Covid-19: un producteur de vaccins indien promet des doses au Canada d'ici moins d'un mois

Un personnel de la santé prépare une dose de Covishield, le vaccin d'AstraZeneca/Oxford fabriqué par le Serum Institute de l'Inde, le 29 janvier 2021 (Photo, AFP)
Un personnel de la santé prépare une dose de Covishield, le vaccin d'AstraZeneca/Oxford fabriqué par le Serum Institute de l'Inde, le 29 janvier 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 15 février 2021

Covid-19: un producteur de vaccins indien promet des doses au Canada d'ici moins d'un mois

  • Covishield est le nom utilisé par l'Institut Serum pour désigner le vaccin développé par la firme britanno-suédoise AstraZeneca avec l'université d'Oxford
  • Le Premier ministre Narendra Modi a tweeté mercredi que l'Inde «ferait de son mieux pour faciliter l'approvisionnement en vaccins anti-Covid» du Canada

NEW DELHI: Le plus grand fabricant de vaccins au monde, l'indien Institut Serum, a annoncé lundi qu'il livrerait des vaccins anti-Covid au Canada « d'ici moins d'un mois », quelques jours après un appel téléphonique entre les dirigeants des deux pays à la suite d'un conflit diplomatique autour des manifestations d'agriculteurs.  

Le directeur général de l'Institut Serum, Adar Poonawalla, a déclaré ne plus attendre que l'approbation réglementaire du Canada. « Je vous assure, @SerumInstIndia va livrer #COVISHIELD au Canada dans moins d'un mois; je suis dessus », a-t-il tweeté.  

Dear Hon’ble PM @JustinTrudeau, I thank you for your warm words towards India and it’s vaccine industry. As we await regulatory approvals from Canada, I assure you, @SerumInstIndia will fly out #COVISHIELD to Canada in less than a month; I’m on it!

— Adar Poonawalla (@adarpoonawalla) February 15, 2021

Covishield est le nom utilisé par l'Institut Serum pour désigner le vaccin développé par la firme britanno-suédoise AstraZeneca avec l'université d'Oxford, qu'il produit en masse en Inde.  

Le nombre de doses qui seront expédiées n'a pas été révélé mais le journal Hindustan Times a évoqué dimanche une première livraison de 500 000 vaccins au Canada, où le gouvernement est confronté aux critiques en raison de l'absence de capacités de production locales et de retards de livraisons depuis l'Europe.  

Le Premier ministre Narendra Modi a tweeté mercredi que l'Inde « ferait de son mieux pour faciliter l'approvisionnement en vaccins anti-Covid » du Canada, après une conversation téléphonique avec son homologue Justin Trudeau faisant suite à des tensions diplomatiques entre les deux pays.  

Was happy to receive a call from my friend @JustinTrudeau. Assured him that India would do its best to facilitate supplies of COVID vaccines sought by Canada. We also agreed to continue collaborating on other important issues like Climate Change and the global economic recovery.

— Narendra Modi (@narendramodi) February 10, 2021

Les déclarations de M. Trudeau au sujet des agriculteurs indiens, qui manifestent depuis novembre contre des réformes libéralisant les marchés agricoles, ont provoqué la colère du gouvernement indien.  

En décembre, le dirigeant canadien avait diffusé sur Twitter une vidéo dans laquelle il qualifiait de « préoccupantes » les informations qui rendaient compte de heurts en Inde entre forces de l'ordre et agriculteurs.    

« Le Canada sera toujours là pour défendre les droits de la protestation pacifique », avait souligné M. Trudeau.  

Selon la transcription de la conversation entre MM. Modi et Trudeau, publiée mercredi en Inde, les manifestations des agriculteurs n'ont pas été spécifiquement mentionnées, mais elle indique que les « dirigeants ont discuté de l'engagement du Canada et de l'Inde envers les principes démocratiques, des récentes manifestations et de l'importance de résoudre les problèmes par le dialogue ». 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.