A Beyrouth, le temps de la colère: « C’est ici, sur ces décombres, qu’il faut les pendre tous »

Des membres de la société civile libanaise portant des balais pour nettoyer les débris, passent devant une peinture murale représentant un politicien pendu au-dessus des mots "condamnation à mort" en arabe, dans le quartier de Mar Mikhael à Beyrouth, le 7 août 2020. (Patrick BAZ/AFP)
Des membres de la société civile libanaise portant des balais pour nettoyer les débris, passent devant une peinture murale représentant un politicien pendu au-dessus des mots "condamnation à mort" en arabe, dans le quartier de Mar Mikhael à Beyrouth, le 7 août 2020. (Patrick BAZ/AFP)
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Publié le Vendredi 07 août 2020

A Beyrouth, le temps de la colère: « C’est ici, sur ces décombres, qu’il faut les pendre tous »

  • « Nous reconstruirons notre capitale, contre vents et marées, pierre par pierre, et nous resterons debout et dignes car nous sommes Libanais »
  • « Beyrouth est complètement détruite et vous gardez votre calme ? Vous perdez votre temps à déblayer les débris… allez dans la maison des dirigeants tous les dirigeants et ramenez-les, c’est ici sur ces décombres qu’il faut les pendre tous, sans exception

BEYROUTH: « Durant la guerre, Bachir Gemayel (chef des combattants chrétiens durant la guerre du Liban) passait régulièrement chez moi pour me dire ‘Madame Samaha, remplacez vos vitres cassées’. Je le faisais pour lui faire plaisir et à chaque explosion, à chaque salve d’obus qui s’abattaient sur le quartier, mes vitres volaient à nouveau en éclats », raconte une septuagénaire assise dans sa voiture, le moteur coupé, dans la montée d’Akkaoui, à deux pas de la rue Gemmayzé, dans le quartier d’Achrafieh.

« S’il était encore vivant nous n’en serions pas arrivés là en tout cas », ajoute-elle. Bachir Gemayel, avait été élu président de la République libanaise en 1982 et assassiné 23 jours après son élection.

Depuis la double explosion de Beyrouth mardi, cette femme, propriétaire de deux immeubles dans la montée d’Akkaoui, dort dans l’une de ses voitures. Son fils Tony dans une autre.

Assis sur une chaise, et regardant l’un des immeubles soufflés par l’explosion, Tony parle des dégâts causés par la déflagration. « Il n’y a plus rien, ni meubles, ni vitres, ni ascenseurs. Rien, plus rien », dit-il s’en prenant aux dirigeants libanais, et les appelant à partir le plus vite possible. « Je n’ai jamais pensé que je verrais pire que les 17 ans de guerre, mais je me suis trompé », soupire-t-il.

Une solidarité sans pareille

Un peu plus loin, les pompiers ont coupé un tronçon de rue entre les rues Gemmayzé et Mar Mikhael, pour éviter des accidents à proximité d’un vieil immeuble de deux étages qui risque à tout moment de s’effondrer. Un peu plus bas, dans ces deux rues,  des centaines, voire des milliers de volontaires ont convergé vers Beyrouth pour nettoyer les décombres et donner à manger et à boire aux sinistrés.

C’est tout le Liban qui s’est mis à aider les quartiers frappés par ce drame. Les Libanais ont fait preuve encore une fois de leur volonté de vivre, de leur résilience et d’une force et d’un courage inouï.

Des élèves de nombreuses écoles se sont organisés pour distribuer des sandwiches et des plats chauds, des étudiants sont venus armés de pelles et de balais pour aider les habitants à nettoyer leurs maisons.  Les restaurants ayant pignon sur rue se sont aussi joints aux distributions.

Arz, qui porte le cèdre emblème du parti Kataëb (phalanges chrétiennes) est venu de Chekka (à 60 km de Beyrouth) avec 40 personnes de son village pour distribuer sandwichs et manakichs (galettes libanaises au thym et au fromage). Ils ont même fait appel au curé originaire de leur village qui habite Mar Mikhaël, et qui connaît bien les plus démunis. Peut-être que plus tard le groupe pourra même lever des fonds.

« Nous sommes tous venus avec Farouk et sa fille Tala, qui ont échappé par miracle aux explosions », explique Arz.

« Nous reconstruirons Beyrouth, pierre par pierre »

Farouk Darwish, 52 ans, est un miraculé. Le mardi 4 août, à 18:05, au moment de l’explosion il était dans un parking du centre-ville faisant face au port, mitoyen de l’immeuble du journal An-Nahar. Cet habitant de Chekka, s’était rendu avec Tala, sa fille et sa femme à Beyrouth pour un rendez-vous. « Nous regardions le centre-ville et le port et nous nous disions ‘Comme Beyrouth est belle’ », raconte Tala, 16 ans.

