Samia Orosemane: «Une femme de couleur», une artiste au grand cœur

Samia Orosemane, l’artiste, qui réside en France, pays où les cafés et restaurants sont fermés depuis plusieurs mois, profite d’un instant privilégié et ensoleillé en terrasse à Marrakech (Photo fournie)
Samia Orosemane, l’artiste, qui réside en France, pays où les cafés et restaurants sont fermés depuis plusieurs mois, profite d’un instant privilégié et ensoleillé en terrasse à Marrakech (Photo fournie)
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Publié le Mardi 23 février 2021

Samia Orosemane: «Une femme de couleur», une artiste au grand cœur

  • «Je rêve d’être maman. Dans mon prochain spectacle, je prévois tout un passage sur la procréation médicalement assistée et toutes les galères que j’ai pu rencontrer pour essayer d’être maman un jour»
  • «De chaque situation négative j’essaie de tirer le côté positif et je pense que c’est ce que l’on devrait faire tout le temps»

CASABLANCA : C’est dans le café d’un hôtel casablancais décoré aux couleurs du continent africain que Samia Orosemane nous a donné rendez-vous. L’artiste, qui réside en France, pays où les cafés et restaurants sont fermés depuis plusieurs mois, profite d’un instant privilégié et ensoleillé en terrasse. Nous la retrouvons détendue, rayonnante et comme à son habitude souriante. En pleine écriture de son nouveau one-woman-show, l’humoriste franco-tunisienne, arrivée au Maroc il y a quelques jours, se dit heureuse de revenir dans le royaume. 

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Femme de couleurs (Photo fournie)

Pourquoi avez-vous choisi le Maroc  comme destination ? 

C’est l’endroit idéal pour rêver, s’évader, écrire et surtout parce que mon manager est installé ici. Il m’a dit: «Viens bosser!» (rires). Et en plus... j’ai découvert un lieu extraordinaire. Ça s’appelle Terres de Balkis. Le propriétaire, un Belgo-Marocain, a dit (avec un accent belge, ndlr): «Oh cette fille-là je l’aime beaucoup, il faut l’inviter, il faut lui dire qu’elle est ici chez elle.»  J’ai vu l’endroit en vidéo et je me suis dit : «Je ne peux pas ne pas venir.»

Ici, l’inspiration vient facilement. La qualité du service au Maroc, la gentillesse des gens, la chaleur, la beauté des paysages... C’est un terrain propice pour commencer à écrire mon deuxième spectacle. 

Pouvez-vous nous en donner un avant-goût ? 

Bien sûr... Alors, je vais déjà parler de l’obésité. Je suis passée par une phase d’obésité morbide, et ça a été compliqué. Je raconte donc le parcours du combattant pour perdre ces kilos et surtout le véritable objectif: avoir un enfant. Je rêve d’être maman. Je prévois tout un passage sur la procréation médicalement assistée et toutes les galères que j’ai pu rencontrer pour essayer d’être maman un jour. Je pense que c’est important de partager cela, car c’est un sujet tabou. Surtout chez les femmes qui portent comme un poids le fait de ne pas pouvoir enfanter. J’ai remarqué que, quand on en parle, les langues se délient. Quand je me retrouve dans un cercle de femmes et que j’aborde le sujet, tout le monde me dit: «Moi aussi.» Comme si tu avais annoncé que tu avais des cafards chez toi (rires). Il y a aussi des thèmes plus légers, mais je vais surtout parler de ça. 

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«Je vis au jour le jour» (Photo fournie)

Vous arrivez de France où la situation sanitaire est complexe, les frontières sont d’ailleurs fermées… 

Je me suis presque enfuie (rires). J’avais déjà prévu de partir et, plus la date approchait, plus on me disait: «Samia tu ne vas pas pouvoir partir, ils vont fermer les frontières.» Je répondais: «Ne t’inquiète pas, Dieu est avec moi, toutes les portes vont s’ouvrir.» 

J’ai eu beaucoup de chance parce que je suis partie à la veille de la fermeture des frontières, et ça m’a fait rire parce que, quand ils ont fermé les frontières européennes, j’avais envie de leur dire: «La maladie elle est chez vous à la base donc vous pouvez fermer, vous allez vous retrouver entre vous, entre malades (rires).» 

L’Afrique est beaucoup moins touchée que l’Europe, c’est l’Afrique qui aurait dû fermer ses frontières. 

Depuis le début de la pandémie, le monde de la culture est à l’arrêt, comment avez-vous fait pour rebondir face à cette situation? 

