Une artiste saoudienne prouve que le handicap n'est pas un obstacle au succès

Nujood al-Otaibi a vu sa carrière de peintre s’épanouir lorsque la galerie Athr de Djeddah a exposé l’un de ses tableaux, une autoréflexion influencée par sa perte auditive et inspirée par le peintre surréaliste belge René Magritte. (photo fournie)
Nujood al-Otaibi a vu sa carrière de peintre s’épanouir lorsque la galerie Athr de Djeddah a exposé l’un de ses tableaux, une autoréflexion influencée par sa perte auditive et inspirée par le peintre surréaliste belge René Magritte. (photo fournie)
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Publié le Jeudi 14 janvier 2021

Une artiste saoudienne prouve que le handicap n'est pas un obstacle au succès

  • Vivre avec un handicap dans le monde arabe est un défi pour de nombreuses raisons, malgré la reconnaissance croissante des droits des personnes handicapées par les différents gouvernements
  • Nujood al-Otaibi attend avec une grande impatience la première exposition qui lui sera consacrée, à Riyad en 2021

DUBAÏ: Nujood al-Otaibi a commencé à perdre l'audition vers l'âge de cinq ans. À Taïf, la ville où elle est née, dans la région de La Mecque en Arabie saoudite, le mal dont elle souffrait a été d’abord confondue avec une fièvre classique. Mais, au fil des années, sa surdité s'est progressivement aggravée et, à la fin de ses études supérieures, elle était presque entièrement dépendante d’appareils auditifs. Elle explique le manque de sensibilisation du public aux déficiences auditives dans le village d'où vient sa mère, une région reculée. 

«Au fil des années, j'ai appris à lire sur les lèvres, ce que je trouve être la conversation de l'âme», confie Nujood al-Otaibi, 32 ans, de son domicile de Djeddah, la ville où elle a grandi et où elle combine désormais son travail d'assistante pédagogique avec sa passion pour l'art et le design.

Vivre avec un handicap dans le monde arabe est un défi pour de nombreuses raisons, malgré la reconnaissance croissante des droits des personnes handicapées par les différents gouvernements. La stigmatisation sociale serait l'une des raisons qui expliquent ce taux avoué de 2% de la population arabe qui vivrait avec un handicap, alors que le chiffre pour la population mondiale est de 6%.

La stigmatisation sociale peut laisser les personnes handicapées sans pouvoir et les exclure de la vie publique. Même en Arabie saoudite, où environ 7,1% de la population rencontre des difficultés selon une enquête menée par l'Autorité générale des statistiques, l'égalité des chances en matière d'éducation et d'emploi n'était pas une pratique courante jusqu'à assez récemment.

Les mentalités changent cependant, en partie grâce au plan de réforme Vision 2030 du Royaume, qui a pour objectif de faire respecter les droits des personnes handicapées et de leur donner les moyens de participer à l’avenir économique et social du pays.

Elles sont également en train de changer grâce à la renaissance créative qui s’est emparée du Royaume: elle a offert aux personnes souffrant de problèmes sociaux tels que le handicap un nouveau moyen d'expression publique. C’est précisément ce climat de liberté artistique qui a permis à Al-Otaibi de parler de ses propres luttes.

(photo fournie)
Ce climat de liberté artistique a permis à Mme Al-Otaibi de parler de ses propres luttes. (photo fournie)

«C’est vraiment difficile dans notre société. Les gens pensent que vous ne pouvez rien faire et que c'est honteux», déplore-t-elle, faisant référence aux conditions dans lesquelles vivent souvent les personnes handicapées.

Refusant la fatalité, Mme Al-Otaibi cite l'exemple de Ludwig van Beethoven, ce compositeur allemand du début du xixe siècle qui, malgré une surdité profonde dans les dernières années de sa vie, reste l'un des compositeurs les plus admirés de l'histoire de la musique occidentale.

