Elections législatives anticipées : Les partis dans l’embarras

Les élections législatives anticipées fixées au 12 juin prochain semblent chambouler l’agenda de plusieurs partis, qui se trouvent dans la position inconfortable de choisir entre le boycott et la participation (Photo, AFP).
Les élections législatives anticipées fixées au 12 juin prochain semblent chambouler l’agenda de plusieurs partis, qui se trouvent dans la position inconfortable de choisir entre le boycott et la participation (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 17 mars 2021

Elections législatives anticipées : Les partis dans l’embarras

  • Aller vers le boycott, c’est rester en phase avec le hirak, mais en même temps perdre une tribune d’expression ainsi que l’aide financière versée aux partis selon le nombre de sièges obtenus
  • Choisir de participer, c’est prendre le risque de se décrédibiliser

Ce contexte politique dans lequel sont convoquées les législatives anticipées, marqué par la reprise des manifestations populaires pour le changement du système, n’est pas pour faciliter la tâche à plusieurs formations politiques, qui préfèrent temporiser pour mieux voir l’évolution de la situation.

Les élections législatives anticipées fixées au 12 juin prochain semblent chambouler l’agenda de plusieurs partis, qui se trouvent dans la position inconfortable de choisir entre le boycott et la participation.

Se positionner par rapport à ces élections, alors que le mouvement populaire, dit hirak, reprend de plus belle depuis le 22 février dernier, devient difficile, voire même périlleux pour certaines formations. C’est beaucoup plus compliqué que lors du référendum sur la révision constitutionnelle du 1er novembre 2020.

En effet, lors de ce scrutin référendaire, trois tendances politiques se sont dégagées. La première est composée des partis encensant ce projet constitutionnel et appelant à un vote massif en faveur du «oui». La deuxième tendance est constituée de formations n’approuvant pas le contenu du projet de révision mais refusant de déserter les urnes en appelant à voter en faveur du «non». La troisième et dernière tendance est composée de partis ayant clairement appelé au boycott de ce scrutin. Résultat : le oui l’a emporté mais avec un taux de participation inférieur à 25%.

Mais en juin prochain, il ne s’agira pas d’un vote par oui ou non, mais d’une compétition entre partis pour obtenir un maximum de sièges dans la future Assemblée populaire nationale (APN). Les enjeux ne sont donc pas les mêmes, puisque le choix se limite au boycott ou à la participation. Toute décision allant dans un sens ou un autre aura un impact direct sur la vie interne aux partis.

Aller vers le boycott, c’est rester en phase avec le hirak, mais en même temps perdre une tribune d’expression ainsi que l’aide financière versée aux partis selon le nombre de sièges obtenus. Une aide qui reste précieuse pour certaines formations, notamment de l’opposition, en ce sens qu’elle leur permet de faire face à des dépenses liées à leur fonctionnement mais aussi à leurs activités.

Choisir de participer, c’est prendre le risque de se décrédibiliser. Une crédibilité dont jouissent encore certains partis de l’opposition qui ont des militants et des sympathisants très engagés dans le mouvement populaire du 22 Février.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Voici le bilan à mi-mandat du gouvernement défendu par Aziz Akhannouch

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
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  • Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social
  • M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la réaction aux crises, telle que la reconstruction après le séisme d'Al Haouz. Parallèlement, M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations, qui reflètent selon lui les efforts déployés pour assurer un développement durable.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Et les milices !

Le président iranien Ebrahim Raisi arrive à l'aéroport international Bandaranaike de Katunayake, près de Colombo, le 24 avril 2024. (AFP)
Le président iranien Ebrahim Raisi arrive à l'aéroport international Bandaranaike de Katunayake, près de Colombo, le 24 avril 2024. (AFP)
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  • Les États arabes modérés devraient s’entendre sur un discours commun visant à rejeter les milices iraniennes dans notre région et leur présence aux frontières de nos pays
  • L’objectif est de désamorcer les tensions et non de créer des solutions durables

L'Union européenne discute de l'imposition de sanctions supplémentaires contre l'Iran suite à son attaque directe contre Israël au moyen de drones et de missiles. Le débat porte sur les sanctions contre la production iranienne de drones et de missiles, ainsi que contre les industries qui fabriquent et assemblent des pièces pour ces armes. Mais est-ce suffisant ? Certainement pas. Les États arabes modérés devraient s’entendre sur un discours commun visant à rejeter les milices iraniennes dans notre région et leur présence aux frontières de nos pays. Je sais que cela ne sera pas facile, mais l’alternative est la destruction des États arabes et la notion d’État dans le monde arabe.

La vérité est que les États-Unis et l’Occident n’ont pas pris de mesures maintenant pour imposer la stabilité régionale, mais pour empêcher une répétition des développements récents et convaincre Israël de s’abstenir de représailles plus larges contre l’Iran. L’objectif est de désamorcer les tensions et non de créer des solutions durables.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


L’homme qui aimait la guerre

Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
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  • Depuis le commencement, un homme et son gouvernement campent sur leurs positions, malgré les nombreuses tentatives d’apaiser la région
  • Voilà que la Pâque juive ou Pessah (l’une des plus importantes du judaïsme) arrive (elle a lieu du 22 avril au 30 avril), l’opinion attendait un arrêt des meurtres et des tueries à cette occasion sacrée

Six mois depuis que la région, et le reste du monde avec, est entrée dans un long tunnel de détresse, de désillusion et surtout de déception, éclairé par quelques moments d’espoir vite éteint. Un semestre que les bombardements des avions, les pilonnages des chars et les mitraillades tuent femmes et enfants civils palestiniens : 34.183 personnes recensées jusqu’à nos jours. Depuis le commencement, un homme et son gouvernement campent sur leurs positions, malgré les nombreuses tentatives d’apaiser la région. Netanyahu est une machine à exterminer. Les réunions, les pourparlers se suivent et se ressemblent (ou presque), des propositions de trêve de six semaines à l’occasion de l’arrivée du mois de Ramadan ont été avancées. Un refus sans argument a été opposé par les Israéliens, la religion des autres, en l’occurrence leur ennemi, ne les émeut apparemment pas, pense-t-on. Mais voilà que la Pâque juive ou Pessah (l’une des plus importantes du judaïsme) arrive (elle a lieu du 22 avril au 30 avril), l’opinion attendait un arrêt des meurtres et des tueries à cette occasion sacrée. Rien, aucune circonstance ne semble toucher l’homme, le dirigeant, il continue à massacrer à Gaza où ces trois derniers jours, environ 200 corps de Palestiniens tués et enterrés par les forces israéliennes dans des fosses communes à l’intérieur de l’hôpital de Khan Younès ont été exhumés.

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