Salamé affirme que les chiffres avancés par les médias dans l'enquête suisse sont "exagérés"

Riad Salameh dirige la Banque centrale du Liban depuis 1993. Il a été interrogé jeudi par le procureur général au Liban. (AFP).
Riad Salameh dirige la Banque centrale du Liban depuis 1993. Il a été interrogé jeudi par le procureur général au Liban. (AFP).
Short Url
Publié le Lundi 25 janvier 2021

Salamé affirme que les chiffres avancés par les médias dans l'enquête suisse sont "exagérés"

  • Le gouverneur de la Banque centrale libanaise, Riad Salamé, a déclaré lundi que les chiffres qui circulent dans certains médias et sur les réseaux sociaux sont exagérés
  • Riad Salamé fait l’objet d’une enquête des autorités suisses autour d'allégations de blanchiment d’argent et de détournement de fonds

BEYROUTH: Le gouverneur de la Banque centrale libanaise, Riad Salamé, a déclaré lundi que les chiffres qui circulent dans certains médias et sur les réseaux sociaux sont exagérés.  Riad Salamé fait l’objet d’une enquête des autorités suisses autour d'allégations de blanchiment d’argent et de détournement de fonds.

Les enquêteurs suisses avaient en effet déclaré la semaine dernière qu’ils examinaient des allégations liées à la Banque centrale du Liban.

Le bureau du procureur général suisse n’a pas précisé si Salamé était un suspect ou non et n’a pas donné plus de détails sur l’affaire.

Une source proche du dossier a déclaré que les Suisses avaient demandé aux autorités libanaises via l'ambassade d’interroger Salamé, son frère et son assistante sur des «questions spécifiques» concernant des transferts à l'étranger effectués ces dernières années  et qui s'élèvent à près de 350 millions de dollars.

«Toutes les informations et les chiffres véhiculés dans certains médias et sur les réseaux sociaux sont très exagérés et sont loin de la réalité», a déclaré lundi un communiqué de Salamé.

Salamé, qui dirige la Banque centrale depuis 1993, a été interrogé jeudi par le procureur libanais.

Son rôle a été scruté avec attention après l'effondrement du système financier du pays dans une crise sans précédent. Celle-ci a provoqué en 2019 l’effondrement de la livre libanaise conduisantle pays à faire défaut.

Un responsable du gouvernement libanais a déclaré à Reuters la semaine dernière que les autorités suisses enquêtaient sur les transferts d'argent effectués par Salamé, son frère et son assistante. Salamé a déclaré que les allégations concernant de tels transferts étaient fausses.

Lundi, Salamé a déclaré que la stratégie visant à «mentir et mentir encore jusqu’à marquer l’esprit des gens» ne réussira pas.

«Tous les faits sont documentés», a-t-il dit.


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Short Url
  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Short Url
  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

Short Url
  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.