De nouveau désigné, Netanyahu promet un gouvernement «fort» en Israël

De nouveau désigné, Netanyahu promet un gouvernement «fort» en Israël
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Publié le Mardi 06 avril 2021

De nouveau désigné, Netanyahu promet un gouvernement «fort» en Israël

  • Le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu, inculpé pour corruption, a été désigné mardi pour former le prochain gouvernement israélien malgré son incapacité à réunir suffisamment de soutiens au Parlement, sur fond de vives divisions politiques
  • «J'ai pris ma décision sur la base des recommandations (des partis), qui indiquent que le député Benjamin Netanyahu a une plus grande possibilité de former un gouvernement», a dit le président Rivlin dans une déclaration télévisée

JÉRUSALEM: Le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu, inculpé pour corruption, a été chargé mardi de former le prochain gouvernement en Israël, qu'il a promis "fort" pour éviter la "paralysie" dans un pays où les élections se succèdent faute de coalition stable. 

Deux semaines après des législatives aux airs de référendum pour ou contre le Premier ministre, celui-ci a été désigné par le président Reuven Rivlin pour mettre sur pied une nouvelle équipe ministérielle. 

"Nous formerons un gouvernement fort pour tous les citoyens d'Israël, pas un gouvernement de paralysie mais un gouvernement d'action", a promis M. Netanyahu qui s'exprimait devant les élus de son parti de droite le Likoud dans une salle du Parlement. 

"Je ferai tout pour sortir Israël de la spirale des élections", a-t-il affirmé, après les quatrièmes élections en moins de deux ans qui n'ont pas fait de vainqueur clair. 

Habituellement, le président désigne le candidat ayant reçu le soutien de 61 des 120 députés élus à la Knesset, le Parlement. 

Mais "aucun candidat n'a de réelle possibilité" d'y parvenir, a estimé M. Rivlin mardi matin. 

"J'ai pris ma décision sur la base des recommandations (des partis) selon lesquelles le député Benjamin Netanyahu a une plus grande possibilité de former un gouvernement", a expliqué M. Rivlin. 

"Ce n'est pas une décision facile pour moi, tant moralement qu'éthiquement", a ajouté cet ancien membre du Likoud, au lendemain de la reprise du procès du Premier ministre inculpé pour corruption, fraude et abus de confiance, dans trois affaires. 

Premier ministre le plus pérenne de l'histoire d'Israël, M. Netanyahu est aussi le premier à faire face à des accusations criminelles en cours de mandat. 

"Illégitime" 

Avec ses alliés des partis ultra-orthodoxes et le parti d'extrême droite "Sionisme religieux", il avait obtenu lundi le soutien de 52 parlementaires. 

Face à lui, le centriste Yaïr Lapid a été recommandé par 45 députés pour former le prochain cabinet. 

"Confier le mandat à Netanyahu est une honte qui ternit Israël", a réagi M. Lapid même s'il a estimé que le président avait "accompli son devoir". 

A la reprise du procès de M. Netanyahu lundi, la procureure principale l'a accusé d'avoir usé de façon "illégitime" de son pouvoir. 

L'intéressé a réagi en accusant à son tour le bureau de la procureure d'avoir "usé de façon illégitime du pouvoir qui lui a été conféré", reprenant les termes exacts de la procureure. 

Dans l'immédiat, le procès ne menace pas les ambitions de M. Netanyahu, 71 ans, puisqu'il n'aurait à démissionner qu'en cas de condamnation définitive, et l'épuisement de tous les recours pourrait prendre des années. 

Morcellement politique 

La tâche de M. Netanyahu s'annonce complexe tant Israël est divisé, avec notamment 13 partis se partageant les 120 sièges du Parlement, où a eu lieu la cérémonie d'investiture des nouveaux députés mardi après-midi. 

Lorsqu'il aura formé son équipe, celle-ci devra in fine être validée par une majorité de députés, soit 61 personnes. 

Mardi, il a appelé à l'union, seule façon d'après lui de parvenir à un gouvernement "d'action".  

"Je me vois comme Premier ministre de tous, religieux et laïcs, des gens de droite et de gauche, bédouins et chrétiens, juifs et arabes", a-t-il déclaré. 

Pour mener à bien sa mission, il pourrait tendre la main à son ancien poulain Naftali Bennett, chef de file de la droite radicale. 

M. Bennett a dit mardi qu'il refusait l'offre du centriste Yaïr Lapid de former un gouvernement d'union basé sur une rotation: M. Bennett chef de gouvernement en premier, puis M. Lapid. 

Il a dit souhaiter un gouvernement "stable et de droite", affirmant qu'il "ne renoncera jamais à (ses) valeurs", sans clairement indiquer qu'il soutiendrait M. Netanyahu. 

Il y a aussi l'Arabe israélien Mansour Abbas, dont le parti islamiste Raam a créé la surprise le 23 mars en remportant quatre sièges et qui n'a recommandé ni M. Netanyahu ni M. Lapid, disant seulement qu'il négocierait avec la personne désignée. 

Problème: la formation d'extrême droite "Sionisme religieux", alliée de M. Netanyahu, refuse catégoriquement de faire partie d'une alliance avec Raam. 

Habituellement, le candidat désigné dispose de 28 jours pour former un gouvernement, délai qui peut être allongé de 14 jours. En cas d'échec, de nouvelles élections pourraient être convoquées, prolongeant la crise. 


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com