Ramadan et sport : Comment trouver le bon équilibre ?

Le sport à jeun est, en effet, très efficace pour faire fondre plus de gras. (Photo, AFP)
Le sport à jeun est, en effet, très efficace pour faire fondre plus de gras. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 21 avril 2021

Ramadan et sport : Comment trouver le bon équilibre ?

  • Il faut, justement, profiter de cette période pour adopter une bonne hygiène alimentaire
  • Il existe plusieurs signes qui doivent nous alerter sur notre état quand on fait du sport tels que les tremblements, les vertiges, les troubles de l’équilibre, les nausées ou les maux de tête

Le Ramadan a toujours été le mois des défis. Pour beaucoup de jeûneurs, il s’agit de l’occasion parfaite pour prendre un nouveau départ, se fixer des objectifs à atteindre en acceptant de fournir plus d’efforts. La pratique du sport fait partie de ces challenges. En effet, bon nombre de personnes sont prises d’une motivation soudaine pour pratiquer des activités sportives durant cette période. Mais attention, il est essentiel de suivre certaines règles pour profiter des bienfaits de l’activité sportive sans mettre sa santé en danger.

Quelle alimentation pour éviter la fatigue ?

Les personnes qui choisissent de pratiquer du sport juste avant le ftour manqueront d’énergie et d’eau, mais l’avantage est qu’ils pourront se réhydrater et récupérer de l’énergie juste après. Au moment du ftour, le repas doit être complet et équilibré à base de protéines qu’on trouve dans le poisson ou la viande blanche, de féculents et de sucres lents ainsi que des vitamines grâce aux légumes et aux fruits. Il faut, justement, profiter de cette période pour adopter une bonne hygiène alimentaire.
Et pour garantir un bon entraînement, les jeûneurs peuvent manger des glucides avec un index glycémique élevé, en choisissant de préférence des pâtes complètes, du riz complet ou d’autres féculents complets.
Ces aliments ont un indice de satiété très important. L’énergie qu’ils apportent est assimilée très lentement par le corps ce qui lui évite d’avoir faim après le repas. Ce type de repas reconstitue aussi les réserves musculaires et assure l’énergie suffisante pour une séance de sport pendant le Ramadan.
En revanche, il faut éviter de boire du thé ou du café et de manger les aliments à forte teneur énergétique, tels que les pâtisseries, les sucreries ou les produits gras de mauvaise qualité. 

L’hydratation est essentielle

Que l’on soit habitué à faire de l’exercice sportif ou pas, il faut absolument veiller à bien s’hydrater dès la rupture du jeûne et juste avant la reprise le lendemain.
S’il est d’habitude recommandé de boire entre un litre et un litre et demi d’eau par jour, quand on pratique du sport durant cette période, on peut boire beaucoup plus en allant jusqu’à deux à trois litres d’eau par jour surtout quand les températures sont particulièrement chaudes.
Il faut savoir que l’eau permet de combattre les inconvénients d’une déshydratation et de maintenir un bon niveau d’aptitude physique. En effet, l’eau est la seule boisson indispensable et utile au sportif. La transpiration et la sudation sont le reflet visible de cette perte supplémentaire en eau. Il importe donc au sportif non seulement d’assurer un bon équilibre hydrique habituel, mais de supplémenter son apport en eau en fonction des pratiques.
Et pour être bien hydratés, les jeûneurs peuvent aussi prendre des douches froides, et surtout éviter de s’exposer au soleil. 

 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Voici le bilan à mi-mandat du gouvernement défendu par Aziz Akhannouch

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
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  • Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social
  • M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la réaction aux crises, telle que la reconstruction après le séisme d'Al Haouz. Parallèlement, M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations, qui reflètent selon lui les efforts déployés pour assurer un développement durable.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Et les milices !

Le président iranien Ebrahim Raisi arrive à l'aéroport international Bandaranaike de Katunayake, près de Colombo, le 24 avril 2024. (AFP)
Le président iranien Ebrahim Raisi arrive à l'aéroport international Bandaranaike de Katunayake, près de Colombo, le 24 avril 2024. (AFP)
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  • Les États arabes modérés devraient s’entendre sur un discours commun visant à rejeter les milices iraniennes dans notre région et leur présence aux frontières de nos pays
  • L’objectif est de désamorcer les tensions et non de créer des solutions durables

L'Union européenne discute de l'imposition de sanctions supplémentaires contre l'Iran suite à son attaque directe contre Israël au moyen de drones et de missiles. Le débat porte sur les sanctions contre la production iranienne de drones et de missiles, ainsi que contre les industries qui fabriquent et assemblent des pièces pour ces armes. Mais est-ce suffisant ? Certainement pas. Les États arabes modérés devraient s’entendre sur un discours commun visant à rejeter les milices iraniennes dans notre région et leur présence aux frontières de nos pays. Je sais que cela ne sera pas facile, mais l’alternative est la destruction des États arabes et la notion d’État dans le monde arabe.

La vérité est que les États-Unis et l’Occident n’ont pas pris de mesures maintenant pour imposer la stabilité régionale, mais pour empêcher une répétition des développements récents et convaincre Israël de s’abstenir de représailles plus larges contre l’Iran. L’objectif est de désamorcer les tensions et non de créer des solutions durables.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


L’homme qui aimait la guerre

Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
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  • Depuis le commencement, un homme et son gouvernement campent sur leurs positions, malgré les nombreuses tentatives d’apaiser la région
  • Voilà que la Pâque juive ou Pessah (l’une des plus importantes du judaïsme) arrive (elle a lieu du 22 avril au 30 avril), l’opinion attendait un arrêt des meurtres et des tueries à cette occasion sacrée

Six mois depuis que la région, et le reste du monde avec, est entrée dans un long tunnel de détresse, de désillusion et surtout de déception, éclairé par quelques moments d’espoir vite éteint. Un semestre que les bombardements des avions, les pilonnages des chars et les mitraillades tuent femmes et enfants civils palestiniens : 34.183 personnes recensées jusqu’à nos jours. Depuis le commencement, un homme et son gouvernement campent sur leurs positions, malgré les nombreuses tentatives d’apaiser la région. Netanyahu est une machine à exterminer. Les réunions, les pourparlers se suivent et se ressemblent (ou presque), des propositions de trêve de six semaines à l’occasion de l’arrivée du mois de Ramadan ont été avancées. Un refus sans argument a été opposé par les Israéliens, la religion des autres, en l’occurrence leur ennemi, ne les émeut apparemment pas, pense-t-on. Mais voilà que la Pâque juive ou Pessah (l’une des plus importantes du judaïsme) arrive (elle a lieu du 22 avril au 30 avril), l’opinion attendait un arrêt des meurtres et des tueries à cette occasion sacrée. Rien, aucune circonstance ne semble toucher l’homme, le dirigeant, il continue à massacrer à Gaza où ces trois derniers jours, environ 200 corps de Palestiniens tués et enterrés par les forces israéliennes dans des fosses communes à l’intérieur de l’hôpital de Khan Younès ont été exhumés.

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