La famille a baissé les fenêtres de sa 4X4 pour mieux voir la ville et Farouk a ouvert la porte s’apprêtant à sortir. Et puis il y a eu la première explosion.

« Le souffle de l’explosion m’a propulsé à 2 mètres du sol... C’était l’apocalypse », raconte Farouk Darwish. « Je dois remercier la Providence. Au parking où nous étions stationnés, il y avait d’autres voitures avec des gens dedans. Le sang avait coulé de leurs oreilles. Ils sont tous morts. Ils avaient les vitres de leur voiture fermées et c’est le souffle de l’explosion qui les a tués », confie-t-il.

C’est en conduisant une voiture instable, au pare-brise éclaté et aux airbags déployés que Farouk Darwish a parcouru des dizaines de kilomètres pour arriver à Chekka. Depuis jeudi, il se rend tous les jours avec sa fille Tala et une quarantaine de personnes de son village à Beyrouth pour venir en aide aux sinistrés. Chaque jour, ils reviennent à Beyrouth distribuer de la nourriture aux habitants.

« Nous reconstruirons notre capitale, contre vents et marées, pierre par pierre. Nous resterons debout et dignes car nous sommes Libanais », martèle Tala. 

« C’est la troisième nuit que je dors dans la rue »

Rue d’Arménie, Siham, blessée, est assise devant son épicerie. « C’est la troisième nuit que je dors dans la rue. Dans la nuit de mardi à mercredi, juste après l’explosion, je suis revenue de l’hôpital, et je comme je n’avais plus de maison, j’ai pris une chaise en plastique et je me suis assoupie ici, assise sur la chaussée », raconte Siham Tekian, 67 ans, qui habite au deuxième étage d’un vieil immeuble de Mar Mikhaël et qui tient une épicerie au rez-de-chaussée de ce bâtiment complètement soufflé par l’explosion. « Hier soir, des jeunes m’ont ramené un canapé qu’ils ont posé sur le trottoir. C’était un canapé cassé et miteux, mais bon, c’est mieux que rien. Ce soir aussi je dormirai dans la rue ».

Siham a 15 points de sutures au bras, 5 au front, 10 au ventre et son corps a été écorché par les débris de verre. « J’étais chez moi au moment de l’explosion, confie-t-elle. Pour moi, c’est comme si la vie s’était arrêtée pendant cinq très longues secondes, et puis j’ai vu du sang, rien que du sang, sur tout mon corps. Il ne restait plus rien de la maison. J’ai marché jusqu’à l’entrée, la porte était défoncée. Et je suis sortie dans la rue. Un homme que je ne connais pas m’a emmenée dans sa voiture dans un hôpital hors de Beyrouth ».

Dès le lendemain de la double explosion, Siham s’est remise à travailler dans son épicerie à moitié détruite. « Je ne peux pas partir, la vitrine a volé en éclats, dit-elle. Et puis partir pour aller où ? Je vis ici depuis 37 ans et mon mari est né dans ce quartier. »

Les plus vieux quartiers de Beyrouth ravagés

Mar Mikhael est l’un des quartiers les plus anciens de Beyrouth. Très proche du port, il avait été construit au XIXe siècle pour loger les ouvriers qui travaillaient dans le nouveau port de la ville. Aujourd’hui, c’est le quartier le plus gentrifié de Beyrouth. Il abrite ses anciens habitants comme Siham, mais aussi de nouveaux venus, surtout des jeunes.

« J’ai vécu toute la guerre du Liban (1975-1990), mais je n’ai jamais vu une chose d’une telle ampleur. Je n’ai plus rien, ni meubles, ni vêtements, ni draps, tout a été déchiqueté par les débris de glace », ajoute-t-elle montrant la robe qu’elle porte, légèrement déchirée à certains endroits.

Siham est aidée par de nombreux jeunes du quartier, que ce soit ceux qui prennent la relève à l’épicerie pour qu’elle puisse se reposer assise sur le trottoir sur sa chaise en plastique, pour lui acheter de nouveau pansements ou pour lui nettoyer la maison. Assise sur sa chaise, montrant un tas d’objets cassés qui viennent d’être sortis de sa maison, elle chuchote presque : « Je veux me reposer, je suis fatiguée et j’ai mal au cœur ». Ses larmes coulent. Elle les sèche aussitôt, se lève et reprend son travail derrière le comptoir de l’épicerie.

Quatre jours après l’explosion, les rues de Gemmayzé, Rmeil et Mar Mikhael, toutes proches les unes des autres, sont toujours impraticables, à cause des voitures soufflées par l’explosion, des arbres en travers de la route, des débris et des décombres qui jonchent le sol et le risque d’effondrement des nombreux immeubles. Ces quartiers sont les plus anciens de la ville, ils sont nés avec la construction du port de Beyrouth au XIXe siècle. 

