Forum saoudien des projets futurs: zoom sur de grands projets touristiques et industriels saoudiens

Le forum, organisé en partenariat avec Saudi Aramco et SABIC, présentera environ 1 000 projets prévus en Arabie saoudite au cours des trois prochaines années. (SPA)
Le forum, organisé en partenariat avec Saudi Aramco et SABIC, présentera environ 1 000 projets prévus en Arabie saoudite au cours des trois prochaines années. (SPA)
Le forum, organisé en partenariat avec Saudi Aramco et SABIC, présentera environ 1 000 projets prévus en Arabie saoudite au cours des trois prochaines années. (SPA)
Le forum, organisé en partenariat avec Saudi Aramco et SABIC, présentera environ 1 000 projets prévus en Arabie saoudite au cours des trois prochaines années. (SPA)
Le forum, organisé en partenariat avec Saudi Aramco et SABIC, présentera environ 1 000 projets prévus en Arabie saoudite au cours des trois prochaines années. (SPA)
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Publié le Mercredi 24 mars 2021

Forum saoudien des projets futurs: zoom sur de grands projets touristiques et industriels saoudiens

  • Amalaa, une destination ultraluxueuse avec un aéroport fait partie des grands projets de développement évoqués lors du Forum des projets futurs
  • L’Autorité saoudienne chargée des villes industrielles et des zones technologiques (Modon) a précisé lors du Forum que son budget prévisionnel pour les années à venir atteindra 160 millions de dollars

RIYAD: De nombreux grands projets de développement, dont Amaala, destination ultraluxueuse sur la côte nord-ouest de l’Arabie saoudite, ont été évoqués lors de la deuxième journée du Forum des projets futurs.

Dans le cadre de cette rencontre, 37 organismes privés et gouvernementaux ont dévoilé des projets d’une valeur de plus de 600 milliards de riyals saoudiens, soit 160 milliards de dollars (1 dollar = 0,84 euro).

David Watkins, responsable de l’exécution du projet Amaala, a présenté le mégaprojet mardi lors du forum.

«Amaala est l’un des incroyables gigaprojets du Royaume et l’expression unique de la Vision 2030 saoudienne centrée sur la transformation de l’économie, le développement du tourisme et du divertissement», a déclaré M. Watkins. «Tout comme la Vision 2030 elle-même, Amaala  éveille le monde à l’imagination.»

M. Watkins a expliqué qu’Amaala vient du mot arabe «espoir» et du mot sanskrit «pureté». Le nouvel aéroport du projet est en cours de construction et constituera une porte d’entrée vers la côte ouest de l’Arabie saoudite. Il sera ainsi directement relié à l’Europe. Sa réalisation devrait être achevée en 2023 et il pourra accueillir un million de voyageurs par an.

Amaala s’étend sur un littoral de 100 kilomètres et se situe dans la réserve naturelle du prince Mohammed ben Salmane. Il est niché entre le projet de la mer Rouge (qui accueillera une cinquantaine de complexes de luxe) et Neom, un projet saoudien de mégapole d’une valeur de 500 milliards de dollars sur la côte nord-ouest du Royaume.

«Amaala joue son rôle dans la stimulation la création d’emplois à l’échelle locale et l’expansion du secteur touristique sur la côte ouest», a souligné M. Watkins. «Amaala sera la destination phare du tourisme ultraluxueux et le moteur clé de la diversification de l’économie.»

Selon M. Watkins, la construction débutera bientôt dans l’un des deux villages qui fourniront plus de 40 000 unités d’hébergement.

Au cours d’une autre présentation, Muttlaq A. Elfaleh, directeur des créations et des études à l’Autorité saoudienne chargée des villes industrielles et des zones technologiques (Modon) a précisé que son budget prévisionnel pour les années à venir atteindra 160 millions de dollars, qui seront répartis entre des usines préfabriquées, des bâtiments administratifs, des immeubles résidentiels et des incubateurs.

«Les usines préfabriquées sont l’un des produits phares de Modon, car elles aident les investisseurs à lancer leurs projets industriels», a expliqué M. Elfaleh.

Depuis sa fondation en 2001, Modon opère dans 53 villes industrielles. En outre, certaines villes industrielles sont en cours de développement comme Taif et Asir.

