La Géorgie fait les yeux doux aux "nomades numériques"

Candy Treft, une Américaine de 51 ans, gère désormais un espace de coworking et de co-living pour travailleurs étrangers à distance à Tbilissi, le 16 février 2021. Vano SHLAMOV / AFP
Candy Treft, une Américaine de 51 ans, gère désormais un espace de coworking et de co-living pour travailleurs étrangers à distance à Tbilissi, le 16 février 2021. Vano SHLAMOV / AFP
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Publié le Jeudi 11 mars 2021

La Géorgie fait les yeux doux aux "nomades numériques"

  • L'Américaine Candy Treft déborde d'enthousiasme quand elle évoque les vertus de la Géorgie, un pays devenu une destination phare pour des milliers d'étrangers travaillant désormais à distance, au quatre coins du monde, grâce à leur ordinateur
  • Le gouvernement géorgien a lancé un programme l'été dernier pour attirer de riches travailleurs à distance

TBILISSI : L'Américaine Candy Treft déborde d'enthousiasme quand elle évoque les vertus de la Géorgie, un pays devenu une destination phare pour des milliers d'étrangers travaillant désormais à distance, au quatre coins du monde, grâce à leur ordinateur.

Mais la délicieuse cuisine locale, la culture et la beauté des paysages n'expliquent pas à eux seuls l'intérêt que portent les "nomades numériques" à cette nation de moins de quatre millions d'habitants, coincée entre la mer Noire et les monts du Caucase.

"La vie est bien moins chère ici, l'accès à Internet est très bon et la sécurité y est meilleure que dans la plupart des pays du monde", énumère Candy Treft, 51 ans, ancienne employée du secteur médical.

Arrivée en Géorgie en 2019, cette voyageuse aguerrie a même ouvert un espace de bureaux partagé dédié aux télétravailleurs dans une maison de la vieille ville de Tbilissi, la capitale géorgienne.

La Géorgie a déjà émergé comme une destination touristique à partir du lancement, en 2004, de grands projets d'infrastructure et la rénovation de plusieurs centre-villes, comme celui de la cité côtière de Batoumi, ou de Mestia, au pied des montagnes. 

En 2019, environ neuf millions de touristes ont ainsi visité le pays, soit plus du double de la population géorgienne. 

La pandémie de Covid-19 a toutefois porté un coup redoutable à ce secteur qui comptait pour 5% du PIB géorgien. En 2020, l'économie s'est contractée de 6% et a perdu plus de 100.000 emplois, selon les chiffres officiels.

Dans l'espoir de compenser ces pertes, le gouvernement géorgien a lancé un programme l'été dernier pour attirer de riches travailleurs à distance. Avec un argument de taille en plus d'une réputation établie : la possibilité de voyager malgré les restrictions anti-Covid.

"Ce programme vise à attirer des visiteurs avec de hauts revenus dans une situation où l'afflux massif de touristes est impossible", indique à l'AFP Tea Tchantchibadzé, porte-parole de l'Administration nationale du tourisme.

Le dispositif autorise les ressortissants de 95 pays pouvant justifier d'un revenu mensuel supérieur à 2.000 dollars à venir vivre et travailler en Géorgie pendant un an. Sous condition, aussi, d'avoir été testé négatif au coronavirus ou vacciné contre la maladie. 

Environ 2.300 personnes ont postulé au programme, et plus de 800 sont déjà arrivées dans le pays, indique Mme Tchantchibadzé.

La Géorgie contrôlait bien l'épidémie jusqu'à la fin de l’été 2020, mais la situation s’est aggravée depuis septembre. Le pays recensait fin février près de 270.000 contaminations, ayant entraîné environ 2.500 morts.

"Désir d'explorer"

Originaire du New Jersey, Andrew Braun, un développeur informatique de 28 ans, soutient que la Géorgie est "un endroit super à explorer même au temps du Covid".

"Ce que j'aime le plus, c'est la convivialité et l'ouverture de la culture. Je suis un étranger mais je ne me sens jamais trop en décalage ici", affirme-t-il, constatant l'arrivée croissante d'autres "nomades numériques".

Selon lui, ces derniers ont des profils divers mais sont attirés par une curiosité commune et un "désir d'explorer". 

Par rapport aux touristes ordinaires, il estime que ces nomades du XXIe siècle "peuvent se plonger un peu plus dans les pays et les cultures" où ils travaillent.

Il n'empêche que ce mode de vie comporte aussi des inconvénients et des contraintes.

Selon une étude de l'université britannique de Cranfield, les entreprises ont tendance à "renforcer" la charge de travail de leurs employés à distance "avec des demandes impossibles à accomplir dans un certain laps de temps".  