«Je ne veux pas souffrir. Je veux être inspirée par quelqu'un comme Beethoven, qui souffrait d’une déficience auditive et qui fut pourtant l'un des plus grands artistes de tous les temps. C'est ainsi que je veux inspirer les gens: je veux être la meilleure et ce n’est pas le handicap qui va m’en empêcher.»

Sa sensibilité et ses dons artistiques ont été développés très tôt. «Mon père est un artiste et je me souviens de l'avoir vu peindre dès son plus jeune âge», confie-t-elle.

«Ma mère raconte que j'avais trois ans lorsque j'ai commencé à dessiner des gens et elle se souvient que j'avais dessiné les cheveux de ma tante et le ventre de mon oncle. Personne ne savait que je deviendrais artiste un jour, mais mon père fut le seul à m’encourager et à me dire de continuer à peindre.»

Elle trouve rapidement l'inspiration en découvrant le mouvement hyperréaliste, un genre pictural et sculptural dont les productions s’apparentent à des photographies en haute résolution. En regardant les œuvres de plus près, toutefois, on comprend que ce mouvement artistique parvient à saisir un récit émotionnel beaucoup plus profond.

L’une de ses œuvres les plus récentes, Heart of the Kingdom, est une peinture à l’huile qui représente le drapeau de l’Arabie saoudite plissé en forme de cœur, posé sur un fond noir. Son art est d’une telle précision que le tissu vert semble presque réel.

À 16 ans, Mme Al-Otaibi réalise sa première peinture à l'huile, Peace, qui combine les drapeaux de trois pays du Moyen-Orient. Une autre de ses peintures représente les attentats du 11-Septembre contre les États-Unis. Mais l’artiste s’est heurtée à des difficultés lorsqu’il fut question de présenter ces deux tableaux au public. «C'était vraiment triste», se souvient-elle. «Les gens, à l'époque, n'avaient aucune idée de la signification de l'art. L'art était très limité en Arabie saoudite dans le passé.»

Ces premiers revers ne suffisent cependant pas à étouffer ou à décourager sa créativité. Après avoir terminé ses études à Djeddah, Mme Al-Otaibi déménage aux États-Unis, où elle passe huit ans à étudier l'art et le design dans le Wisconsin. C'est là qu'elle explore son amour de l'hyperréalisme et qu’elle commence à diversifier son art en pratiquant d'autres styles picturaux.

(photo fournie)
Dans Heart of the Kingdom, son art est d’une telle précision que le tissu vert semble presque réel. (photo fournie)

Après un stage aux États-Unis, elle retourne en Arabie saoudite pour travailler à l'American International School of Jeddah. Au fur et à mesure que sa perte auditive s’aggrave, son désir d'aider d'autres personnes handicapées grandit.

«Je voulais être dans une communauté où je pourrais aider les enfants handicapés comme moi à atteindre leurs objectifs scolaires», explique-t-elle. «Alors, j’ai décidé de faire de l’art et d’aider les enfants à croire en eux, en particulier ceux qui sont handicapés, car c’est vraiment difficile pour eux et les gens ne parlent pas de ce sujet, surtout dans le Royaume.»

En tant qu'assistante d'enseignement spécialisée dans l’apprentissage assisté, Mme Al-Otaibi aide ses élèves à se fixer des objectifs et à poursuivre leurs rêves. «Cela a été mon combat», raconte-t-elle. «C’est ce qui vous fait avancer dans la vie et j’ai le sentiment que c’est mon but.»

L'article 26 de la Loi fondamentale de l'Arabie saoudite, le document juridique le plus important du Royaume, encourage l'élimination des préjugés et de la discrimination sur tous les plans, y compris le handicap. Les droits des personnes handicapées sont protégés; ils font partie d'un cadre réglementaire qui inclut les systèmes de soins médicaux, les services sociaux, le travail, la procédure pénale, les poursuites judiciaires, la sécurité sociale, la retraite et la communication.

Il existe également un certain nombre d'institutions du gouvernement et de la société civile qui ont pour mission de protéger les droits des personnes handicapées, notamment des entités gouvernementales et des organisations à but non lucratif, telles que la Société nationale pour les droits de l'homme et le Centre du roi Salmane de recherche sur le handicap.

