Le soutien réaffirmé de Washington relance l’espoir d’une solution à deux États

Aux Nations unies, Washington prône une solution à deux États pour Israël et les Palestiniens (AFP)
Aux Nations unies, Washington prône une solution à deux États pour Israël et les Palestiniens (AFP)
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Publié le Mercredi 27 janvier 2021

Le soutien réaffirmé de Washington relance l’espoir d’une solution à deux États

  • Le président Joe Biden a également l’intention de relancer les programmes d’aide aux Palestiniens qui avaient été suspendus par Donald Trump.
  • L’envoyé spécial des Nations unies a exhorté la communauté internationale à ne pas gâcher les occasions favorables rendues possibles par les progrès récents accomplis dans la région.

NEW YORK: Mardi dernier, lors du Conseil de sécurité des Nations unies, les États-Unis, sous la présidence de Joe Biden, se sont prononcés, à propos du conflit israélo-palestinien, en faveur d’une solution à deux États, qui permettrait à «Israël de vivre en paix et en sécurité aux côtés d’un État palestinien viable». 
«Ce projet, qui pour l’heure fait l’objet de vives tensions, demeure la meilleure solution pour garantir l’avenir d’Israël en tant qu’État démocratique et juif, tout en faisant respecter les aspirations légitimes du peuple palestinien à disposer de son propre État et à vivre dans la dignité et la sécurité», affirme Richard Mills, l’ambassadeur par intérim des États-Unis auprès des Nations unies. 
Afin de contribuer à promouvoir cette solution à deux États, Richard Mills a promis que le gouvernement Biden rétablirait «un engagement crédible de la part des États-Unis», auprès des Palestiniens comme des Israéliens. 
«Le président Biden a clairement fait savoir qu’il entendait relancer les programmes d’aide américains soutenant le développement économique et humanitaire au profit du peuple palestinien et prendre les dispositions nécessaires pour relancer les relations diplomatiques qui avaient été gelées par la précédente administration américaine», déclare l’ambassadeur américain.  
Cette déclaration a été faite dans le cadre d’une réunion du Conseil de sécurité au niveau ministériel afin de débattre du processus de paix au Moyen-Orient, pour l’instant au point mort. S’il est assez vraisemblable que Washington continuera de défendre Israël bec et ongles, Richard Mills indique que l’administration Biden «exhorterait le gouvernement israélien et l’autorité palestinienne à éviter des démarches unilatérales qui rendraient encore plus difficile la mise en place d’une solution à deux États comme l’annexion de territoires, la poursuite des activités de peuplement, les démolitions et l’incitation à la violence». 
En outre, il espère que la récente normalisation des relations entre Israël et de nombreux États arabes, dont les Émirats arabes unis et Bahreïn, permettrait «d’œuvrer dans le sens du déverrouillage de nouvelles possibilités afin de faire avancer la solution à deux États». Et d’inciter de nombreux autres pays à prendre le même chemin.  
Lors de son premier exposé devant le Conseil de sécurité, Tor Wennesland, le nouveau coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, a salué comme «une étape cruciale vers l’unité» l’annonce faite au cours du mois de janvier par Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, d’organiser des élections parlementaires et présidentielles au mois de mai prochain.  
M. Wennesland s’est félicité des modifications apportées à la législation électorale, et notamment de la mise en place de quotas supplémentaires pour la représentativité des femmes. Il a également appelé les autorités palestiniennes à «prendre des mesures supplémentaires en faveur de la participation des femmes à la politique, en tant qu’électrices et candidates, tout au long du processus électoral».  
Le coordinateur spécial des Nations unies a souligné l’importance des prochains pourparlers, qui doivent se tenir au Caire, et dont on espère qu’ils régleront les problèmes liés au processus électoral. Il a en outre déclaré lors de cette réunion en visioconférence que «la tenue d’élections dans la Cisjordanie occupée, y inclus Jérusalem-Est et Gaza [donnerait] une nouvelle légitimité aux institutions nationales, en particulier un Parlement et un gouvernement légitimement élus en Palestine». 
Il a exhorté la communauté internationale à ne pas laisser passer les incroyables opportunités fournies par les dernières évolutions de la situation régionale. 
«J’espère que les espoirs soulevés par les accords récents entre Israël et les pays arabes permettront d’envisager l’établissement d’une situation plus paisible au Moyen-Orient. Cela suppose néanmoins que les dirigeants de tous bords s’engagent à nouveau concrètement à reprendre les négociations», confie-t-il. 
Dans le même temps, remarque Tor Wennesland, le peuple palestinien continue de payer un lourd tribut à la pandémie de Covid-19, notamment à Gaza, où de nombreux habitants n’ont plus de sources de revenus. 
Il a réaffirmé le soutien des agences de l’ONU destiné à garantir aux Palestiniens l’accès à la vaccination, tout en appelant Israël, qui a lancé une campagne de vaccination à grande échelle au profit de ses citoyens, à pourvoir aux besoins prioritaires des Palestiniens à ce sujet dans les territoires occupés. «Cela fait partie des obligations d’Israël au regard du droit international», rappelle-t-il. 
M. Wennesland a également exhorté les autorités israéliennes à faire cesser toute activité de peuplement dans les territoires occupés, y compris à Jérusalem-Est. Il a appelé chacune des parties à mettre un terme aux actes de violence et à faire en sorte que chacun soit tenu responsable de ses actes. 
«Je réaffirme que les forces de sécurité israéliennes doivent faire preuve de la plus grande retenue possible et ne faire usage d’armes létales que dans des circonstances strictement nécessaires et à la seule fin de protéger la vie», prévient-il.  

