Riyad et Washington expriment leur soutien au roi Abdallah II de Jordanie

Le roi Salmane d’Arabie saoudite et le prince héritier Mohammed ben Salmane ont exprimé leur soutien au roi Abdallah II de Jordanie. (SPA)
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Publié le Lundi 05 avril 2021

Riyad et Washington expriment leur soutien au roi Abdallah II de Jordanie

  • La cour royale saoudienne a exprimé samedi son soutien au roi Abdallah de Jordanie
  • Cette déclaration intervient après que de nombreuses arrestations ont été effectuées hier soir à Amman

RIYADH / AMMAN: La cour royale saoudienne a exprimé samedi son soutien au roi Abdallah de Jordanie, a rapporté l'agence de presse saoudienne (SPA).

« Le Royaume affirme son plein soutien, avec toutes ses capacités, à toutes les décisions et les mesures prises par le roi Abdallah et Son Altesse le prince Al Hussein ben Abdallah II, le prince héritier, pour maintenir la sécurité et la stabilité », a déclaré un communiqué de la cour royale saoudienne.

Cette déclaration intervient après que de nombreuses arrestations ont été effectuées hier soir à Amman. Les détenus sont : l'ancien chef de la cour royale jordanienne, Bassem Awadallah, ainsi que le prince Hamza ben Al Hussain, ancien prince héritier de Jordanie, qui a publié une vidéo dans laquelle il prétend être également assigné à résidence.

Pendant ce temps, le département d'État américain a déclaré samedi que le roi Abdallah est un « partenaire important » des États-Unis et « il a notre plein soutien » au milieu des informations selon lesquelles son demi-frère le prince Hamza avait été interrogé, peut-être en relation avec un complot présumé de déstabiliser le pays.

Dans un courriel, le porte-parole du département d'État, Ned Price, a déclaré: « Nous suivons de près les informations et nous sommes en contact direct avec les responsables jordaniens. Le roi Abdallah est un partenaire important des Etats-Unis, et il a tout notre soutien ».

L'armée jordanienne a révélé samedi que Hamza ben Hussein, ancien prince héritier, avait été pressé de mettre un terme aux actions utilisées pour viser « la sécurité et la stabilité » du pays.

Des personnes proches de l'affaire ont déclaré à Reuters que ces actions pourraient être liées à un complot visant à déstabiliser le pays.

Les États et les organisations arabes ont également exprimé leur solidarité avec le roi de Jordanie.

L’Égypte a exprimé son soutien au roi Abdallah de Jordanie et ses efforts « pour maintenir la sécurité et la stabilité du royaume contre toute tentative de la saper », a écrit le porte-parole de la présidence égyptienne sur Facebook.

L’agence de presse de l’État de Bahreïn BNA a rapporté: « Sa Majesté le Roi Hamad ben Isa Al- Khalifa a affirmé son plein soutien aux décisions et aux mesures prises par sa majesté le Roi Abdallah II Ibn Al Hussein de Jordanie dans le but de maintenir la sécurité et la stabilité de son pays et désamorcer toutes les tentatives perturbatrices ».

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Nayef Falah Moubarak al-Hajraf, a, dans une déclaration, « affirmé le plein soutien du Conseil de coopération à toutes les décisions et mesures prises par Sa Majesté le Roi Abdallah II ben Al Hussein, afin de préserver la sécurité et la stabilité de la Jordanie en souhaitant à notre pays frère, la Jordanie, la sécurité et la stabilité sous la direction de Sa Majesté le Roi Abdallah II et de Son Altesse, le fidèle Prince héritier ».

Israël: « C’est une affaire interne à la Jordanie, un pays voisin avec lequel nous sommes en paix. Cette nation est un allié stratégique et nous devons tout faire pour préserver cette entente » a déclaré le ministre de la Défense Benny Gantz. « Que la Jordanie forte et prospère est dans notre intérêt sécuritaire et économique ».

Le Liban: « La sécurité et la sûreté de la Jordanie sont une base fondamentale pour la sécurité et la sûreté du monde arabe », a déclaré le Premier ministre libanais désigné Saad Al-Hariri sur Twitter. Toute notre solidarité avec les leaders jordaniens et le roi Abdallah pour défendre les acquis du peuple jordanien, protéger sa stabilité et refuser l'ingérence dans ses affaires ».