Dans l’atmosphère de plus en plus tolérante et inclusive de l’Arabie saoudite, Mme Al-Otaibi voit sa carrière artistique s’épanouir. Elle franchit une étape personnelle importante lorsque la galerie Athr de Djeddah expose l’une de ses peintures – une autoréflexion influencée par sa perte auditive.

«Je ne m'attendais pas à exposer un jour des œuvres d’art qui représentent mon handicap», reconnaît-elle.

«Je voulais délivrer mon idée en me représentant sans visage et en montrant mon oreille dans différents objets», explique-t-elle. «Cette peinture a été inspirée par l'artiste René Magritte; j'aime son style, son travail et la manière dont il exprime ses sentiments.»

À l’instar du tableau le plus célèbre du surréaliste belge, Le Fils de l’homme, dans lequel une pomme verte suspendue dans l’air masque en grande partie le visage d’un homme, l’œuvre d’Al-Otaibi dépeint un monde onirique étrange et géométrique.

Vers le centre de la peinture d’Al-Otaibi, un foulard rose, dérisoire, encadre un espace vide, d’un bleu profond, en lieu et place d’un visage. Autour de ce motif sont peints des murs, des fenêtres ainsi que des personnages fantomatiques tournant le dos au spectateur de la toile. À droite est représenté un schéma désincarné de l'oreille interne.

La pièce constitue un écart par rapport aux références habituelles de l’auteure à l'hyperréalisme, mais elle porte toujours ce message social tranchant. En l’occurrence, peut-être, une critique de l'isolement social réservé aux personnes qui vivent avec un handicap.

Même si Mme Al-Otaibi attend avec une grande impatience la première exposition qui lui sera consacrée, à Riyad en 2021 – des informations sur cet événement seront prochainement annoncées sur sa page Instagram –, elle révèle que sa plus grande joie est de voir ses élèves s'inspirer de son travail. Voilà qui prouve que handicap et succès sont loin d’être antinomiques.

«Ils connaissent mon handicap et sont pleins de curiosité au sujet de mon appareil auditif. Ils comprennent que certaines personnes peuvent connaître ce genre de difficultés et que ce n’est pas un problème», indique-t-elle. «Je suis vraiment heureuse que la jeune génération ne considère plus cela comme quelque chose de nouveau ou de bizarre», conclut-elle.

Twitter: @CalineMalek

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


« Chants de silence dans la nature » : l’artiste chinois Shu Li à l’honneur à Riyad

« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Shu Li, figure majeure de l’art contemporain chinois est reconnu comme académicien de l’Académie russe des arts.
  • Shu Li mêle avec dextérité les techniques traditionnelles chinoises à une sensibilité contemporaine. Ses paysages méditatifs, peuplés de montagnes brumeuses et de lacs calmes, s'inspirent des reliefs saoudiens et invitent à la contemplation.

RIYAD : La Fondation Art Pure Gallery, institution culturelle saoudienne fondée en 1999 et dédiée à la promotion de la culture, au soutien des jeunes artistes et professionnels, ainsi qu’à la sensibilisation artistique, organise, en partenariat avec l’ambassade de la République populaire de Chine en Arabie saoudite, l’exposition exceptionnelle « Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li. Inaugurée le 24 juin, cette exposition se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad.

Figure majeure de l’art contemporain chinois, Shu Li a occupé des postes prestigieux au sein d’institutions culturelles nationales. Son travail a été exposé dans plus de vingt pays, notamment au musée Rockefeller et au musée Léonard de Vinci en Italie. Il a reçu de nombreuses distinctions internationales, dont des prix en Russie, en Belgique, aux États-Unis, en Ukraine et en Inde, et il est reconnu comme académicien de l’Académie russe des arts.

Ses œuvres sont présentes dans des lieux emblématiques tels que le Musée national d’art de Chine, la Grande Salle du Peuple ou encore les bureaux du Parti communiste chinois. L’artiste a également publié plus de vingt catalogues retraçant son parcours.

« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)

Dans ses peintures, Shu Li mêle avec dextérité les techniques traditionnelles chinoises à une sensibilité contemporaine. Ses paysages méditatifs, peuplés de montagnes brumeuses et de lacs calmes, s'inspirent des reliefs saoudiens et invitent à la contemplation.

L’artiste explique : « L’art n’est pas seulement une expérience visuelle, mais aussi un voyage émotionnel. Dans mes peintures à l’huile, je m’efforce de capturer les instants fugaces de beauté qui embellissent notre quotidien. Mon travail est un dialogue entre la toile et le monde qu’elle représente, un monde où la lumière danse sur les surfaces et où les couleurs parlent plus fort que les mots. »

Il ajoute : « Chaque œuvre que je crée est une exploration de la texture, de la forme et du potentiel riche et vibrant des peintures à l’huile. Je m’inspire du monde naturel, de l’expérience humaine et des multiples façons dont l’art peut nous relier à ces deux éléments. J’invite les spectateurs non seulement à voir mon travail, mais aussi à le ressentir, à faire partie de l’histoire que chaque peinture raconte. »

« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)

L’exposition s’inscrit dans la dynamique de coopération culturelle entre la Chine et l’Arabie saoudite, symbolisant une volonté commune de promouvoir les échanges artistiques et de renforcer les liens entre ces deux grandes civilisations.

L’art contemporain chinois reflète une riche fusion entre traditions millénaires et influences modernes. Depuis la fin du XXe siècle, les artistes chinois explorent des formes diverses — peinture, sculpture, installation, vidéo afin d’exprimer les tensions entre héritage culturel, urbanisation rapide et changements sociaux. Ils combinent souvent techniques classiques avec des approches innovantes, questionnant l’identité, la mémoire collective et les enjeux contemporains.

La scène artistique chinoise est aujourd’hui reconnue mondialement, avec des artistes emblématiques qui contribuent à redéfinir les contours de l’art contemporain à l’échelle internationale.

 

 


TeamLab Borderless Jeddah fête un an d'art numérique fascinant

Les œuvres d'art interactives du TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à l'autre. (Photo Fournie)
Les œuvres d'art interactives du TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à l'autre. (Photo Fournie)
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  • Un an après son inauguration, le TeamLab Borderless continue d'attirer les visiteurs curieux dans un monde où l'art numérique réagit au mouvement, à la lumière et à la saison.
  • Il a accueilli des visiteurs de plus de 25 pays, en particulier des jeunes et des amateurs d'art.

JEDDAH : Un an après son inauguration dans le quartier historique de Jeddah, le TeamLab Borderless continue d'attirer les visiteurs curieux dans un monde où l'art numérique réagit au mouvement, à la lumière et à la saison. 

Les œuvres d'art interactives de TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, garantissant ainsi que chaque visite est unique. (Photo Fournie)
Les œuvres d'art interactives de TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, garantissant ainsi que chaque visite est unique. (Photo Fournie)

Il s'agit d'un centre culturel qui reflète leurs aspirations et introduit de nouvelles façons de s'intéresser à l'art contemporain.

Le musée a une structure ouverte qui permet l'exploration et l'engagement. Les œuvres d'art interactives réagissent aux mouvements des visiteurs et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à une autre.

En bref

TeamLab Borderless fait partie d'une initiative plus large du ministère de la culture d'Arabie saoudite visant à transformer des sites patrimoniaux en plates-formes pour l'art contemporain.

Dans une interview accordée à Arab News lors du lancement du musée, Toshiyuki Inoko, le fondateur de TeamLab Borderless, a expliqué le concept du musée, notant que "tout est en relation continue". 

TeamLab Borderless Jeddah fête le premier anniversaire de son ouverture en juin 2024. (Fourni)
TeamLab Borderless Jeddah fête le premier anniversaire de son ouverture en juin 2024. (Photo Fournie)

"Même si chaque élément est indépendant, il n'y a pas de frontières entre eux, et ils s'influencent même les uns les autres", a-t-il déclaré.

