Les attentats de mars 2016 à Bruxelles, «un choc terrible» se souvient l'ex-Premier ministre

L’ex-Premier ministre belge Charles Michel (Photo, AFP).
L’ex-Premier ministre belge Charles Michel (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 20 mars 2021

Les attentats de mars 2016 à Bruxelles, «un choc terrible» se souvient l'ex-Premier ministre

  • Trente-deux personnes ont été tuées et plus de 340 blessées dans ces attentats-suicides le 22 mars 2016
  • Selon Charles Michel, qui dirigea le gouvernement belge de 2014 à 2019, «le pays n'est plus le même après ces attentats»

BRUXELLES: « Un choc terrible » et une Belgique qui ne sera plus jamais la même : l'ancien Premier ministre Charles Michel se dit « encore marqué » par les attentats jihadistes de mars 2016 à Bruxelles, à la veille du cinquième anniversaire lundi de ces attaques.

Trente-deux personnes ont été tuées et plus de 340 blessées dans ces attentats-suicides le 22 mars 2016. Perpétrés par la cellule jihadiste ayant déjà attaqué Paris le 13 novembre 2015 (130 morts), ils ont été revendiqués par l'organisation Etat islamique (EI).

Selon Charles Michel, qui dirigea le gouvernement belge de 2014 à 2019, « le pays n'est plus le même après ces attentats. La menace considérée jusque-là comme théorique est bien réelle ».

Premiers instants, premières décisions

« C'est un choc terrible d'être confronté à une telle situation, je suis encore marqué par le moment où je reçois l'information », déclare l'actuel président du Conseil européen (instance représentant les 27 Etats membres de l'UE).

« Quand le ministre de l'Intérieur me téléphone pour m'informer, dans les minutes qui suivent l'attaque de Zaventem, je pars directement pour Bruxelles, en direction du centre de crise. Au moment où nous rentrons en ville, en circulant en voiture près du métro, nous roulons sur des débris de verre et j'apprends qu'il y a également eu une explosion là ».

« On a alors vraiment l'impression que d'autres attaques vont encore suivre, (...) dans une action coordonnée, synchronisée. Autour de 11 heures/midi seulement, j'ai l'intuition qu'il n'y aura pas d'autres attaques dans la journée ».

« Dans les jours suivants on vit un peu en état de siège, la sécurité est devenue une obsession », poursuit le dirigeant libéral.

Parmi les mesures décidées, il cite l'allongement des délais de garde à vue et la possibilité des perquisitions de nuit dans les affaires terroristes, ainsi qu'une présence renforcée des militaires dans les rues (un déploiement entamé en janvier 2015 après le démantèlement de la cellule jihadiste de Verviers).

Cinq ans après les attentats de Bruxelles , la «reconstruction» d'un survivant

Quatre mois d'hôpital, treize opérations, une jambe complètement insensible mais la chance d'être encore en vie. Sébastien Bellin, grièvement blessé en mars 2016 dans les attentats jihadistes à Bruxelles, poursuit cinq ans plus tard sa "reconstruction".

« Je serai handicapé à vie, ce n'est pas facile mais je l'ai accepté. C'est un cadeau d'avoir une deuxième chance dans la vie », affirme avec philosophie ce Belge de 42 ans, ex-basketteur professionnel, lors d'une rencontre à son domicile de Tervuren, près de Bruxelles.

Ce matin-là, Sébastien Bellin, sportif reconverti dans la création d'applications numériques, doit prendre un avion à destination de New York pour un rendez-vous avec les investisseurs américains qui viennent de racheter sa PME.

Sébastien Bellin se retrouve au sol, les jambes en sang, au milieu des débris tranchants et de la poussière. Il a gardé en tête l'image d'une dame morte à côté de lui. « Je vois encore ses bagues, et très clairement son visage, la couverture dont elle était recouverte », raconte-t-il.

Bilan : la perte du fémur droit et du tibia gauche, remplacés par des broches métalliques. Il ne sent plus du tout sa jambe gauche, et dans l'effort doit compenser avec la droite, dont les muscles souffrent.

Cinq ans après les attentats, la vie de Sébastien Bellin est toujours rythmée par les séances de kinésithérapie, avec l'incertitude qui plane sur le remboursement des frais engagés pour une partie des soins (chez des soignants non conventionnés).

« L'Etat aurait pu faire un bien plus grand effort, après cinq ans on n'a toujours pas une solution concrète », déplore-t-il.

Tempête politico-diplomatique

Un des trois kamikazes du 22 mars avait été arrêté en Turquie puis expulsé, à l'été 2015, mais il est passé sous les radars des services de renseignement à son retour en Belgique via les Pays-Bas. Ce qui suscite une vive polémique deux jours après les attentats. Les autorités belges avaient été « informées que cet individu était un combattant terroriste étranger », assure le président turc Recep Tayyip Erdogan.

