Le Conseil de sécurité appelé a plus de coopération avec la Ligue arabe

Créées en 1945, les deux organisations se donnent pour mission d’œuvrer pour la paix et la sécurité dans le monde (Photo, AFP).
Créées en 1945, les deux organisations se donnent pour mission d’œuvrer pour la paix et la sécurité dans le monde (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 21 janvier 2021

Le Conseil de sécurité appelé a plus de coopération avec la Ligue arabe

  • Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis Anwar Gargash a exhorté les membres permanents à faire preuve de discernement dans leur recours au droit de veto
  • Hunter a par ailleurs déclaré que le régime de Téhéran «reste la menace la plus importante pour la paix et la sécurité régionales

NEW YORK: Les fléaux qui s’abattent l’un après l’autre sur le monde arabe figuraient en tête de l'ordre du jour au Conseil de sécurité de l'ONU lundi, alors que l’exécutif onusien tente de renforcer sa coopération avec la Ligue des États arabes.

Les membres ont discuté des conflits qui s’éternisent en Syrie, au Yémen, en Libye et au Soudan, et du processus de paix au Moyen-Orient,  aujourd’hui au point mort. Ils ont de plus conclu que le multilatéralisme et la coopération sont des conditions sine qua non pour arriver à la paix.

La réunion a été convoquée par Tarek Ladeb, le Représentant permanent de la Tunisie auprès des Nations Unies, et qui assure la présidence du Conseil de sécurité pour le mois en cours. L’invitation a mis l’accent sur la nécessité de réviser le partenariat entre l'ONU et la Ligue arabe, en mal d’efficacité, en plus d’évoquer le chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, qui définit le rôle des organisations régionales dans les efforts de maintien de la paix et de la sécurité.

Créées en 1945, les deux organisations se donnent pour mission d’œuvrer pour la paix et la sécurité dans le monde. Leur coopération a évolué depuis, et elles collaborent aujourd’hui dans domaines tels que la prévention et la résolution des conflits, la médiation, le maintien et la consolidation de la paix, les droits de l'homme, l'aide humanitaire, les services aux réfugiés, l’évolution de l’homme et des politiques, la lutte contre le terrorisme, la prévention de l'extrémisme violent, ainsi que les efforts de désarmement.  

Le Conseil et la Ligue luttent depuis quelque temps contre les conséquences de la pandémie du coronavirus et du changement climatique. Un bureau de liaison dédié a été inauguré au Caire.

Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis Anwar Gargash a appelé le Conseil de sécurité à se rallier autour les causes arabes, et a exhorté les membres permanents à faire preuve de discernement dans leur recours au droit de veto. Gargash a demandé au Conseil de prendre en considération le point de vue des Arabes et leurs inquiétudes dans les conflits du Moyen-Orient, en constituant un rempart faces aux ingérences étrangères dans les dossiers arabes, en protégeant la région contre les armes de destruction massive, et en mettant fin à l'occupation israélienne des terres palestiniennes.

Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe, a déclaré au conseil que la pandémie et les conflits qui persistent constituent «un cocktail dangereux» qui fait des ravages dans la région. La solution à deux États au conflit israélo-palestinien, plus fugace que jamais, doit être renforcée. «Nous attendons avec impatience que la nouvelle administration américaine rectifie le tir en termes de politiques et de méthodes stériles, et qu’elle entame un processus politique constructif, avec le soutien des parties influentes dans la région et le monde», a-t-il déclaré, ajoutant que «voir la communauté internationale se tenir à ses côtés redonnerait au peuple palestinien l’espoir de réaliser ses nobles aspirations à la liberté et à l'indépendance».

Aboul Gheit a aussi condamné les «puissances régionales» pour l’ingérence perpétuelle dans les affaires des nations arabes. Il note que «cette ingérence déstabilise de toute évidence la région, nuit à la sécurité des voies maritimes internationales, source de vie du commerce dans le monde, et prolonge aussi les conflits existants en ajoutant à leur complexité. En Syrie, pas moins de cinq pays sont impliqués militairement, sans se cacher. La sécurité est constamment au bord du gouffre, en particulier dans le nord-ouest, le nord-est et dans le sud».

Rosemary DiCarlo, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et de consolidation de la paix, estime que la Covid-19 a «exacerbé la pression sur le système multilatéral, et que les impératifs de solidarité et de coopération n'ont jamais d’actualité comme ils le sont aujourd’hui».

