Le rallye Dakar se disputera dans le désert saoudien en janvier 2022

Le rallye Dakar se déroulera en Arabie Saoudite pour la troisième fois en janvier 2022. (Photo fournie / Dakar / SAMF)
Le rallye Dakar se déroulera en Arabie Saoudite pour la troisième fois en janvier 2022. (Photo fournie / Dakar / SAMF)
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Publié le Mercredi 12 mai 2021

Le rallye Dakar se disputera dans le désert saoudien en janvier 2022

  • La 44e édition du rallye le plus célèbre au monde, et la troisième à avoir lieu dans le Royaume, partira de Haïl et se terminera à Djeddah
  • «Nous avons la chance d’avoir des paysages magnifiques avec lesquels peu de pays peuvent rivaliser»

DUBAÏ: Le rallye Dakar 2022 se déroulera dans les déserts d’Arabie saoudite entre le 2 et le 14 janvier, ont annoncé Amaury Sport Organisation (ASO) et la Fédération saoudienne de l’automobile et de la moto (SAMF) lors d’une présentation virtuelle mardi soir.

«Bienvenue pour la troisième fois dans le royaume d’Arabie saoudite, berceau du Dakar, le rallye le plus célèbre et le plus difficile au monde», a déclaré le prince Khaled ben Sultan al-Abdallah al-Faisal, président de la SAMF. «Grâce avant tout à notre leadership avisé, aux conseils du prince héritier Mohammed ben Salmane et à l’objectif de sa Vision 2030, le Royaume a pu attirer et accueillir le rallye Dakar pour la première fois en 2020, après de nombreuses années où il s’est déroulé entre l’Afrique et l’Amérique du Sud.»

David Castera, directeur du Dakar, a évoqué les éléments importants concernant la 44e édition de la course, notamment les villes de départ, d’arrivée et de repos, ainsi que le nombre d’étapes que les concurrents devront courir en janvier 2022.

Il a également évoqué les difficultés d’organisation de la course en pleine pandémie.

«Le Dakar 2021 a été compliqué à organiser», déclare David Castera. «En pleine pandémie de coronavirus, le Dakar a été l’un des rares événements majeurs à se tenir en début d’année. Tout cela grâce à l’Arabie saoudite», souligne-t-il. 

«À tous les Saoudiens qui se sont mobilisés avec nous pour que le Dakar puisse avoir lieu, ce Dakar vous a permis de découvrir de nouvelles pistes, de nouveaux déserts, de nouvelles dunes, tout en nous offrant un spectacle incroyable. Le suspense dans la course de motos a duré jusqu’aux derniers jours, où nous ne savions pas qui l’emporterait. Dans la course automobile, le suspense a également duré jusqu’à deux ou trois étapes de l’arrivée. La course fut très serrée.»

L’édition 2021 de la course a permis la retransmission de deux mille trois cents heures d’action télévisée diffusée dans plus de 190 pays, et 4,5 millions de personnes l’ont également suivie sur les réseaux sociaux.

Le Dakar 2022 promet des itinéraires nouveaux et inexplorés.

«Ce sera une édition marquée par le sable, les dunes et les grands espaces, annonce David Castera. Nous irons vers le sud, dans le Quart Vide (Rub al-Khali). Nous en avons eu un premier petit aperçu en 2020, mais cette fois, nous irons au plus profond du Quart Vide et de son océan de dunes.»

Le 17 mai verra l’ouverture des inscriptions pour la course, l’annonce du parcours étant prévue à la fin du mois de novembre. Les véhicules seront embarqués au port de Marseille durant la deuxième semaine de décembre et arriveront à Djeddah du 26 au 28 décembre.

Les vérifications techniques auront lieu à Haïl les 31 décembre et 1er janvier.