«En outre, le lancement intempestif de fusées visant les centres urbains d’Israël constitue une violation du droit international et doit cesser sur-le-champ. Les attentats visant des populations civiles ne sauraient en aucun cas être justifiés.»  
Il a également appelé Israël à suspendre les saisies et les destructions des habitats et des terres agricoles palestiniennes, «en conformité avec les obligations [d’Israël] au regard du droit international, et à permettre aux Palestiniens de la zone C et de Jérusalem-Est de développer leurs communautés».  
Tor Wennesland a annoncé qu’il travaillerait de concert avec le Quatuor pour le Moyen-Orient – l’ONU, les États-Unis, l’Union européenne et la Russie – afin d’identifier les étapes concrètes qui permettraient au processus de paix de revenir sur «la piste de négociations significatives».  
Il a également insisté sur l’inquiétude des Nations unies au sujet de la situation financière à laquelle se retrouve confronté l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient et s’est fait l’écho de la demande d’aide formulée par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. «Cet office ne constitue pas seulement un filet de sauvetage pour des millions de réfugiés palestiniens. Il est également vital pour la stabilité régionale», déclare Tor Wennesland.  
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a quant à lui appelé la nouvelle administration américaine à corriger les erreurs commises par la précédente. Il affirme qu’il existe une marge de manœuvre qui permettrait de mettre un terme à l’enlisement dangereux dans lequel se trouve le processus de paix mais, prévient-il, cette marge de manœuvre pourrait vite se réduire. 

Dans la mesure où la détresse chronique du peuple palestinien est toujours préjudiciable à la dynamique du Moyen-Orient, il déclare qu’une résolution serait de nature à ouvrir la porte à une ère de prospérité et de sécurité durable pour toute la région.  
Riyad al-Maliki, le chef de la diplomatie palestinienne, demande pour sa part la tenue d’une conférence internationale pour la paix qui pourrait représenter un jalon supplémentaire dans la résolution du conflit, dans la ligne de la conférence de Madrid il y a trente ans.  
«La situation actuelle conduit à un seul État et à une occupation permanente», observe M. Al-Maliki au Conseil de sécurité.  
«Nous ne demandons pas plus que ce qui est stipulé par la charte de l’ONU – et nous n’accepterons rien de moins. Nous ne pouvons accepter un avenir fait de murs, de sièges, d’humiliation et de souffrance», explique-t-il. 


L'Arabie saoudite présente ses condoléances au Liban après l'explosion qui a entraîné la mort de six soldats

L'armée libanaise a déclaré qu'une explosion dans un dépôt d'armes près de la frontière israélienne avait entraîné la mort de six soldats samedi. (Archive/AFP)
L'armée libanaise a déclaré qu'une explosion dans un dépôt d'armes près de la frontière israélienne avait entraîné la mort de six soldats samedi. (Archive/AFP)
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  • Une source militaire a déclaré que les soldats retiraient des munitions d'une installation du Hezbollah.
  • Le Royaume a salué les efforts déployés par l'armée pour étendre la souveraineté du gouvernement libanais à l'ensemble du pays.