DiCarlo a remercié la Ligue arabe pour son engagement dans le maintien de la paix dans un nombre de conflits de longue durée. Elle a salué notamment le soutien à l'envoyé de l'ONU en Syrie et au Comité constitutionnel syrien, le maintien du consensus international sur la solution à deux États, son rôle actif dans la négociation du cessez-le-feu du 23 octobre en Libye, ainsi que son appui à la transition du Soudan vers la démocratie.

Au Yémen, le soutien de la Ligue et des principaux États membres est primordial, selon elle, pour déployer «la plus grande opération d’aide au monde, et pour faire face sans attendre aux risques imminents de famine avant qu’il ne soit trop tard».

DiCarlo a exprimé l’espoir que la déclaration d’AlUla de ce mois, l’accord conclu par l’Arabie saoudite et les autres États du Golfe pour améliorer les relations avec le Qatar, contribue à renforcer la sécurité et la prospérité régionales. Elle a appelé à la retenue dans la région et au dialogue pour apaiser les tensions.

Rodney Hunter, le coordinateur politique de la mission américaine auprès de l'ONU, a félicité «nos amis et alliés de la (Ligue arabe) qui se sont fermement opposés à la réadmission de la Syrie (du président Bashar) Assad, et qui refusent de normaliser les relations tant qu'un processus politique inclusif et exhaustif n’a pas lieu».

Hunter ajoute: «Il n'y aura pas d'aide étrangère à la reconstruction tant que le régime (syrien) ne se sera pas entièrement engagé à la résolution 2254 du Conseil de sécurité».

Hunter a par ailleurs déclaré que le régime de Téhéran «reste la menace la plus importante pour la paix et la sécurité régionales, avec des activités malintentionnées dans toute la région, du Liban jusqu’en Arabie saoudite».

Les milices soutenues par l'Iran en Irak «pillent les ressources de l'État irakien, exécutent des assassinats ciblés, et attisent la violence sectaire», a-t-il ajouté. Il a promis que les États-Unis continueront à «faire pression agressivement sur le régime iranien pour qu'il mette fin à son rôle dans ce conflit et réduise son soutien aux groupes terroristes et aux milices».

Il a déclaré: «Tout État est susceptible à lui seul de subir la coercition, l’intimidation et les comportements mesquins de l’Iran. Nous devons amener notre soutien».

Hunter a également félicité les pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec Israël ces derniers mois, et a appelé les autres pays à suivre le pas. Comme il s’exprimait le jour de la commémoration annuelle américaine de la vie et des réalisations de Martin Luther King, le coordinateur a cité le célèbre leader des droits civiques: «Les ténèbres ne peuvent chasser les ténèbres, seule la lumière peut le faire. La haine ne peut chasser la haine, seul l’amour en est capable».

Vassily Nebenzya, représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, a déclaré: «Le modèle de sécurité russe dans le golfe arabique est une invitation au dialogue», et il ajoute, en référence aux États-Unis, que «c'est une invitation à la paix, contrairement à d’autres invitations à la guerre».

Il a appelé à la fin de ce qu'il a décrit comme «la course aux armements et le déploiement d'armes». Il a également évoqué l’anniversaire de Martin Luther King, soulignant «une citation qui apparemment (les Américains) n'aiment pas: «Une nation qui persiste au fil des ans à dépenser plus sur la défense militaire que sur les programmes de d’évolution sociale, se dirige vers une catastrophe spirituelle».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Soudan: les paramilitaires annoncent leur accord pour une proposition de trêve humanitaire

Les paramilitaires en guerre contre l'armée au Soudan ont annoncé jeudi leur accord avec la trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad, qui a été rejetée mardi par l'armée soudanaise. (AFP)
Les paramilitaires en guerre contre l'armée au Soudan ont annoncé jeudi leur accord avec la trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad, qui a été rejetée mardi par l'armée soudanaise. (AFP)
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  • "En réponse aux aspirations et aux intérêts du peuple soudanais, les Forces de soutien rapide (FSR) affirment leur accord pour s'engager dans la trêve humanitaire"
  • "Bientôt, nous vengerons ceux qui ont été tués et maltraités (....) dans toutes les régions attaquées par les rebelles", a dit le général dans un discours télévisé

PORT-SOUDAN: Les paramilitaires en guerre contre l'armée au Soudan ont annoncé jeudi leur accord avec la trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad, qui a été rejetée mardi par l'armée soudanaise.

"En réponse aux aspirations et aux intérêts du peuple soudanais, les Forces de soutien rapide (FSR) affirment leur accord pour s'engager dans la trêve humanitaire" proposée en septembre par les pays médiateurs du Quad, les Etats-Unis, l'Egypte, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.

