Les dirigeants du monde condamnent l'attaque houthie contre Riyad

Les débris du missile balistique lancé par les Houthis jonchent le sol d’une maison d'un citoyen à Riyad (Photo, SPA).
Les débris du missile balistique lancé par les Houthis jonchent le sol d’une maison d'un citoyen à Riyad (Photo, SPA).
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Publié le Lundi 01 mars 2021

Les dirigeants du monde condamnent l'attaque houthie contre Riyad

  • Les forces de défense saoudiennes ont aussi intercepté un missile balistique houthi qui se dirigeait vers Riyad
  • L'ambassadeur de France en Arabie Saoudite, Ludovic Pouille, a condamné l'attaque et a remercié les forces saoudiennes pour leur intervention

DJEDDAH: Les dirigeants de la région et du monde ont condamné samedi les frappes de drones et de missiles des milices houthies à Riyad et Khamis Mushait en Arabie saoudite.

La coalition arabe a intercepté et détruit samedi quatre drones houthis qui ciblaient des quartiers civils à Khamis Mushait, une ville du sud-ouest du Royaume, en plus de deux drones qui visaient, l’un Jazan, et l’autre le sud du pays.

Les forces de défense saoudiennes ont aussi intercepté un missile balistique Houthi qui se dirigeait vers Riyad. Aucune victime n'a été signalée, mais des éclats d’obus se sont écrasés sur le toit d’une résidence de la capitale.

Le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab a déclaré que le Royaume-Uni condamne les frappes de missiles et de drones des Houthis contre l'Arabie saoudite et Marib. En plus de menacer la vie de personnes innocentes, ces attaques illustres que leurs auteurs ne prennent pas le processus de paix et la protection du peuple yéménite aux sérieux dit-il.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Dr Nayef Al-Hajjraf, a condamné la milice terroriste Houthi, et a affirmé que la poursuite de ces attaques défie la communauté internationale sans vergogne et démontre un mépris des lois et des normes internationales. La communauté internationale est donc tenue de prendre une position immédiate et péremptoire afin de mettre un terme aux actes terroristes répétés à l’encontre d’installations vitales et civiles, ainsi que de la sécurité et la stabilité de l'Arabie saoudite.

Le ministère koweïtien des Affaires étrangères affirme que «l’insistance de la milice houthie à commettre ces actes terroristes perpétue sa dangereuse escalade en vue de nuire à la sécurité du Royaume d’Arabie saoudite et de saper la stabilité dans la région».

Le Koweït a renouvelé son appel à la communauté internationale et au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu'ils s'acquittent de leurs devoirs de stopper la «dangereuse escalade» des Houthis, et pour maintenir la paix et la sécurité dans le monde.

Le Qatar a fermement condamné l'attaque de missiles des Houthis qui ciblait Riyad, y voyant un «acte dangereux contre les civils qui contrevient à toutes les normes et les lois internationales».

L'ambassadeur de France en Arabie Saoudite, Ludovic Pouille, a condamné l'attaque et a remercié les forces saoudiennes pour leur intervention.

«Je condamne avec la plus grande fermeté le tir de missile revendiqué par les Houthis qui a visé Riyad hier et les tirs de drones piégés qui ont visé Khamis Mushait. Je remercie la défense saoudienne pour la protection efficace à nouveau démontrée», a-t-il tweeté.

L’Égypte a aussi condamné et sa dénoncé les actes de terrorisme perpétrés par la milice houthie à l’encontre du territoire saoudien.

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a réitéré la solidarité de l'Égypte pour le Royaume et son soutien à toutes les mesures prises pour sauvegarder sa sécurité et sa stabilité, ainsi que pour protéger les citoyens et les résidents des actes terroristes qui violent le droit international et menacent la paix et sécurité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


À AlUla, les ministres saoudien et syrien discutent en marge du Munich Leaders Meeting

Le prince Faisal ben Farhane et Assad Al-Shaibani. (SPA)
Le prince Faisal ben Farhane et Assad Al-Shaibani. (SPA)
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  • Le prince Faisal ben Farhane et Assad Al-Shaibani explorent les moyens de renforcer la sécurité et l’économie de la Syrie afin de répondre aux aspirations de son peuple
  • Les discussions des panels lors de la deuxième journée ont porté sur la transition en Syrie après la chute d’Assad, ainsi que sur le plan de paix pour Gaza du président américain Donald Trump

​​​​​​LONDRES : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, et son homologue syrien, Assad Al-Shaibani, ont discuté mercredi, en marge du Munich Leaders Meeting à AlUla, des moyens de renforcer les relations entre leurs deux pays.

Ils ont passé en revue les relations entre Riyad et Damas, et ont évoqué les moyens de renforcer la sécurité et l’économie syriennes afin de répondre aux aspirations de son peuple, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Quelque 70 participants de haut niveau venus du monde entier sont réunis cette semaine à AlUla, alors que l’Arabie saoudite accueille pour la première fois une édition du Munich Leaders Meeting. L’événement est organisé par la Conférence de sécurité de Munich, fondée en 1963, qui se réunit chaque année en février en Allemagne et rassemble des responsables gouvernementaux, des experts en sécurité et des spécialistes de la politique internationale.

Lors de la même journée, Assad Al-Shaibani a participé à un panel consacré à la transition en Syrie après la chute du président Bachar al-Assad, au cours duquel les intervenants ont mis en garde contre les risques d’ingérences étrangères et d’un retour de Daech.

Après 14 années de guerre civile, le régime Assad s’est effondré en décembre face à une offensive du groupe Hayat Tahrir Al-Sham, mettant fin à une dynastie qui dirigeait le pays depuis cinq décennies. La nomination d’un gouvernement de transition a été saluée par plusieurs États de la région, dans l’espoir qu’elle apporte stabilité et sécurité à l’ensemble des Syriens.