J’ai rebondi facilement parce que j’avais du gras (rires). Je suis contente, car on me propose de nouveaux projets. J’ai été contactée par une société de communication qui m’a proposé de faire un spectacle pour une grosse boîte, à distance. Ils ont fait une réunion sur Zoom et j’étais la surprise de l’événement. J’ai écouté le parcours de chacun des collaborateurs et je me suis arrangée pour faire quelques vannes personnalisées, ça les a fait rire. Puis, j’ai joué une partie de mon spectacle. Finalement, c’est génial de pouvoir s'adapter à la situation, parce que, tant que les salles de spectacles sont fermées, on ne peut pas travailler, mais, de temps en temps, il y a des petits bonus comme ça alors qu’on ne les attendait pas. 

En parlant d’Internet, votre spectacle Femme de couleurs est disponible sur YouTube ? 

Oui. Je savais que beaucoup de personnes ne pouvaient pas sortir se divertir et je me suis dit que c’était le moment ou jamais de le rendre accessible à tous. Et puis beaucoup me demandaient quand j’allais écrire un nouveau spectacle, parce que ça fait huit ou dix ans que je tourne avec celui-ci. À cette question, je réponds toujours: «Quand tout le monde aura vu celui-là (rires).» Je me suis dit que la seule manière de passer à autre chose et de me mettre la pression pour écrire du neuf, c’est de l’offrir. 

Comment voyez-vous l’avenir ? 

Je vis au jour le jour. De chaque situation négative j’essaie de tirer le côté positif et je pense que c’est ce que l’on devrait faire tout le temps. Je ne me projette pas pour le moment, on ne sait pas de quoi demain sera fait et, en tant que croyant, c’est ainsi que l’on est censé fonctionner. Je compose avec ce que le destin me donne. 

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«J’ai toujours été fascinée par l’Afrique subsaharienne, j’ai toujours aimé toutes ces couleurs» (Photo fournie)

Il y a trois ans vous sortiez votre livre Femme de couleurs. Comment vous est venue cette idée ?  

C’était en mars 2018, le temps passe vite. Au départ, je n’aurais jamais osé raconter ma vie, je ne pensais pas que cela intéresserait d’autres personnes. Mais la maison d’édition First Edition m’a contactée et m’a demandé de raconter mon parcours. Quand le livre est sorti, on a très vite été en rupture de stock. Mais sur le long terme, je n’ai pas réussi à faire la promo du livre. Je trouve ça très difficile de faire de la pub pour soi-même et de dire: «Allez acheter mon livre, lisez ma vie, elle est formidable, je suis exceptionnelle (rires).»  

Vous êtes reconnaissable entre mille, notamment grâce à votre style. Avez-vous toujours eu ce look afro et coloré ? 

Non. Avant de commencer la scène, je m’habillais toujours d’une manière différente. Je suis passée par tous les styles. Au lycée j’étais en tailleur, le lendemain en minijupe, le surlendemain en baggy. Je ne voulais pas que l’on me mette dans une case, je voulais montrer aux gens que j’étais multiple, comme dans ma tête, on est plusieurs (rires). 

Et j’ai toujours été fascinée par l’Afrique subsaharienne, j’ai toujours aimé toutes ces couleurs. J’ai commencé à les porter quand je suis montée sur scène et, surtout, quand j’ai commencé à porter le voile. Il fallait trouver une alternative pour que ça ne soit pas trop grillé (rires). 

En France c’est compliqué, donc le mettre en boubou allait moins choquer. Je pense que ça a commencé comme ça, parce que ça me plaisait et que ça camouflait un peu ma «religiosité». 

Finalement, c’est devenu mon style et les gens me reconnaissent grâce à ça. 

Est-ce que, comme le nom de votre spectacle, vous vous considérez comme une femme de «couleurs»

Oui parce que je suis un peu toutes ces femmes que j’ai rencontrées. Je le deviens sur scène quand je joue le rôle de toutes ces mamans d’Afrique subsaharienne, du Maghreb, etc. 

Je ne suis pas que maghrébine, Tunisienne ou musulmane ou Française. Je suis multiple et j’ai envie d’être un pont entre toutes les cultures, d’être universelle. C’est pour cela qu’aujourd’hui je suis fière quand je vois que, dans ma salle de spectacle, j’ai enfin un beau mélange et qu’il y a des gens de toutes les origines. Je me dis que j’ai réussi ce que je voulais faire: réunir les gens à travers le rire. 