"Les FSR attendent de (...) commencer des discussions sur les arrangements pour la cessation des hostilités", affirme le communiqué publié sur leur chaine Telegram en saluant les efforts de médiateurs.

De son côté, le chef de l'armée soudanaise, Abdel-Fattah Al-Burhane, a déclaré que ses forces continuaient "de défaire l'ennemi et de sécuriser l'Etat soudanais jusqu'à ses frontières".

"Bientôt, nous vengerons ceux qui ont été tués et maltraités (....) dans toutes les régions attaquées par les rebelles", a dit le général dans un discours télévisé.

Après une réunion au sommet sur cette proposition portée par Washington, l'administration pro-armée basée à Port-Soudan avait fait savoir mardi qu'elle comptait poursuivre la guerre tout en présentant un plan pour "faciliter l'accès à l'aide humanitaire" et "la restauration de la sécurité et de la paix".

Cette réunion à Port-Soudan était intervenue après des nouveaux efforts de l'émissaire américain pour l'Afrique, Massad Boulos, de faire avancer le plan présenté mi-septembre par le Quad.

"Massacre" 

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait encore exhorté mardi les belligérants à "venir à la table des négociations" et "mettre fin à ce cauchemar de violence".

Le conflit entre l'armée et les paramilitaires, qui a éclaté en 2023, a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué la pire crise humanitaire contemporaine, selon l''ONU.

Des images satellite analysées par le laboratoire de l'université américaine de Yale montrent des "activités d'élimination des corps" dans la ville d'El-Facher, prise par les paramilitaires, avec notamment des traces "correspondant à des fosses communes".

Depuis la prise le 26 octobre de cette ville du Darfour, dans l'ouest du Soudan, l'ONU a fait état de massacres, viols, pillages et déplacements massifs de population.

De multiples témoignages, étayés par des vidéos publiées par les paramilitaires des FSR sur les réseaux sociaux, décrivent des atrocités dans cette région coupée du monde.

Selon le rapport du Humanitarian Research Lab (HRL), des données aériennes récentes indiquent aussi qu'"un massacre est en cours sur le site de l'ancien hôpital" pour enfants.

Depuis la chute d'El-Facher, les violences continuent dans la région du Darfour, où est située la ville, mais les combats se concentrent au Kordofan, une région stratégique du centre du Soudan car située entre la capitale Khartoum, contrôlée par les militaires, et le Darfour, aux mains des paramilitaires.

 


L'armée israélienne annonce avoir commencé à frapper des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban

L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir commencé à frapper des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, après avoir appelé des habitants à évacuer leurs logements dans quatre villages de cette région. (AFP)
L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir commencé à frapper des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, après avoir appelé des habitants à évacuer leurs logements dans quatre villages de cette région. (AFP)
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  • "L'armée israélienne a lancé une série de frappes contre des cibles militaires du Hezbollah dans le sud du Liban", a-t-elle déclaré dans un communiqué
  • L'armée israélienne avait appelé plus tôt jeudi des habitants de trois villages du sud du Liban à évacuer leurs logements, en prévenant qu'elle allait frapper des infrastructures militaires du Hezbollah dans cette région

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir commencé à frapper des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, après avoir appelé des habitants à évacuer leurs logements dans quatre villages de cette région.

"L'armée israélienne a lancé une série de frappes contre des cibles militaires du Hezbollah dans le sud du Liban", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Le mouvement libanais soutenu par l'Iran avait déclaré jeudi matin rejeter toute "négociation politique" entre le Liban et Israël, proposée par des émissaires.

L'armée israélienne avait appelé plus tôt jeudi des habitants de trois villages du sud du Liban à évacuer leurs logements, en prévenant qu'elle allait frapper des infrastructures militaires du Hezbollah dans cette région.

"L'armée israélienne va bientôt frapper les infrastructures militaires appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans tout le sud du Liban, en réponse aux tentatives interdites de cette organisation de reprendre ses opérations dans la région", a écrit le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne en langue arabe, sur X, en appelant les habitants de trois villages, Aita al-Jabal, al-Taybeh et Tayr Debba, à immédiatement quitter leurs logements.

Il a ensuite appelé à évacuer un bâtiment et ses environs du village de Zawtar El Charqiyeh, dans la même zone.

Dans une déclaration séparée, la porte-parole du gouvernement israélien, Sosh Bedrosian, a déclaré plus tôt qu'Israël prendrait des mesures pour garantir le respect du cessez-le-feu dans le sud du Liban.