Parallèlement, le ministre d’État saoudien aux Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir, a participé à un autre panel réunissant plusieurs ministres de la région pour discuter du plan de paix pour Gaza présenté lundi à Washington par le président américain Donald Trump, à l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Plusieurs pays de la région ont exprimé leur soutien à cette initiative, dans un contexte marqué par près de deux années de bombardements israéliens sur Gaza.

Le Munich Leaders Meeting à AlUla, qui a débuté mardi et se clôt jeudi, se concentre sur la situation sécuritaire au Moyen-Orient et ses implications géopolitiques.

La Conférence de sécurité de Munich a indiqué que l’Arabie saoudite « se trouve au carrefour de nombreuses dynamiques régionales et internationales », rendant cette rencontre à AlUla « opportune », au vu des récents conflits dans la région et du rôle croissant du Royaume en tant que médiateur.

« In recent months and years, (Saudi Arabia) has repeatedly been the scene of different diplomatic mediation efforts or initiatives,» it added.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a ajouté : « L’accueil de cette conférence par le Royaume reflète son engagement en faveur du dialogue international et du renforcement de la coopération sur les questions régionales et mondiales. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Liban: deux morts dans une frappe israélienne sur le sud 

Deux personnes ont été tuées jeudi, selon le ministère de la Santé libanais, dans une frappe israélienne sur le sud du Liban, où l'armée israélienne mène régulièrement des raids affirmant cibler le Hezbollah pro-iranien malgré un cessez-le-feu. (AFP)
Deux personnes ont été tuées jeudi, selon le ministère de la Santé libanais, dans une frappe israélienne sur le sud du Liban, où l'armée israélienne mène régulièrement des raids affirmant cibler le Hezbollah pro-iranien malgré un cessez-le-feu. (AFP)
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  • Les Nations Unies ont annoncé mercredi avoir pu confirmer la mort de 103 civils au Liban depuis l'entrée en vigueur de la trêve entre Israël et le Hezbollah en novembre 2024, et appelé à un arrêt immédiat des hostilités
  • Mercredi, une personne a été tuée et cinq autres blessées dans une frappe sur le sud, selon le ministère de la Santé

BEYROUTH: Deux personnes ont été tuées jeudi, selon le ministère de la Santé libanais, dans une frappe israélienne sur le sud du Liban, où l'armée israélienne mène régulièrement des raids affirmant cibler le Hezbollah pro-iranien malgré un cessez-le-feu.

Les Nations Unies ont annoncé mercredi avoir pu confirmer la mort de 103 civils au Liban depuis l'entrée en vigueur de la trêve entre Israël et le Hezbollah en novembre 2024, et appelé à un arrêt immédiat des hostilités.

"L'ennemi israélien a visé une voiture sur la route Jarmak-Khardali, faisant deux morts et un blessé selon un bilan préliminaire", a indiqué le ministère libanais de la Santé dans un communiqué.

La frappe s'est produite à quelque 10 km de la frontière avec Israël.

L'armée israélienne mène régulièrement des frappes au Liban depuis la fin du conflit meurtrier avec le Hezbollah, affirmant viser des membres de la formation pro-iranienne et l'accusant de tenter de reconstituer ses forces.

Mercredi, une personne a été tuée et cinq autres blessées dans une frappe sur le sud, selon le ministère de la Santé.

Selon l'ONU, plus de 80.000 personnes restent déplacées au Liban à cause des violences, et environ 30.000 autres ont également été délogées dans le nord d'Israël.

Sorti affaibli de la guerre avec Israël, le Hezbollah, qui dominait la vie politique au Liban, est en outre soumis à une intense pression pour remettre ses armes à l'Etat libanais.

Le 27 septembre, son chef Naïm Qassem a affirmé que le Hezbollah refusait de désarmer, dans un discours retransmis devant des dizaines de milliers de ses partisans qui commémoraient l'assassinat par Israël, un an plus tôt, de son prédécesseur Hassan Nasrallah.


Le Qatar dit avoir obtenu des garanties de sécurité après un échange avec Trump et Netanyahu

 Le Qatar a affirmé mardi avoir reçu des garanties sur sa sécurité de la part des Etats-Unis et une promesse d'Israël qu'il n'attaquerait plus le pays du Golfe, lors d'une conversation téléphonique entre les trois parties la veille. (AFP)
Le Qatar a affirmé mardi avoir reçu des garanties sur sa sécurité de la part des Etats-Unis et une promesse d'Israël qu'il n'attaquerait plus le pays du Golfe, lors d'une conversation téléphonique entre les trois parties la veille. (AFP)
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  • Le Qatar a affirmé mardi avoir reçu des garanties sur sa sécurité de la part des Etats-Unis et une promesse d'Israël qu'il n'attaquerait plus le pays du Golfe, lors d'une conversation téléphonique entre les trois parties la veille
  • Il s'est dit "satisfait" de ces "garanties", ajoutant que le Qatar avait aussi reçu "un engagement de la part d'Israël" de ne plus l'attaquer

DOHA: Le Qatar a affirmé mardi avoir reçu des garanties sur sa sécurité de la part des Etats-Unis et une promesse d'Israël qu'il n'attaquerait plus le pays du Golfe, lors d'une conversation téléphonique entre les trois parties la veille.

"Les assurances en matière de sécurité et les engagements qui ont été donnés" lors de cette conversation "par le président Trump et le Premier ministre israélien étaient très clairs" et assortis de "la garantie du président américain que le Qatar ne serait jamais attaqué", a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari.

Il s'est dit "satisfait" de ces "garanties", ajoutant que le Qatar avait aussi reçu "un engagement de la part d'Israël" de ne plus l'attaquer.