eu des impacts de balle sur sa vitrine", ont précisé les pompiers, soulignant toutefois qu'il n'y avait pas eu d'autres "dommages collatéraux".

Le lien entre cet homicide et le narcobanditisme n'a pas encore été établi, mais Marseille est régulièrement secouée par des "narchomicides" sur fond de trafic de stupéfiants et de guerre des gangs pour le contrôle des points de vente de drogue dans la seconde ville de France.

 

 


Gouvernement: Retailleau pose ses conditions à une participation «exigeante» de LR

Non à un Premier ministre de gauche ou macroniste, non à une suspension de la réforme des retraites: Bruno Retailleau a posé ses conditions à une participation "exigeante" lors d'une réunion en visio mercredi soir avec les parlementaires LR, ont indiqué à l'AFP des participants. (AFP)
Non à un Premier ministre de gauche ou macroniste, non à une suspension de la réforme des retraites: Bruno Retailleau a posé ses conditions à une participation "exigeante" lors d'une réunion en visio mercredi soir avec les parlementaires LR, ont indiqué à l'AFP des participants. (AFP)
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  • "Il ne faut pas s'embarquer dans une aventure qui pourrait nous nuire", a prévenu mercredi soir le ministre de l'Intérieur démissionnaire
  • Il a réitéré son refus de participer à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de gauche

PARIS: Non à un Premier ministre de gauche ou macroniste, non à une suspension de la réforme des retraites: Bruno Retailleau a posé ses conditions à une participation "exigeante" lors d'une réunion en visio mercredi soir avec les parlementaires LR, ont indiqué à l'AFP des participants.

"Il ne faut pas s'embarquer dans une aventure qui pourrait nous nuire", a prévenu mercredi soir le ministre de l'Intérieur démissionnaire, après l'annonce par l'Elysée qu'un nouveau chef du gouvernement serait nommé dans les 48 heures.

Il a réitéré son refus de participer à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de gauche et exigé que le prochain locataire de Matignon "s'éloigne de la Macronie pour donner une assurance aux Français (et) que le message envoyé par les Français lors des législatives et des partielles soit respecté".

Quant à une éventuelle suspension de la réforme des retraites, c'est aussi non: "Si on accepte ça, toutes les futures reformes de fond, les réformes structurelles, pourraient être contestées dans la rue", a-t-il affirmé.

"A titre personnel, je n'irai pas dans un gouvernement qui voudrait abroger ou suspendre la reforme des retraites ou même un Lecornu bis", a insisté le Vendéen.

Lors de cette réunion qui n'a pas abouti à une décision sur la participation de LR au prochain exécutif, Bruno Retailleau a demandé "un mandat de négociation", avec le patron des députés LR Laurent Wauquiez et celui des sénateurs Mathieu Darnaud, pour discuter avec le prochain chef du gouvernement.

Pour sa part, Laurent Wauquiez a indiqué qu'une "très large majorité" des 50 députés LR "sont favorables à la poursuite du socle commun", tout en indiquant que lui-même ne l'était pas, mais qu'il respecterait la décision collective.

"Les députés sont les premiers concernés. Il faut qu'ils soient concertés et respectés", a-t-il ajouté, rappelant qu'une dissolution de l'Assemblée mettrait en première ligne les élus LR, dont beaucoup ont sauvé leur peau de justesse l'an dernier face au RN dans des circonscriptions rurales.

Récemment élu à l'Assemblée, l'ex-Premier ministre Michel Barnier a estimé que "la participation au gouvernement" était "la solution la moins mauvaise", plaidant pour "une participation exigeante et lucide".

Pour sa part, le député des Hauts-de-Seine Philippe Juvin, nommé la semaine dernière rapporteur général du budget, a considéré que "l'abandon transitoire de la réforme des retraites coûtera moins que pas de budget".