«Cette édition 2022 débutera dans la ville de Haïl, où se dérouleront toutes les vérifications techniques et administratives, ainsi que l’essai préliminaire», déclare M. Castera. «Cette année, il y en aura trois pour les trois catégories – motos, voitures et camions. Puis un prologue le 1er janvier, et le vrai départ de ce Dakar sera donné le 2 janvier au matin en direction du Quart Vide.»

«Nous aurons trois journées avec 100 % de sable et de dunes, dont une étape marathon au milieu des dunes, qui nous permettra de renouer avec les origines de l’épreuve», ajoute-t-il. «Et puis vient une nouveauté – nous irons à Riyad pour une journée de repos. Au cours de cette journée de repos, il y aura un transfert des véhicules qui seront embarqués sur des camions et des concurrents dans des avions.»

La seconde semaine présentera quatre étapes assez difficiles et, selon David Castera, il y aura encore plus de navigation et de dunes.

«Nous avons basé ce Dakar principalement sur le sable et les dunes», explique-t-il. «Une fois que vous aurez franchi tous ces obstacles, vous arriverez dans la ville de Djeddah, qui accueillera la cérémonie du podium avant que les véhicules n’embarquent à bord du bateau pour rentrer en Europe.»

Le directeur a également confirmé que la deuxième édition du Dakar Classic aura lieu après son lancement l’année dernière.

«Le Dakar Classic est né en janvier dernier pour sa première édition», précise-t-il. «Nous avons voulu rendre hommage aux pionniers du Dakar, à son fondateur, Thierry Sabine. C’était une façon pour nous tous de voir ces voitures qui nous ont fait rêver dans les années 1980 et 1990. Je peux déjà vous annoncer que nous avons plus de 60 équipages impatients de participer à cette édition qui s’annonce fantastique.»

Le prince Khaled a également déclaré que les préparatifs de la SAMF et des organisateurs garantiront un impressionnant spectacle télévisé pour les passionnés de sports mécaniques.

«Aujourd’hui, alors que nous sommes sur le point d’accueillir le rallye pour la troisième année consécutive, nous nous concentrons sur l’avenir, en mettant à profit la vaste expérience que nous avons acquise au cours des deux dernières années, afin d’organiser une autre édition passionnante du rallye Dakar», déclare le prince.

«Nous avons la chance d’avoir des paysages magnifiques avec lesquels peu de pays peuvent rivaliser. Ce terrain varié et difficile est le lieu idéal pour le rallye Dakar.»

«L’une des particularités du rallye Dakar est qu’il permet aux visiteurs et aux spectateurs de découvrir la véritable essence de notre nation, avec sa culture tolérante, ses paysages saisissants et son peuple accueillant.»


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyadh Season 2025 lance “Beast Land”

La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
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  • Située près de Boulevard City et Boulevard World, la nouvelle attraction promet une expérience spectaculaire

RIYAD : L’Autorité générale du divertissement (GEA) a annoncé que les billets sont désormais disponibles pour Beast Land, qui ouvrira ses portes le 13 novembre, dans le cadre de la Riyadh Season 2025.

Située à proximité de Boulevard City et Boulevard World, cette nouvelle zone de divertissement propose une expérience immersive de grande ampleur, inspirée par l’univers du défi et de l’aventure.

Développée en collaboration avec le célèbre YouTubeur américain MrBeast (Jimmy Donaldson), Beast Land s’étend sur plus de 188 000 mètres carrés et combine jeux, aventures et spectacles interactifs accessibles à tous les âges.

La zone comprendra plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, parmi lesquelles la Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin, ainsi qu’un saut à l’élastique de 50 mètres. Une “Beast Arena” dédiée proposera 10 défis compétitifs réalistes mettant à l’épreuve la vitesse, la précision et les réflexes, tels que Tower Siege, Battle Bridge et Warrior Challenge.

Le site accueillera également une zone de jeux pour enfants et plus de 20 points de restauration, faisant de Beast Land “une destination complète pour l’aventure et le divertissement.”