Bloqué dans sa voiture, à cause des routes quasiment impraticables, et voyant des jeunes munis de balais et de pelles, un quinquagénaire descend de sa voiture et se met soudain à crier à pleins poumons : « Beyrouth est complètement détruite et vous gardez votre calme ? Vous perdez votre temps à déblayer les débris ! Allez dans la maison des dirigeants, tous les dirigeants et ramenez-les. C’est ici, sur ces décombres, qu’il faut les pendre tous sans exception. »

 


Retailleau engage la procédure de dissolution d'Urgence Palestine

Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau intervient lors d'un débat sur le narcotrafic à l'Assemblée nationale française à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau intervient lors d'un débat sur le narcotrafic à l'Assemblée nationale française à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • A la veille du 1er mai, Bruno Retailleau a annoncé  mecredi l'engagement de la procédure de dissolution du groupe Urgence Palestine.
  • Le groupe organise régulièrement des manifestations, qui ont parfois été interdites par les autorités.

PARIS : A la veille du 1er mai, Bruno Retailleau a annoncé  mecredi l'engagement de la procédure de dissolution du groupe Urgence Palestine, ainsi que de Lyon Populaire, qui appartient à l'ultra droite, après avoir lancé mardi celle du groupe antifasciste La Jeune Garde.

Invité de CNews/Europe 1, le ministre de l'Intérieur a justifié la dissolution d'Urgence Palestine en affirmant qu'il fallait « taper sur les islamistes ». « L'islamisme est une idéologie qui essaie d'instrumentaliser une religion. Il y a une défiguration de la foi », a-t-il dit.

« Il ne faut pas défigurer la juste cause des Palestiniens », a poursuivi M. Retailleau, qui a insisté sur le fait que « beaucoup de nos compatriotes musulmans professent une foi parfaitement compatible avec les valeurs de la République ».

Créé au lendemain de l'attaque sans précédent du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza, le collectif Urgence Palestine dit rassembler « des citoyens, des organisations et mouvements associatifs, syndicaux et politiques mobilisés pour l'auto-détermination du peuple palestinien ». 

Le groupe organise régulièrement des manifestations, qui ont parfois été interdites par les autorités.

« À l'heure où le peuple palestinien est confronté au génocide, à la famine, où les Israéliens cherchent à détruire et à anéantir le peuple palestinien, que fait le gouvernement français ? Il veut dissoudre notre collectif, c'est insupportable », a réagi Omar Al Soumi, l'un des militants d'Urgence Palestine.

« C'est la réalité d'une France complice du génocide », a-t-il accusé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

Urgence Palestine a reçu de nombreux messages de soutien de la part d'organisations de l'extrême gauche et de la gauche radicale. 

« Non à la dissolution d'Urgence Palestine », a écrit sur Instagram le Nouveau Parti Anticapitaliste, dénonçant « des prétextes pour faire taire les voix solidaires avec la Palestine ! ».

L'eurodéputée insoumise Rima Hassan a également critiqué les dissolutions engagées contre la Jeune Garde et Urgence Palestine.

« La dérive autoritaire et fasciste de Macron est aussi réelle, tangible et concrète », a-t-elle réagi sur X.

Tsedek!, qui se présente comme un « collectif juif décolonial », a aussi apporté son soutien à ces deux organisations.

« Le gouvernement qui appelle à la dissolution d’Urgence Palestine, c’est la République qui reprend ses droits et réaffirme que l’antisémitisme ne passera pas en France », s'est au contraire félicitée Sarah Aizenman, présidente du collectif « Nous vivrons », auprès de l'AFP. 

« Cette organisation ne défend pas les droits des Palestiniens, elle soutient une organisation terroriste », a accusé Mme Aizenman.

Les annonces de procédures de dissolution contre La Jeune Garde et Urgence Palestine interviennent à la veille des rassemblements du 1er-Mai et pourraient tendre le climat des manifestations, notamment à Paris, selon un haut responsable de la police.

Le ministre de l'Intérieur et le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, ont par avance prévenu qu'aucun débordement ne serait toléré.

Environ 15 000 personnes sont attendues jeudi pour la manifestation parisienne.