De nombreuses installations reflètent des rythmes naturels. Dans "Proliferating Immense Life", par exemple, les fleurs changent en fonction des mois. 

Les œuvres d'art interactives du TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à l'autre. (Fourni)
Les œuvres d'art interactives du TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à l'autre. (Photo Fournie)

Les installations "Forest of Lamps" et "Flowers in Infinite Transparency" évoluent également au fil des saisons, tandis que "Memory of Topography" présente un paysage statique qui se transforme subtilement grâce au mouvement.

Inoko a également révélé que plusieurs œuvres d'art ont été conçues exclusivement pour le musée de Djeddah. 

Les œuvres d'art interactives du TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à l'autre. (Fourni)
Les œuvres d'art interactives du TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à l'autre. (Photo Fournie)

"L'œuvre de l'escalier, où l'on voit une cascade de sable, est une œuvre unique à Djeddah", a-t-il déclaré.

"À travers ces chutes de sable, on voit de gigantesques fleurs qui tentent de pousser très puissamment. Elles continuent de pousser, elles continuent de tomber, et elles poursuivent ce cycle à jamais".

TeamLab Borderless Jeddah fête le premier anniversaire de son ouverture en juin 2024. (Fourni)
TeamLab Borderless Jeddah fête le premier anniversaire de son ouverture en juin 2024. (Photo Fournie)

TeamLab Borderless fait partie d'une initiative plus large du ministère de la culture d'Arabie saoudite visant à transformer les sites patrimoniaux en plates-formes pour l'art contemporain.

Ces efforts s'inscrivent dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, qui vise à renforcer les secteurs culturel et créatif et à élever la position du Royaume en tant que centre mondial de l'art et de la technologie. 

Les œuvres d'art interactives du TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à l'autre. (Fourni)
TeamLab Borderless Jeddah fête le premier anniversaire de son ouverture en juin 2024. (Photo Fournie)

Le musée est un exemple de cette ambition, un espace où l'art est en mouvement constant et où chaque visite devient un voyage unique et personnel.

"Le message que nous voulions transmettre au monde et aux visiteurs est que le monde lui-même est en relation continue et que tout s'affecte mutuellement", a déclaré M. Inoko. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


AlUla devient le point chaud de l'été pour les photographes et les amateurs d'astronomie

Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
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  • Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles.
  • L'organisme DarkSky International a récemment désigné AlUla Manara et la réserve naturelle d'Al-Gharameel comme le premier parc de ciel étoilé d'Arabie saoudite et de la région du Golfe.

RIYADH : Selon un rapport de l'Agence de presse saoudienne, AlUla est de plus en plus reconnue comme un haut lieu estival pour les amateurs de photographie et d'astronomie.

Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. 

Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)

Des sites comme la réserve naturelle d'Al-Gharameel et la formation de l'Arch Rock, ainsi que d'autres sites du désert, attirent des photographes du Royaume et de l'étranger, qui capturent des scènes nocturnes avec des étoiles, des galaxies et des terrains rocheux spectaculaires sur fond de coucher de soleil, a ajouté la SPA.

AlUla Manara, géré par la Commission royale pour AlUla, sert de plaque tournante pour les amateurs d'astronomie, en proposant des ateliers, des programmes d'observation et des événements publics qui encouragent l'intérêt pour l'espace et la photographie nocturne.  

Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)

L'organisme DarkSky International a récemment désigné AlUla Manara et la réserve naturelle d'Al-Gharameel comme le premier parc de ciel étoilé d'Arabie saoudite et de la région du Golfe, saluant ainsi les efforts déployés pour réduire la pollution lumineuse et promouvoir l'astrotourisme.

Des photographes venus du monde entier ont fait l'éloge du cadre naturel et des installations d'AlUla, soulignant son fort potentiel en tant que destination mondiale pour l'astrophotographie, rapporte la SPA.

Les initiatives touristiques à AlUla comprennent notamment le camping nocturne, des visites guidées et des activités qui permettent aux visiteurs de se connecter à la nature et au cosmos, pour une expérience complète sous les étoiles. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com