A Bruxelles, les ministres Jan Jambon (Intérieur) et Koen Geens (Justice) offrent leur démission. Charles Michel refuse. « Les officiers ne quittent pas le navire dans la tempête, il n'y avait aucune faute personnelle ni de l'un ni de l'autre », dit aujourd'hui l'ancien chef du gouvernement.

« Il aurait été irresponsable d'ajouter de la crise politique dans un moment de pression sécuritaire maximale. La Belgique n'avait pas connu depuis la Seconde Guerre mondiale d'actes de violence d'une telle nature ».

Dans les années 1980 le pays a connu une série de tueries (dites « du Brabant », faisant 28 morts), jamais élucidées, et un épisode terroriste (avec les Cellules communistes combattantes, deux morts dans l'un des attentats) qui n'ont pas eu l'ampleur des attaques de l'EI.

La Belgique « Etat défaillant »?

Dès le lendemain du 13 novembre, l'enquête révèle qu'une partie des assaillants sont originaires de Bruxelles. La commune de Molenbeek est pointée du doigt dans le monde entier comme un repaire de jihadistes. Le site d'information américain Politico qualifie la Belgique de « failed state » (Etat défaillant), une expression largement reprise.

Pour Charles Michel, « cette perception était probablement un fruit du passé », en lien la réputation d'une Belgique ingouvernable. « Dans l'imaginaire international, il y avait encore le souvenir frais des 541 jours nécessaires à mon prédécesseur pour former un gouvernement (en 2010-2011) », affirme-t-il.

En réalité, « j'avais des encouragements, y compris de la part des Etats-Unis et du Royaume-Uni, sur ce tournant sécuritaire que nous prenions » depuis 2015.


A l'ONU, l'enquêtrice en chef sur Gaza a encore espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés

Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés. (AFP)
Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés. (AFP)
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  • Selon les enquêteurs, le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, ont "incité à commettre un génocide"
  • Israël a "rejeté catégoriquement" ce "rapport biaisé et mensonger"

GENEVE: Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés.

"La justice est lente", a affirmé l'ancienne juge sud-africaine, dans un entretien à l'AFP.

Mais "comme l'a dit (Nelson) Mandela, cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse. Je considère qu'il n'est donc pas impossible qu'il y ait des arrestations et des procès" à l'avenir, a-t-elle ajouté.

La commission d'enquête, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, a établi qu'Israël commet un génocide à Gaza depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas du 7-Octobre.

Selon les enquêteurs, le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, ont "incité à commettre un génocide".

Israël a "rejeté catégoriquement" ce "rapport biaisé et mensonger".

La Cour pénale internationale (CPI) avait déjà émis des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant.

Mme Pillay reconnaît que la CPI dépend des Etats pour la mise en œuvre des mandats d'arrêt car elle n'a "ni shérif, ni forces de police".

Mais elle veut y croire, faisant une comparaison : "Je n'aurais jamais pensé que l'apartheid prendrait fin de mon vivant".

"Tellement douloureux" 

Jeune avocate d'origine indienne dans l'Afrique du Sud de l'apartheid, devenue juge et Haute-Commissaire aux droits de l'homme à l'ONU (2008-2014), Mme Pillay, 83 ans, a l'art de traiter des dossiers difficiles.

Sa carrière l'a menée des cours sud-africaines, où elle a défendu les activistes anti-apartheid et obtenu des droits cruciaux pour les prisonniers politiques, au Tribunal pénal international pour le Rwanda, en passant par la CPI.

Sa mission est des plus ardues depuis qu'elle préside, depuis sa création en 2021, la commission chargée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU d'enquêter sur les atteintes aux droits dans les territoires palestiniens et en Israël.

Elle déplore d'avoir été qualifiée d'"antisémite" depuis et dénonce les appels sur les réseaux sociaux de ceux qui réclament que les Etats-Unis la sanctionnent, comme Washington l'a fait pour une rapporteure de l'ONU, des juges de la CPI et des ONG palestiniennes.

Mais le plus dur, pour elle et son équipe, est de visionner les vidéos provenant de Gaza.

"Nous nous inquiétons pour notre personnel. Nous les surmenons et c'est traumatisant ces vidéos", dit-elle, citant "des violences sexuelles contre les femmes" et "les médecins qui sont dénudés par l'armée".

"C'est tellement douloureux" à regarder même si "on ne peut pas comparer notre souffrance à celle de ceux qui l'ont vécue", poursuit-elle.

Alors qu'elle présidait le Tribunal pénal international pour le Rwanda, des vidéos de civils abattus ou torturés l'ont aussi "marqué à vie".

Selon elle, la comparaison entre le Rwanda et Gaza ne s'arrête pas là : "Je vois des similitudes. Ce sont les mêmes méthodes".

Du Rwanda à Gaza 

"Dans le cas du Rwanda, c'était le groupe des Tutsi qui était visé. Ici, tous les éléments de preuve montrent que c'est le groupe palestinien qui est visé", dit-elle.