Riyadh Season 2025 lance “Beast Land”

La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
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  • Située près de Boulevard City et Boulevard World, la nouvelle attraction promet une expérience spectaculaire

RIYAD : L’Autorité générale du divertissement (GEA) a annoncé que les billets sont désormais disponibles pour Beast Land, qui ouvrira ses portes le 13 novembre, dans le cadre de la Riyadh Season 2025.

Située à proximité de Boulevard City et Boulevard World, cette nouvelle zone de divertissement propose une expérience immersive de grande ampleur, inspirée par l’univers du défi et de l’aventure.

Développée en collaboration avec le célèbre YouTubeur américain MrBeast (Jimmy Donaldson), Beast Land s’étend sur plus de 188 000 mètres carrés et combine jeux, aventures et spectacles interactifs accessibles à tous les âges.

La zone comprendra plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, parmi lesquelles la Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin, ainsi qu’un saut à l’élastique de 50 mètres. Une “Beast Arena” dédiée proposera 10 défis compétitifs réalistes mettant à l’épreuve la vitesse, la précision et les réflexes, tels que Tower Siege, Battle Bridge et Warrior Challenge.

Le site accueillera également une zone de jeux pour enfants et plus de 20 points de restauration, faisant de Beast Land “une destination complète pour l’aventure et le divertissement.”

Beast Land sera ouverte de 16 h à minuit en semaine, et jusqu’à 1 h du matin les week-ends.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vol au Louvre: "les bijoux seront retrouvés", réaffirme Macron

Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron a assuré depuis le Mexique que les joyaux de la Couronne volés au Louvre seraient retrouvés et que la sécurité du musée serait entièrement repensée
  • Après des critiques sévères de la Cour des comptes, le Louvre lance des mesures d’urgence, dont un coordonnateur sûreté et davantage de caméras de surveillance

MEXICO: Le président français Emmanuel Macron a répété vendredi lors d'un déplacement au Mexique que les joyaux de la Couronne dérobés au Louvre seraient retrouvés et a promis que la sécurité du musée parisien serait revue.

"Nous avons commencé à interpeller une partie de la bande qui a mené ce vol. Les bijoux seront retrouvés, ils seront arrêtés, ils seront jugés", s'est engagé le chef de l'Etat auprès de la chaîne Televisa au cours d'une tournée en Amérique latine.

"De ce qui s'est passé et qui a été un choc pour tout le monde", c'est "l'occasion de sortir encore plus fort", a déclaré Emmanuel Macron.

Le 19 octobre, des malfaiteurs ont réussi à s'introduire dans le musée et dérober en quelques minutes des joyaux d'une valeur de 88 millions d'euros. Les bijoux restent introuvables et quatre suspects ont été mis en examen et écroués.

Parmi les huit pièces "d'une valeur patrimoniale inestimable", selon les autorités, se trouve le diadème de l'impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III), qui compte près de 2.000 diamants.

La Cour des comptes a vivement critiqué la gestion du musée de ces dernières années, affirmant jeudi dans un rapport que l'institution avait négligé la sécurité au profit de l'attractivité.

"La sécurité du Louvre sera totalement repensée", a assuré Emmanuel Macron vendredi, évoquant le plan de "Nouvelle Renaissance du Louvre" annoncé en janvier qui doit aboutir à une nouvelle grande porte d'accès ou encore une salle dédiée à la Joconde de Léonard de Vinci.

La Cour des comptes a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions évoqués par l'entourage du chef de l'État. Elle a jugé le projet "pas financé" en l'état.

En attendant, la direction du musée le plus visité au monde a présenté vendredi des "mesures d'urgence" lors d'un conseil d'administration extraordinaire, parmi lesquelles la création d'un "coordonnateur sûreté" et le déploiement de caméras de surveillance supplémentaires. Leur manque aux abords du musée avait été pointé du doigt.


Le Salon des Arts met en lumière l’échange culturel à la Résidence de France à Djeddah

La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
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  • Le programme a présenté des performances live et des études visuelles reflétant l’esprit de l’échange culturel et mettant en avant la coopération culturelle croissante entre la France et l’Arabie Saoudite
  • Le Consulat de France à Djeddah a annoncé la création d’une nouvelle communauté d’anciens artistes en résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris

​​​​​​DJEDDAH : La première édition du Salon des Arts s’est tenue mercredi soir à la Résidence de France à Djeddah, réunissant art, musique et échanges entre artistes saoudiens et français.

Le programme a proposé des performances live et des études visuelles reflétant l’esprit de l’échange culturel et mettant en avant la coopération culturelle croissante entre la France et l’Arabie Saoudite.