Syrie: 11 morts dans de nouveaux affrontements confessionnels près de Damas

Les affrontements se sont étendus dans la nuit à Sahnaya, à quelque 15 kilomètres au sud-ouest de la capitale, et opposent des forces affiliées aux autorités à des combattants locaux druzes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). (AFP)
Les affrontements se sont étendus dans la nuit à Sahnaya, à quelque 15 kilomètres au sud-ouest de la capitale, et opposent des forces affiliées aux autorités à des combattants locaux druzes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). (AFP)
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  • Lundi, des affrontements meurtriers dans la localité voisine à majorité druze de Jaramana, aux environs de Damas, avaient fait 17 morts, selon un nouveau bilan de l'OSDH: huit combattants druzes et neuf membres des groupes armés qui ont donné l'assaut
  • En soirée, un accord avait été scellé entre des représentants du gouvernement syrien et les responsables druzes de Jaramana pour mettre un terme aux affrontements

BEYROUTH: Au moins deux personnes ont été tuées dans de nouveaux affrontements à caractère confessionnel aux environs de Damas, a annoncé mercredi une ONG, au lendemain d'accrochages meurtriers dans une localité syrienne voisine à majorité druze qui ont fait 17 morts.

Les affrontements se sont étendus dans la nuit à Sahnaya, à quelque 15 kilomètres au sud-ouest de la capitale, et opposent des forces affiliées aux autorités à des combattants locaux druzes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Nous n'avons pas dormi de la nuit (...) les obus de mortier s'abattent sur nos maisons", a déclaré à l'AFP au téléphone Samer Rafaa, un habitant et militant actif de Sahnaya, où une partie de la population est druze.

Selon l'OSDH, basée en Grande-Bretagne mais qui dispose d'un solide réseau de sources en Syrie, l'un des deux morts à Sahnaya est un combattant druze.

Lundi, des affrontements meurtriers dans la localité voisine à majorité druze de Jaramana, aux environs de Damas, avaient fait 17 morts, selon un nouveau bilan de l'OSDH: huit combattants druzes et neuf membres des groupes armés qui ont donné l'assaut à la localité.

En soirée, un accord avait été scellé entre des représentants du gouvernement syrien et les responsables druzes de Jaramana pour mettre un terme aux affrontements.

Ces violences ont réveillé le spectre des affrontements confessionnels, après des massacres qui ont visé en mars la minorité alaouite dont était issu le président déchu Bachar al-Assad, renversé en décembre par la coalition islamiste au pouvoir.

L'attaque contre Jaramana a été menée par des groupes affiliés au pouvoir après la diffusion sur les réseaux sociaux d'un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l'égard du prophète Mahomet.

L'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité du message et les chefs spirituels de la minorité druze ont condamné toute atteinte au prophète.


Vision 2030: le Cabinet remercie les agences impliquées

Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, assiste à la session du Cabinet, mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, assiste à la session du Cabinet, mardi. (SPA)
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  • Le Conseil des ministres a souligné que la sécurité du Moyen-Orient exigeait d'accélérer la recherche d'une solution juste et globale à la question palestinienne
  • Le Conseil a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts pour accélérer le redressement économique de la République arabe syrienne

RIYAD: Le Conseil des ministres a salué les efforts des agences gouvernementales ayant contribué aux avancées réalisées dans le cadre de la Vision saoudienne 2030, alors que le Royaume se rapproche de l’atteinte de ses objectifs clés, a rapporté mardi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

D’après le rapport annuel 2024 de la Vision, 93% des principaux indicateurs de performance ont été entièrement ou partiellement atteints depuis le lancement de l’initiative il y a neuf ans.

Le ministre des Médias, Salman al-Dosari, a précisé que le cabinet avait discuté de la troisième et dernière phase de la Vision 2030, qui débutera en 2026. Cette phase visera à pérenniser l’impact des transformations déjà engagées tout en exploitant de nouvelles opportunités de croissance.

Le Conseil des ministres a également salué le don généreux d’un milliard de riyals saoudiens (266,6 millions de dollars; 1 dollar = 0,88 euro) effectué par le prince héritier Mohammed ben Salmane, destiné à soutenir des projets de logement pour les bénéficiaires saoudiens éligibles et les familles dans le besoin.

Le cabinet a souligné que ce don illustre l’engagement constant du prince héritier à améliorer la qualité de vie des citoyens, ainsi que son intérêt soutenu pour le secteur du logement et les initiatives visant à offrir des logements décents aux familles méritantes à travers le Royaume.

Le prince Mohammed a également informé le Conseil de sa rencontre avec le roi Abdallah II de Jordanie, ainsi que de ses échanges avec le Premier ministre indien Narendra Modi.

Le cabinet a salué les résultats de la deuxième réunion du Conseil de partenariat stratégique saoudo-indien, soulignant le développement continu des relations économiques, commerciales et d’investissement entre les deux pays.

Le Conseil des ministres a souligné que la sécurité du Moyen-Orient exigeait d'accélérer la recherche d'une solution juste et globale à la question palestinienne, conformément aux résolutions de la légitimité internationale, à l'initiative de paix arabe et à la création d'un État palestinien indépendant le long des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Le Conseil a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts pour accélérer le redressement économique de la République arabe syrienne et a renouvelé son appel aux institutions financières régionales et internationales pour qu'elles reprennent et étendent leurs opérations dans le pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com