Les heures supplémentaires, les sollicitations à toute heure par courrier électronique, le manque de vacances ou de sommeil : autant de pratiques favorisées par le travail à distance qui peuvent peser sur la santé. Même en Géorgie.

Sans compter la solitude du voyageur loin de sa famille.

L'Américain Andrew Braun le reconnaît, parfois, la vie est "meilleure" quand tu travailles à l'étranger. Mais, parfois, "tu emmènes aussi tous tes problèmes avec toi."


A la Paris Games Week, le succès encore virtuel de la VR

A la Porte de Versailles, rares sont les espaces où cette technologie est présente, alors que plusieurs constructeurs se sont lancés sur ce segment ces dernières années. (AFP)
A la Porte de Versailles, rares sont les espaces où cette technologie est présente, alors que plusieurs constructeurs se sont lancés sur ce segment ces dernières années. (AFP)
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  • A la Porte de Versailles, rares sont les espaces où cette technologie est présente, alors que plusieurs constructeurs se sont lancés sur ce segment ces dernières années
  • En février, l'abandon par le français Ubisoft de tous ses projets en VR avait déjà sonné comme un sérieux avertissement, après les ventes décevantes de la déclinaison de sa série phare "Assassin's Creed"

PARIS: Après les frémissements, le calme plat: la réalité virtuelle (VR) peine à décoller auprès du grand public et le jeu vidéo ne fait pas exception, comme en témoigne sa discrétion cette semaine à la Paris Games Week (PGW), plus grand salon consacré au secteur en France.

A la Porte de Versailles, rares sont les espaces où cette technologie est présente, alors que plusieurs constructeurs se sont lancés sur ce segment ces dernières années.

En février, l'abandon par le français Ubisoft de tous ses projets en VR avait déjà sonné comme un sérieux avertissement, après les ventes décevantes de la déclinaison de sa série phare "Assassin's Creed".

Son PDG, Yves Guillemot, avait alors expliqué que son groupe n'investirait plus dans la réalité virtuelle tant qu'elle ne se serait pas davantage imposée auprès des consommateurs.

Cette décision fait également suite à une baisse de 40% des ventes de casques VR et de lunettes de réalité augmentée aux États-Unis entre 2022 et 2023, selon la société de recherche Circana.

Quelques mois plus tard, le marché fait encore grise mine.

Rare manifestation visible à la PGW, le stand Meta Quest met en avant le casque du géant américain de la tech et propose d'essayer un jeu en réalité augmentée sur lequel il faut tirer sur des robots, même si d'autres usages semblent davantage attiser la curiosité des visiteurs.

Fitness chez soi 

"Beaucoup nous parlent de visites de musées ou d'applications éducatives. Le jeu vidéo reste important mais la VR tend à se diversifier vers d'autres usages", explique à l'AFP Lionel Orlando, de Meta.

Il définit son casque comme "une passerelle vers de nouvelles dimensions", où l'utilisateur peut "jouer au piano sur sa table ou combattre des ennemis spatiaux, tout en restant dans son salon", tandis que le fitness fait aussi partie des usages en vogue avec un professeur montrant les mouvements à reproduire chez soi. Le tout en étant noté.

Cet éventail est toutefois loin de séduire tous les joueurs rencontrés au salon.

"Je ne suis pas encore conquis. C'est en bonne évolution mais il n'y a pas encore suffisamment de jeux qui exploitent pleinement la technologie", regrette Benjamin Perrot croisé dans les allées du salon.

Didier Codet, lui aussi visiteur du salon, attend "un jeu qui (l')impressionne autant" que "Resident Evil 7" (2017), qui l'avait emballé et dont l'ambiance effrayante était renforcée par la réalité virtuelle.

Pédagogie 

En attendant, des initiatives plus inattendues émergent à la Paris Games Week comme Recycle VR et Ping VR de la Fédération française de tennis de table (FFTT), témoignant d'une réorientation vers des usages plus pédagogiques et pratiques.

Le premier l'utilise pour sensibiliser au tri des déchets: casque sur la tête, le joueur doit placer un objet en verre ou un reste alimentaire dans la benne prévue à cet effet.

"La VR permet de retenir des gestes à mémoriser et les utilisateurs se souviennent de leurs erreurs, même plusieurs semaines après", fait valoir Kévin Mazard, créateur du projet.

Mais il reste sceptique sur ses chances de succès dans le jeu vidéo car "elle demande une participation physique, alors que la plupart des gens, en rentrant chez eux, veulent plus se +désactiver+ que s'activer".

La FFTT, elle, mise sur Ping VR pour attirer de nouveaux publics vers une discipline en plein essor depuis le parcours olympique des frères Lebrun.

"Cela permet aux utilisateurs de jouer depuis chez eux, de rencontrer d'autres joueurs et de découvrir le tennis de table sans pression", avance Baptistin Reynaud, responsable des nouvelles pratiques à la fédération.