Beast Land sera ouverte de 16 h à minuit en semaine, et jusqu’à 1 h du matin les week-ends.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vol au Louvre: "les bijoux seront retrouvés", réaffirme Macron

Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron a assuré depuis le Mexique que les joyaux de la Couronne volés au Louvre seraient retrouvés et que la sécurité du musée serait entièrement repensée
  • Après des critiques sévères de la Cour des comptes, le Louvre lance des mesures d’urgence, dont un coordonnateur sûreté et davantage de caméras de surveillance

MEXICO: Le président français Emmanuel Macron a répété vendredi lors d'un déplacement au Mexique que les joyaux de la Couronne dérobés au Louvre seraient retrouvés et a promis que la sécurité du musée parisien serait revue.

"Nous avons commencé à interpeller une partie de la bande qui a mené ce vol. Les bijoux seront retrouvés, ils seront arrêtés, ils seront jugés", s'est engagé le chef de l'Etat auprès de la chaîne Televisa au cours d'une tournée en Amérique latine.

"De ce qui s'est passé et qui a été un choc pour tout le monde", c'est "l'occasion de sortir encore plus fort", a déclaré Emmanuel Macron.

Le 19 octobre, des malfaiteurs ont réussi à s'introduire dans le musée et dérober en quelques minutes des joyaux d'une valeur de 88 millions d'euros. Les bijoux restent introuvables et quatre suspects ont été mis en examen et écroués.

Parmi les huit pièces "d'une valeur patrimoniale inestimable", selon les autorités, se trouve le diadème de l'impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III), qui compte près de 2.000 diamants.

La Cour des comptes a vivement critiqué la gestion du musée de ces dernières années, affirmant jeudi dans un rapport que l'institution avait négligé la sécurité au profit de l'attractivité.

"La sécurité du Louvre sera totalement repensée", a assuré Emmanuel Macron vendredi, évoquant le plan de "Nouvelle Renaissance du Louvre" annoncé en janvier qui doit aboutir à une nouvelle grande porte d'accès ou encore une salle dédiée à la Joconde de Léonard de Vinci.

La Cour des comptes a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions évoqués par l'entourage du chef de l'État. Elle a jugé le projet "pas financé" en l'état.

En attendant, la direction du musée le plus visité au monde a présenté vendredi des "mesures d'urgence" lors d'un conseil d'administration extraordinaire, parmi lesquelles la création d'un "coordonnateur sûreté" et le déploiement de caméras de surveillance supplémentaires. Leur manque aux abords du musée avait été pointé du doigt.


Le Salon des Arts met en lumière l’échange culturel à la Résidence de France à Djeddah

La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
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  • Le programme a présenté des performances live et des études visuelles reflétant l’esprit de l’échange culturel et mettant en avant la coopération culturelle croissante entre la France et l’Arabie Saoudite
  • Le Consulat de France à Djeddah a annoncé la création d’une nouvelle communauté d’anciens artistes en résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris

​​​​​​DJEDDAH : La première édition du Salon des Arts s’est tenue mercredi soir à la Résidence de France à Djeddah, réunissant art, musique et échanges entre artistes saoudiens et français.

Le programme a proposé des performances live et des études visuelles reflétant l’esprit de l’échange culturel et mettant en avant la coopération culturelle croissante entre la France et l’Arabie Saoudite.

Au cours de la soirée, le Consulat de France à Djeddah a annoncé la création d’une nouvelle communauté d’anciens artistes en résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris, initiative soutenue par les artistes saoudiennes Zahra Bundakji et Danah Qari. L’événement a également présenté des artistes saoudiens tels que Joud Fahmy, Zahiyah Al-Raddadi, Bricklab et Nour Gary.

Le Consul général de France à Djeddah, Mohamed Nehad, a déclaré : « Beaucoup d’artistes saoudiens présents ont déjà séjourné en France dans le cadre du programme de résidence, que j’aime comparer à un cocon de startup, un espace qui équipe les artistes de nouveaux outils, les connecte avec d’autres à travers le monde et les aide à développer et affiner leurs compétences.