RIYAD : L'Arabie saoudite a présenté ses condoléances au Liban, samedi, après la mort de six soldats et la blessure d'autres lors d'une explosion survenue alors qu'ils inspectaient un dépôt d'armes et en démantelaient le contenu, dans la ville méridionale de Tyr.

Une source militaire a déclaré que les soldats retiraient des munitions d'une installation du Hezbollah.

« Le Royaume présente ses condoléances aux familles des victimes et exprime sa solidarité avec le gouvernement et le peuple libanais », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Il a également salué les efforts déployés par l'armée pour étendre la souveraineté du gouvernement libanais à l'ensemble du pays, garantir sa sécurité et sa stabilité, et contribuer à la prospérité du Liban et de sa population.

Dans le cadre d'une trêve ayant mis fin à la guerre de l'année dernière entre Israël et le Hezbollah, les troupes libanaises se sont déployées dans le sud du pays et ont démantelé les infrastructures du groupe dans la région.

Ces décès surviennent après que le gouvernement libanais a décidé, cette semaine, de désarmer le Hezbollah et a chargé l'armée d'élaborer un plan pour mener à bien ce processus d'ici la fin de l'année.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Des dizaines de milliers de manifestants défilent à Tel-Aviv contre le plan israélien de conquérir la ville de Gaza

Des personnes participent à la manifestation « Break the Siege on Gaza » (Briser le siège de Gaza) devant l'ambassade d'Israël à Washington, DC, le 9 août 2025. (Photo de Mandel NGAN / AFP)
Des personnes participent à la manifestation « Break the Siege on Gaza » (Briser le siège de Gaza) devant l'ambassade d'Israël à Washington, DC, le 9 août 2025. (Photo de Mandel NGAN / AFP)
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  • Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Tel-Aviv samedi pour réclamer la fin de la guerre dans la bande de Gaza, au lendemain de l'annonce du plan israélien visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza.
  • Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, est confronté à une pression considérable, tant en Israël qu'à l'étranger, pour mettre fin à l'offensive dans la bande de Gaza, où plus de 2 millions de Palestiniens sont menacés par une « famine généralisée ».

TEL-AVIV, ISRAËL : Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Tel-Aviv samedi pour réclamer la fin de la guerre dans la bande de Gaza, au lendemain de l'annonce du plan israélien visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza, la plus grande ville du territoire palestinien.

Après 22 mois de guerre, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, est confronté à une pression considérable, tant en Israël qu'à l'étranger, pour mettre fin à l'offensive dans la bande de Gaza, où plus de 2 millions de Palestiniens sont menacés par une « famine généralisée », selon l'ONU.

Selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien, l'armée « se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza », une agglomération en grande partie détruite dans le nord du territoire, « tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat ». 

Samedi, à Tel-Aviv, les journalistes de l'AFP présents sur place ont estimé le nombre de manifestants à plusieurs dizaines de milliers, tandis que le Forum des familles des otages faisait état de 100 000 participants. Les autorités n'ont pas communiqué d'estimation officielle.

Les manifestants brandissaient des pancartes et des photos des otages toujours détenus dans le territoire palestinien, et exhortaient le gouvernement à obtenir leur libération.

« Nous vous poursuivrons »

« Si vous envahissez certaines parties de Gaza et que les otages sont tués, nous vous poursuivrons sur les places publiques, pendant les campagnes électorales et à tout moment et en tout lieu », a déclaré à l'AFP Shahar Mor Zahiro, un proche d'un otage tué, dans un « message direct au Premier ministre ».

Le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts, a affirmé vendredi que la décision d'Israël d'occuper la ville de Gaza signifiait le « sacrifice » de ces otages enlevés lors de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël, le 7 octobre 2023. 

Les familles des otages et les militants israéliens en faveur de la paix avec les Palestiniens réclament un cessez-le-feu avec le Hamas afin d'obtenir la libération des derniers captifs.

Mais au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahu, l'aile dure de la droite israélienne et ses partisans veulent continuer à occuper et à annexer davantage de territoires palestiniens, faisant fi des critiques internationales.

Outre le désarmement du Hamas et le retour « de tous les otages, vivants et morts », le plan vise à démilitariser la bande de Gaza et à la placer sous contrôle israélien, avant de mettre en place « une administration civile » qui ne serait « ni le Hamas, ni l'Autorité palestinienne », a précisé vendredi le bureau de M. Netanyahu.

« Nous n'allons pas occuper Gaza, nous allons libérer Gaza du Hamas », qui dirige le territoire depuis 2007, a affirmé M. Netanyahu sur X.