M. Elfaleh a affirmé que Modon, via le Programme national de développement industriel et de réalisation de la vision logistique, a pour objectif de transformer l’Arabie saoudite en une puissance industrielle de premier plan et en centre mondial pour les services logistiques. Modon vise aussi à offrir des possibilités d’emploi aux Saoudiens et à améliorer la balance commerciale du Royaume.

Par ailleurs, la municipalité de Riyad a annoncé lors du forum que 1 509 projets exécutifs sont en cours de réalisation et que 274 projets de sous-traitance sont prévus pour desservir plus de 8 millions d’habitants de la métropole.

La municipalité de Djeddah, quant à elle, a annoncé la construction et le développement de trois routes principales, pour un coût de 533 millions de dollars.

Organisé en partenariat avec Saudi Aramco et Sabic, le forum, qui s’achèvera mercredi, présentera environ 1 000 projets prévus en Arabie saoudite au cours des trois prochaines années. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com

 


Israël approuve la création de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie

Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
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  • Israël a approuvé l’installation de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie, portant à 69 le nombre de colonies validées en trois ans, dans une démarche visant selon le gouvernement à empêcher la création d’un État palestinien
  • Cette décision, critiquée par l’ONU et de nombreux pays, intervient dans un contexte d’intensification de la colonisation et de fortes violences depuis le 7 octobre 2023

JÉRUSALEM: Les autorités israéliennes ont annoncé dimanche avoir approuvé l'installation de 19 colonies en Cisjordanie, une mesure visant selon elles à "bloquer l'établissement d'un Etat palestinien terroriste", dans un contexte d'intensification de la colonisation depuis le 7-octobre.

Cette annonce porte à 69 le nombre total de colonies ayant obtenu un feu vert ces trois dernières années, d'après un communiqué publié par les services du ministre des Finances d'extrême droite Bezalel Smotrich, lui-même colon et partisan d'une annexion de ce territoire occupé par Israël depuis 1967.

Elle intervient quelques jours après un rapport du secrétaire général des Nations unies faisant état d'une croissance record des colonies israéliennes depuis le début du suivi en 2017.

"La proposition du ministre des Finances Bezalel Smotrich et du ministre de la Défense Israël Katz de déclarer et formaliser 19 nouvelles colonies en Judée et Samarie (la Cisjordanie, NDLR) a été approuvée par le cabinet" de sécurité du gouvernement, ont annoncé les services de M. Smotrich.

Selon lui, cette initiative doit permettre d'empêcher l'émergence d'un Etat palestinien.

"Sur le terrain, nous bloquons l'établissement d'un Etat palestinien terroriste. Nous continuerons à développer, construire et à nous implanter sur la terre de notre patrimoine ancestral", est-il écrit dans le communiqué.

Hormis Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Sur les colonies dévoilées dimanche, cinq sont des avant-postes qui existent déjà depuis plusieurs années, c'est-à-dire des colonies déjà implantées en territoire palestinien, sans avoir obtenu les autorisations nécessaires des autorités israéliennes.

Ces 19 colonies se trouvent dans des zones "hautement stratégiques", ont précisé les services du ministre. Deux d'entre elles, Ganim et Kadim, dans le nord de la Cisjordanie, seront réinstallées après avoir été démantelées il y a deux décennies.

- "Expansion implacable" -

La colonisation s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite depuis 1967, et s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, en particulier depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Dans le rapport de l'ONU consulté mi-décembre par l'AFP, son secrétaire général Antonio Guterres avait "condamné l'expansion implacable de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem Est, qui continue à alimenter les tensions, empêcher l'accès des Palestiniens à leur terre et menace la viabilité d'un Etat palestinien totalement indépendant, démocratique, continu et souverain".

"Ces développements enracinent encore l'occupation israélienne illégale et viole le droit international et le droit des Palestiniens à l'autodétermination", a-t-il ajouté.

L'avancée de la colonisation s'accompagne en outre d'une augmentation "alarmante" des violences des colons, dénonce-t-il dans le document, évoquant des attaques parfois "en présence ou avec le soutien des forces de sécurité israéliennes".

Depuis le 7-octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels des combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les nouveaux projets de colonies dévoilés par Israël provoquent régulièrement un tollé international, Paris y voyant une "menace existentielle" pour un Etat palestinien.

Fin septembre, le président américain Donald Trump, pourtant un soutien indéfectible d'Israël, avait averti qu'il "ne lui permettrait pas d'annexer la Cisjordanie".


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com