Accessible à tous, y compris aux personnes en situation de handicap, Ping VR permet aussi d'adapter la hauteur de la table pour un confort optimal. "C'est par exemple une opportunité pour les personnes à mobilité réduite de pratiquer le tennis de table", souligne-t-il.

 


Budget: vers un retour de la taxe d'habitation?

Le ministre français du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, s'exprime lors d'une séance de débat sur le projet de loi de finances 2025 à l'Assemblée nationale, à Paris, le 24 octobre 2024. (AFP)
Le ministre français du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, s'exprime lors d'une séance de débat sur le projet de loi de finances 2025 à l'Assemblée nationale, à Paris, le 24 octobre 2024. (AFP)
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  • Promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2017, la suppression de la taxe d'habitation, effective depuis 2023, revient dans le débat en pleine disette budgétaire
  • Supprimé progressivement entre 2018 et 2023, cet impôt payé par les locataires et propriétaires a rapporté 23,8 milliards d'euros à l'Etat en 2020

PARIS: Promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2017, la suppression de la taxe d'habitation, effective depuis 2023, revient dans le débat en pleine disette budgétaire. Mais si beaucoup d'élus condamnent sa suppression, rares sont ceux qui soutiennent une résurrection à l'identique.

Alors que le gouvernement s'apprête à mettre à contribution les collectivités locales pour redresser les finances du pays, plusieurs élus ont jeté un pavé dans la mare en appelant au retour de la taxe d'habitation sur les résidences principales (TH).

Supprimé progressivement entre 2018 et 2023, cet impôt payé par les locataires et propriétaires a rapporté 23,8 milliards d'euros à l'Etat en 2020.

"La grande erreur du quinquennat, ça a été la suppression de la taxe d'habitation (...). Si l'on doit recréer un impôt, c'est celui-là", a estimé le maire LR de Meaux Jean-François Copé sur LCI, tout en jugeant que ce serait "la pire des solutions".

"Il faudrait imaginer une autre forme d'impôt", a-t-il nuancé mardi sur Franceinfo en évoquant "une taxe sur la résidence" qui viendrait "annuler l'existence de la taxe foncière et de l'ancienne taxe d'habitation", et qui "concernerait tout le monde sauf les plus modestes".

A gauche, le député LFI David Guiraud a déposé un amendement dans le cadre de l'examen du budget afin de rétablir la TH sur les résidences principales pour les 20% des ménages les plus riches, mais il s'agit du seul amendement en ce sens au Palais Bourbon.

"On a vendu du rêve aux gens, on leur a dit +vous allez moins payer+, mais en fait, vous payez avec la TVA", a-t-il explicité mardi sur Franceinfo, réfutant l'idée d'un gain de pouvoir d'achat pour les plus modestes, déjà exonérés de taxe d'habitation.

"L'argent de la TVA doit revenir à la consommation populaire et au soutien des Français ou de nos services publics", a-t-il ajouté.

Les députés ont en revanche déposé plusieurs dizaines d'amendements visant la taxe d'habitation sur les résidences secondaires, qui autorisent notamment l'ensemble des communes à la majorer, possibilité aujourd'hui réservée aux seules zones "tendues".

-"Cotisation universelle"-

Côté gouvernement, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a convenu lundi que les collectivités avaient "raison" de questionner la fiscalité.

Mais ça ne doit "pas forcément" passer selon lui par la création d'un nouvel impôt, et "certainement pas par le retour de la taxe d'habitation", qui est "du gain de pouvoir d'achat", a-t-il balayé sur France 2.

Même son de cloche pour la ministre du Partenariat avec les territoires Catherine Vautrin, "ouverte à un débat sur la fiscalité locale" mais qui réfute l'idée d'un retour de la TH.

Interrogés par l'AFP, les élus locaux s'accordent à dire que la suppression de la taxe d'habitation a été une erreur, d'autant que contrairement à son intention initiale, elle a aussi profité aux foyers les plus aisés en vertu du principe de l'égalité fiscale.

"Sa suppression était une mesure démagogique. La démagogie, ça paye électoralement mais ça se paye budgétairement, et l'Etat a compensé la perte de 23 milliards d'euros de ressources fiscales par du déficit", tacle Jean-François Debat, président PS par intérim de Villes de France.

"La suppression de la taxe d'habitation a coupé tout lien fiscal entre nombre d'habitants et leur commune, et a très largement détruit l'autonomie fiscale des communes", abonde Antoine Homé, coprésident de la commission des finances de l'Association des maires de France (AMF), jugeant que les collectivités n'avaient, elles, "rien demandé".

Pour Claire Delpech, enseignante au CNAM, "l'Etat détruit consciencieusement depuis des années le lien entre le développement local et le financement payé par l'impôt local".