Le ministère des Affaires étrangères du Koweït a exprimé « son soutien à toutes les mesures prises par le roi de Jordanie Abdallah et son prince héritier Al Hussein ben Abdallah II, pour maintenir la sécurité et la stabilité du royaume », ajoutant que «la sécurité et la stabilité du royaume sont celles du Koweït ».

L’Irak: « Le gouvernement irakien affirme qu'il soutient le Royaume hachémite de Jordanie, sous la direction de Sa Majesté le Roi Abdallah II, dans toutes les mesures prises pour préserver la sécurité et la stabilité du pays et prendre soin des intérêts du peuple frère de Jordanie, d'une manière qui renforce leur présence, en s'appuyant sur des mesures qui visent à étendre le respect de l'État », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

L'agence de presse d'État du Qatar QNA a rapporté: « Le Qatar exprime sa pleine solidarité avec le Royaume hachémite de Jordanie et son plein soutien aux décisions et mesures prises par Sa Majesté le Roi Abdallah pour préserver la sécurité et la stabilité et stimuler le processus de progrès et de prospérité dans le pays ».

Le Qatar a affirmé que la sécurité et la stabilité de la Jordanie font partie intégrante de sa sécurité et de sa stabilité, et a souligné que les relations stratégiques développées entre les deux pays frères resteraient une protection honnête et ferme contre toute tentative de saper la sécurité et la stabilité dans les deux pays et dans l’ensemble de la région ».

Le gouvernement du Yémen, internationalement reconnu, « affirme son soutien absolu et sa position totale avec toutes les mesures visant à préserver la sécurité de la Jordanie », a rapporté l’agence de presse officielle Saba.

« Le Yémen affirme son soutien absolu et souscrit totalement à toutes les décisions et les mesures prises par Sa Majesté le Roi Abdallah visant à maintenir la sécurité et à mettre fin à toute tentative de déstabilisation du royaume frère de Jordanie », a-t-il ajouté.

La Palestine: « Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que nous soutenons le royaume hachémite de Jordanie, le roi, le gouvernement et le peuple », a rapporté l'agence de presse palestinienne officielle WAFA dans un communiqué.

« Nous soutenons les décisions prises par le roi Abdallah II pour préserver la sécurité de la Jordanie et assurer sa stabilité et son unité ».

« Nous soutenons également les mesures prises par le roi Abdallah pour maintenir la sécurité nationale jordanienne, soulignant que la sécurité et la stabilité de la Jordanie sont un intérêt palestinien suprême », a-t-il ajouté.

La Ligue arabe: « Le secrétaire général de la Ligue arabe a exprimé sa pleine solidarité avec les mesures prises par les leaders jordaniens afin de maintenir la sécurité du royaume et préserver sa stabilité », a déclaré la Ligue arabe dans un communiqué sur sa page Facebook, citant Ahmed Aboul Gheit.

« Aboul Gheit a de plus souligné sa confiance dans la sagesse des leaders jordaniens et leur volonté d’assurer la stabilité du pays parallèlement au respect de la constitution et de la loi ».

« Aboul Gheit a ajouté que le roi Abdallah II a une position élevée et appréciée, que ce soit parmi le peuple jordanien ou au niveau arabe en général, et que chacun de nous connaît sa sincérité et son grand rôle au service des causes arabes », a-t-il ajouté.

Les Émirats Arabes Unis: « Les EAU affirment leur soutien total au Royaume hachémite frère de Jordanie. Les EAU affirment qu'ils adhèrent et soutiennent totalement toutes les décisions et les mesures prises par le roi Abdallah II et son prince héritier Al Hussein ben Abdallah II afin de maintenir la sécurité et la stabilité de la Jordanie, et désamorcer toute tentative d'influencer ces dernières », a signalé l’agence de presse d'État WAM.

« Les EAU affirment que la sécurité et la stabilité de la Jordanie font partie intégrante de la sécurité des EAU ».

 Oman affirme également se tenir totalement  aux côtés de la Jordanie et soutient ce qui garantit sa sécurité, sa souveraineté et sa stabilité

Tasir Ashrafi, conseiller au Moyen-Orient du Premier-ministre pakistanais a exprimé dimanche la solidarité d’Islamabad aux autorités jordaniennes, à la suite d’un complot présumé visant à déstabiliser le pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.