Elle mentionne aussi les propos de dirigeants israéliens qui "déshumanisent" les Palestiniens en les comparant à des "animaux". Comme lors du génocide rwandais, lorsque les Tutsi étaient "traités de cafards", ce qui revient à dire qu'"il est acceptable de les tuer", dénonce-t-elle.

Mme Pillay a indiqué qu'à l'avenir la commission entendait se pencher aussi sur des crimes supposés commis par d'autres "individus", expliquant qu'une grande partie des preuves a été publiée par les soldats israéliens eux-mêmes sur les réseaux sociaux.

Elle déplore toutefois que, faute de financements, la commission n'ait pas pu encore examiner si certains Etats qui fournissent de l'armement à Israël pouvaient être considérés complices.

Un travail qu'elle laisse à son successeur. Elle quitte la commission le 3 novembre en raison de son âge et de problèmes de santé.

Avant cela, elle doit présenter un dernier rapport devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York. "J'ai déjà un visa", confie-t-elle.


Gaza: Bruxelles propose de taxer des biens importés d'Israël dans l'UE et de sanctionner deux ministres

La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.  "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu. "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
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  • L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres
  • Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE

BRUXELLES: La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.

Les mesures commerciales devraient, si elles étaient adoptées par les pays de l'UE, renchérir de quelque 227 millions d'euros le coût de certaines importations israéliennes, principalement d'origine agricole.

La Commission européenne a également proposé de sanctionner deux ministres israéliens d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, chargé de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich chargé des Finances, selon un responsable de l'UE.

L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres. Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE.

"Tous les États membres conviennent que la situation à Gaza est intenable. La guerre doit cesser", a toutefois plaidé mercredi Mme Kallas. Ces propositions seront sur la table des représentants des 27 Etats membres dès mercredi.

Les sanctions dans le domaine commercial ne nécessitent que la majorité qualifiée des Etats membres. Mais là encore, un accord sera difficile à obtenir, jugent des diplomates à Bruxelles.

Des mesures beaucoup moins ambitieuses, également présentées par la Commission européenne il y a quelques semaines, n'avaient pas trouvé de majorité suffisante pour être adoptées. Avait notamment fait défaut le soutien de pays comme l’Allemagne ou l'Italie.

Les exportations israéliennes vers l'UE, son premier partenaire commercial, ont atteint l'an dernier 15,9 milliards d'euros.

Seuls 37% de ces importations seraient concernés par ces sanctions, si les 27 devaient donner leur feu vert, essentiellement dans le secteur agro-alimentaire.


Trump s'en prend à des magistrats après l'assassinat de Charlie Kirk

Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X
  • Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a de nouveau stigmatisé mercredi des magistrats qui l'avaient poursuivi et jugé durant le mandat de Joe Biden, prenant prétexte du récent assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.

Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X.

Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.

"Pourquoi le merveilleux Turning Point a-t-il été mis sous ENQUÊTE par le +Dérangé+ Jack Smith et l'administration Biden Corrompue et Incompétente ?", s'interroge Donald Trump dans un message sur Truth.

"Ils ont essayé de forcer Charlie, ainsi que de nombreuses autres personnes et mouvements, à cesser leurs activités. Ils ont instrumentalisé le ministère de la Justice contre les opposants politiques de Joe Biden, y compris MOI!", s'offusque-t-il encore.

Jack Smith, lui-même visé par une enquête administrative depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, avait été nommé procureur spécial en 2022.

Il avait lancé des poursuites fédérales contre Donald Trump, pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 et rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Les poursuites avaient été abandonnées après la réélection de Trump, en vertu de la tradition consistant à ne pas poursuivre un président en exercice. Jack Smith avait ensuite démissionné du ministère de la Justice.

Sans jamais le citer nommément, le président Trump s'en prend également sur le réseau Truth à Juan Merchan, qui a présidé le procès Stormy Daniels. Le président avait été reconnu coupable de 34 chefs d'accusation, pour des paiements cachés de 130.000 dollars à l'ex-star du X.

Donald Trump exprime le souhait que le juge "corrompu" paie "un jour un prix très élevé pour ses actions illégales".

Depuis l'assassinat de Charlie Kirk, le camp républicain redouble de véhémence contre les démocrates et organisations progressistes, accusés de promouvoir la violence politique.

"La gauche radicale a causé des dégâts énormes au pays", a affirmé le président républicain mardi, avant son départ au Royaume-Uni. "Mais nous y remédions".

Selon le Washington Post, un élu républicain du Wisconsin a déposé une proposition de loi visant à bloquer les fonds fédéraux aux organisations employant des personnes "qui tolèrent et célèbrent la violence politique".

Le New York Times précise pour sa part que sont notamment dans le viseur l'Open Society Foundation du milliardaire George Soros ainsi que la Ford Foundation, qui toutes deux financent des organisations de gauche.