« Des rencontres comme celle-ci sont essentielles pour renouer avec ces artistes, présenter leurs travaux à la Résidence de France et renforcer leurs liens. L’esprit de la France a toujours été de connecter les artistes français aux talents locaux pour créer ensemble, mêler saveurs françaises et saoudiennes, et construire quelque chose de significatif reflétant les deux cultures. »

Il a ajouté : « La scène artistique saoudienne est aujourd’hui incroyablement jeune et pleine d’énergie. Ces artistes nous inspirent et nous dynamisent avec leurs idées brillantes, rechargeant notre énergie créative à chaque rencontre. »

L’attaché culturel Quentin Richard a décrit l’événement comme un reflet du dialogue artistique continu entre les deux pays, déclarant : « Les résidences artistiques à la Cité Internationale des Arts à Paris et ici à Djeddah illustrent la vitalité du dialogue entre artistes français et saoudiens. Elles favorisent une dynamique d’échange basée sur la créativité, le respect mutuel et la découverte partagée de nos cultures. »

Le groupe français Oriki, dont les membres incluent Woz Kaly, Yann Saletes, Mourad Baitiche, Michel Teyssier et Khaled Baitiche, actuellement en résidence à Hayy Cinema en collaboration avec l’artiste saoudienne Salma Murad, a également participé à l’événement.

De nouvelles résidences artistiques débuteront en décembre en partenariat avec le Musée Tariq Abdulhakim et la galerie Athr.

Le chanteur d’Oriki, Woz Kaly, a déclaré : « Entre la première visite et aujourd’hui, il y a un lien émotionnel avec le territoire, la communauté et les artistes. Tant que ce lien existe, tout peut se créer à travers l’art. Lors de l’événement, nous avons interprété trois chansons faisant partie de notre projet de ciné-concert, chacune inspirée d’une scène de film différente.

« Même sans l’écran, l’idée est que le public imagine l’histoire à travers la musique et ressente son émotion. C’est un aperçu de ce que nous développons depuis notre arrivée à Djeddah. »

Pour Bundakji, le Salon des Arts a offert au public une rare plongée dans le processus créatif lui-même.

« Les gens connaissent l’artiste dans son atelier, mais ils ne voient jamais ce qui s’y passe. Ils ne voient pas les recherches, les idées, les expérimentations, les échecs », a-t-elle expliqué, ajoutant que l’événement permettait aux visiteurs d’interagir directement avec le processus artistique.

« Entre l’atelier et l’œuvre finale, il y a un grand espace où nous pouvons nous rencontrer, partager nos idées, où naissent les amitiés et la communauté. Je crois que c’est la vie elle-même, où les gens se connectent, parlent d’art et apprennent à se connaître face à face, pas seulement en voyant mon travail et mon nom sur un titre », a-t-elle poursuivi.

Elle a décrit la soirée comme un espace permettant aux visiteurs de toucher et d’expérimenter les recherches derrière chaque œuvre, « une tranche de la pratique de chacun dans son atelier ».

Qari a ajouté : « Je pense que c’est un bel espace pour que les gens se réunissent et aient réellement une conversation sur la vie qui imite l’art qui imite la vie. Nous voyons tous le travail des autres en exposition, mais nous ne connaissons pas vraiment les sentiments derrière ces œuvres. »

Elle a conclu : « Tout ce que nous créons provient de quelque chose dans nos vies : des histoires, des sentiments, des rêves, des peurs, des échecs. C’est une opportunité intime de créer un lien authentique entre les gens et de s’inspirer mutuellement. Utiliser la création d’autrui comme muse pour ce que nous vivons, pour savoir que nous ne sommes pas seuls. N’est-ce pas là le but de l’art et de la poésie, après tout ? »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com