À la suite de l'annonce de ce plan, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion d'urgence sur Gaza dimanche à 10 h 00 (14 h 00 GMT), selon plusieurs sources diplomatiques.

De l'Allemagne, l'un des plus fidèles alliés d'Israël, à l'Union européenne en passant par la France, la Chine, la Russie et de nombreux pays musulmans, cette annonce a suscité la réprobation internationale. 

« Nouveau crime » 

Samedi, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a dénoncé « un nouveau crime qui s'ajoute à la série de crimes israéliens commis en Cisjordanie, y compris à Jérusalem », soulignant « la nécessité urgente de prendre des mesures pour y mettre fin immédiatement ».

Actuellement, l'armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75 % de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes le long de la frontière. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et y avait implanté un ensemble de 21 colonies, démantelées lors de son retrait unilatéral en 2005.

Samedi, le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, a fait état de 37 personnes tuées par des frappes ou des tirs israéliens, dont des civils qui attendaient une distribution d'aide alimentaire.

Selon M. Bassal, douze personnes ont été tuées et près de 200 autres blessées lorsque les forces israéliennes ont ouvert le feu sur elles alors qu'elles se rassemblaient près d'un point de passage du nord de Gaza utilisé pour acheminer l'aide humanitaire.

L'offensive israélienne à Gaza a déjà fait 61 369 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Du côté israélien, l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 avait entraîné la mort de 1 219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.


Soudan: au moins 18 civils tués par les paramilitaires dans le Kordofan-Nord

Des membres du Croissant-Rouge soudanais et des experts médico-légaux exhument les dépouilles de personnes enterrées dans des tombes de fortune pour les réinhumer dans le cimetière local d'al-Azhari, dans la banlieue sud de Khartoum, la semaine dernière. (AFP)
Des membres du Croissant-Rouge soudanais et des experts médico-légaux exhument les dépouilles de personnes enterrées dans des tombes de fortune pour les réinhumer dans le cimetière local d'al-Azhari, dans la banlieue sud de Khartoum, la semaine dernière. (AFP)
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  • Au moins 18 civils ont été tués jeudi par les paramilitaires dans le Kordofan-Nord, dans l'ouest du Soudan en guerre depuis plus de deux ans
  • La région, théâtre de combats acharnés entre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) et l'armée, est largement isolée, les lignes de communication étant quasi inexistantes

KHARTOUM: Au moins 18 civils ont été tués jeudi par les paramilitaires dans le Kordofan-Nord, dans l'ouest du Soudan en guerre depuis plus de deux ans, a indiqué samedi une ONG.

La région, théâtre de combats acharnés entre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) et l'armée, est largement isolée, les lignes de communication étant quasi inexistantes.

Selon Emergency Lawyers, qui documente les exactions depuis le début du conflit, l'attaque des FSR survenue jeudi contre deux villages dans le sud de la région d'Umm Kuraydim "a causé la mort de 18 civils et blessé des dizaines d'autres".

Faute d'accès aux soins sur place, les blessés ont été transférés vers el-Obeid, à quelques dizaines de kilomètres au sud-est.

Cette ville, située à un carrefour stratégique reliant la capitale Khartoum (à 400 km) à la vaste région du Darfour, avait été assiégée par les paramilitaires pendant près de deux ans avant d'être reprise par l'armée en février.

Depuis la perte de Khartoum, reconquise par l'armée en mars, les paramilitaires se sont repliés vers l'ouest, intensifiant notamment leurs attaques au Darfour, qu'ils contrôlent déjà presque entièrement.

L'ONG a aussi fait état "de pillages, d'agressions et d'enlèvements de jeunes."

Alors que la guerre est entrée dans sa troisième année, les deux camps ont été accusés de viser des civils, de bombarder aveuglément des zones habitées et d'empêcher l'acheminement de l'aide humanitaire. Les paramilitaires sont tout particulièrement mis en cause pour des violences sexuelles systématiques, pillages et nettoyage ethnique.

Le conflit, déclenché en avril 2023 et décrit par l'ONU comme "la pire crise humanitaire au monde", a déjà fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés.

Le Soudan fait aussi face à une épidémie de choléra, une maladie diarrhéique grave transmise par de l'eau ou des aliments contaminés. Depuis juillet 2024, près de 100.000 cas ont été enregistrés à travers le pays, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).