"Israël continuera à défendre toutes ses frontières et nous continuons à insister sur la pleine application de l'accord de cessez-le-feu", a déclaré Mme Bedrosian aux journalistes.

"Nous ne permettrons pas au Hezbollah de se reconstruire", a-t-elle ajouté.

Un cessez-le-feu a mis fin en novembre 2024 à une guerre entre le Hezbollah et Israël. Ce dernier a poursuivi ses attaques contre les bastions du mouvement armé au Liban, affirmant vouloir l'empêcher de reconstituer ses forces.

Le Hezbollah a affirmé jeudi son "droit légitime" à se défendre face à l'intensification des attaques israéliennes.

 


Les États-Unis affirment bénéficier d'un soutien régional pour la résolution de paix sur Gaza

Des bâtiments détruits par l'armée israélienne  dans le quartier de Shijaiya de la ville de Gaza, lors d'une visite organisée par l'armée pour les journalistes, le 5 novembre 2025. (AP Photo)
Des bâtiments détruits par l'armée israélienne  dans le quartier de Shijaiya de la ville de Gaza, lors d'une visite organisée par l'armée pour les journalistes, le 5 novembre 2025. (AP Photo)
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  • Selon le projet de résolution, la gouvernance de Gaza serait transférée au Hamas et la démilitarisation serait imposée au groupe
  • Une copie du projet de résolution a été distribuée mercredi soir pour examen formel par le Conseil de sécurité

NEW YORK : La mission américaine auprès de l'ONU a déclaré mercredi que des partenaires régionaux clés, notamment l'Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, ont apporté leur soutien à son projet de résolution pour Gaza.

Cette évolution est le signe d'une avancée diplomatique au sein du Conseil de sécurité de l'ONU en faveur d'un mandat transitoire de deux ans pour l'enclave déchirée par la guerre et du déploiement d'une force internationale de stabilisation.

Au cours d'une réunion convoquée par l'ambassadeur américain aux Nations unies, Mike Waltz, les dix membres élus et non permanents du Conseil (Algérie, Danemark, Grèce, Guyane, Pakistan, Panama, Corée du Sud, Sierra Leone, Slovénie et Somalie), rejoints par des États régionaux tels que l'Arabie saoudite, l'Égypte, le Qatar, la Turquie et les Émirats arabes unis, ont exprimé leur soutien à l'initiative menée par Washington, a déclaré un porte-parole de la mission américaine.

Le projet de résolution soutient la création d'un organe de gouvernance transitoire, appelé "Conseil de la paix". Le contrôle de la bande de Gaza serait ainsi transféré des mains du Hamas et la démilitarisation serait imposée au groupe.

Le projet de résolution autorise également le déploiement d'une "Force internationale de stabilisation" à Gaza, qui opérerait dans le cadre d'un mandat de deux ans de l'ONU. Elle aurait le pouvoir d'utiliser "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils, superviser les flux d'aide humanitaire, sécuriser les zones le long des frontières avec Israël et l'Égypte, démilitariser les acteurs non étatiques et former une nouvelle force de police palestinienne.

Une copie du projet de résolution a été distribuée mercredi soir pour examen formel par les 15 membres du Conseil de sécurité.

L'adhésion régionale au projet reflète "l'opportunité historique" de mettre fin à des décennies d'effusion de sang au Moyen-Orient et de transformer Gaza en un territoire plus sûr et plus prospère, a poursuivi le porte-parole, et souligne l'intention des États-Unis de traduire la résolution en résultats plutôt qu'en "discours sans fin".

Le soutien des principaux acteurs régionaux est important car leur participation est largement considérée comme une condition préalable à l'autorisation de toute force multinationale de stabilisation d'opérer à Gaza et d'obtenir une légitimité internationale.

Le porte-parole américain a souligné qu'aucune troupe américaine ne serait déployée à Gaza. En revanche, Washington a engagé des pourparlers avec des États tels que l'Indonésie, les Émirats arabes unis, l'Égypte, le Qatar, la Turquie et l'Azerbaïdjan en vue de fournir des troupes à une force internationale de stabilisation.

Le projet de texte stipulerait qu'une telle force opérerait sous un commandement unifié, comme convenu par le Conseil de paix, l'Égypte et Israël une fois que des accords sur le statut de la mission auront été conclus.

Il décrit également une séquence d'événements au cours desquels la force stabilisera la situation sécuritaire à Gaza, démilitarisera les groupes armés non étatiques, mettra les armes hors service et supervisera la formation et le soutien de la force de police palestinienne nouvellement approuvée.