Mais de là à ressusciter la TH, peu d'élus sautent le pas.

"Ce serait horrible de recréer la taxe d'habitation. Vis-à-vis des Français, ce serait un déni de parole publique", a estimé mercredi l'ancien ministre du Budget Eric Woerth (Renaissance).

De son côté, l'AMF plaide pour une "cotisation universelle progressive" avec dégrèvement pour les non imposables.

"Il ne s'agit pas de rétablir la taxe d'habitation, mais de réfléchir à une contribution citoyenne au service public", explique Antoine Homé, rappelant qu'"il n'est pas injuste ni scandaleux que tous les citoyens concourent à la préservation des services publics locaux".


Le développement des ressources humaines est essentiel pour le secteur industriel saoudien, selon un responsable.

Ministre d'État et membre du cabinet saoudien Hamad bin Mohammed Al-Sheikh. Capture d'écran
Ministre d'État et membre du cabinet saoudien Hamad bin Mohammed Al-Sheikh. Capture d'écran
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  • Hamad bin Mohammed Al-Sheikh a souligné que l'éducation permanente et la formation sur le lieu de travail sont des éléments qui contribueront à l'essor du Royaume.
  • Le ministre d'État a déclaré que la stratégie nationale d'investissement du Royaume prenait en considération les différentes régions et segments de la société.

RIYADH : Le développement des ressources humaines dans le secteur industriel de l'Arabie saoudite est essentiel pour rester à la pointe du marché, en particulier parce que la technologie continue d'évoluer, a souligné un responsable. 

S'exprimant au premier jour du Forum multilatéral sur la politique industrielle, qui s'est tenu à Riyad les 23 et 24 octobre, le ministre d'État et membre du cabinet saoudien Hamad bin Mohammed Al-Sheikh a déclaré que l'éducation et la formation continue sur le lieu de travail sont les clés de la réussite du Royaume. 

Cela correspond à l'objectif du Royaume de multiplier le produit intérieur brut industriel par trois environ d'ici 2030, de doubler les opportunités d'emploi à 2,1 millions et de viser des exportations industrielles de SR557 milliards (148 milliards de dollars), selon Set Up Saudi, qui aide les entreprises à s'établir et à se développer en Arabie saoudite.

« Il faut créer une éducation et une formation continues sur le lieu de travail en introduisant différents types de cours de courte durée ou de mini-cours pour améliorer le niveau des compétences, car sans compétences et sans formation continue, la technologie évolue. Il faut donc mettre à niveau les ressources humaines grâce à des programmes de développement professionnel, qui sont également introduits sous la forme de nombreux cours et diplômes ou certificats professionnels », a déclaré M. Al-Sheikh lors d'une table ronde ministérielle intitulée “Tirer parti de la politique industrielle pour influer sur les objectifs du Millénaire pour le développement - Perspectives pratiques”.

Il a ajouté : « En outre, grâce à des partenariats conjoints avec la formation professionnelle et technique, ils proposent des programmes spécifiques d'embauche avant même la formation. Ils signent un contrat avec le stagiaire. Nombre de ces établissements ont conclu des accords avec Aramco, SABIC et Ma'aden, puis ils commencent à former la population locale en fonction de l'avantage comparatif qu'elle possède dans sa localité.  

Le ministre d'État a en outre souligné que de telles initiatives sont cruciales pour garantir que l'industrialisation profite à tous les segments de la société tout en optimisant l'efficacité afin de produire la plus grande valeur pour le pays.

« En ce qui concerne l'industrialisation et la manière dont elle pourrait être inclusive, je pense que l'Arabie saoudite a fait des efforts pour la rendre multidimensionnelle et multirégionale dans tous ses travaux. Toutes les stratégies sont alignées et font l'objet d'un processus de planification stratégique sur lequel toutes les parties prenantes s'entendent. » 

Il a ajouté que la stratégie nationale d'investissement du Royaume prenait en considération les différentes régions et les différents segments de la société. 

« Nous avons 36 villes industrielles réparties dans toutes les régions d'Arabie saoudite afin de ne laisser aucune région privée de sa part d'industrialisation », a déclaré M. Al-Sheikh.

Le ministre d'État a continué à souligner que la stratégie est axée sur les personnes, visant à améliorer les compétences par le biais de programmes de développement qui garantissent que les hommes et les femmes bénéficient de ces avancées industrielles.

Coordonné par le ministère de l'Industrie et des Ressources minérales en partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel sous le slogan « Politiques industrielles pour un avenir durable », le forum de deux jours vise à soutenir le développement du secteur industriel mondial en formulant des politiques efficaces et innovantes qui suivent le rythme des défis et des tendances mondiaux actuels. 

Cet événement est le premier du genre à se tenir en dehors du siège de l'ONUDI à Vienne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com