Au cours de la soirée, le Consulat de France à Djeddah a annoncé la création d’une nouvelle communauté d’anciens artistes en résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris, initiative soutenue par les artistes saoudiennes Zahra Bundakji et Danah Qari. L’événement a également présenté des artistes saoudiens tels que Joud Fahmy, Zahiyah Al-Raddadi, Bricklab et Nour Gary.

Le Consul général de France à Djeddah, Mohamed Nehad, a déclaré : « Beaucoup d’artistes saoudiens présents ont déjà séjourné en France dans le cadre du programme de résidence, que j’aime comparer à un cocon de startup, un espace qui équipe les artistes de nouveaux outils, les connecte avec d’autres à travers le monde et les aide à développer et affiner leurs compétences.

« Des rencontres comme celle-ci sont essentielles pour renouer avec ces artistes, présenter leurs travaux à la Résidence de France et renforcer leurs liens. L’esprit de la France a toujours été de connecter les artistes français aux talents locaux pour créer ensemble, mêler saveurs françaises et saoudiennes, et construire quelque chose de significatif reflétant les deux cultures. »

Il a ajouté : « La scène artistique saoudienne est aujourd’hui incroyablement jeune et pleine d’énergie. Ces artistes nous inspirent et nous dynamisent avec leurs idées brillantes, rechargeant notre énergie créative à chaque rencontre. »

L’attaché culturel Quentin Richard a décrit l’événement comme un reflet du dialogue artistique continu entre les deux pays, déclarant : « Les résidences artistiques à la Cité Internationale des Arts à Paris et ici à Djeddah illustrent la vitalité du dialogue entre artistes français et saoudiens. Elles favorisent une dynamique d’échange basée sur la créativité, le respect mutuel et la découverte partagée de nos cultures. »

Le groupe français Oriki, dont les membres incluent Woz Kaly, Yann Saletes, Mourad Baitiche, Michel Teyssier et Khaled Baitiche, actuellement en résidence à Hayy Cinema en collaboration avec l’artiste saoudienne Salma Murad, a également participé à l’événement.

De nouvelles résidences artistiques débuteront en décembre en partenariat avec le Musée Tariq Abdulhakim et la galerie Athr.

Le chanteur d’Oriki, Woz Kaly, a déclaré : « Entre la première visite et aujourd’hui, il y a un lien émotionnel avec le territoire, la communauté et les artistes. Tant que ce lien existe, tout peut se créer à travers l’art. Lors de l’événement, nous avons interprété trois chansons faisant partie de notre projet de ciné-concert, chacune inspirée d’une scène de film différente.

« Même sans l’écran, l’idée est que le public imagine l’histoire à travers la musique et ressente son émotion. C’est un aperçu de ce que nous développons depuis notre arrivée à Djeddah. »

Pour Bundakji, le Salon des Arts a offert au public une rare plongée dans le processus créatif lui-même.

« Les gens connaissent l’artiste dans son atelier, mais ils ne voient jamais ce qui s’y passe. Ils ne voient pas les recherches, les idées, les expérimentations, les échecs », a-t-elle expliqué, ajoutant que l’événement permettait aux visiteurs d’interagir directement avec le processus artistique.

« Entre l’atelier et l’œuvre finale, il y a un grand espace où nous pouvons nous rencontrer, partager nos idées, où naissent les amitiés et la communauté. Je crois que c’est la vie elle-même, où les gens se connectent, parlent d’art et apprennent à se connaître face à face, pas seulement en voyant mon travail et mon nom sur un titre », a-t-elle poursuivi.

Elle a décrit la soirée comme un espace permettant aux visiteurs de toucher et d’expérimenter les recherches derrière chaque œuvre, « une tranche de la pratique de chacun dans son atelier ».

Qari a ajouté : « Je pense que c’est un bel espace pour que les gens se réunissent et aient réellement une conversation sur la vie qui imite l’art qui imite la vie. Nous voyons tous le travail des autres en exposition, mais nous ne connaissons pas vraiment les sentiments derrière ces œuvres. »

Elle a conclu : « Tout ce que nous créons provient de quelque chose dans nos vies : des histoires, des sentiments, des rêves, des peurs, des échecs. C’est une opportunité intime de créer un lien authentique entre les gens et de s’inspirer mutuellement. Utiliser la création d’autrui comme muse pour ce que nous vivons, pour savoir que nous ne sommes pas seuls. N’est-ce pas là le but de l’art et de la poésie, après tout ? »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com