Comment la pandémie a aidé à généraliser l'impression 3D

L'impression 3D est une méthode de production dans laquelle des matériaux tels que le plastique ou le métal sont empilés en couches pour créer des produits (Médias sociaux)
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Publié le Jeudi 13 mai 2021

Comment la pandémie a aidé à généraliser l'impression 3D

  • La demande dans le royaume provient de secteurs critiques, tels que le pétrole, le gaz, la défense et les services publics
  • «La pandémie a probablement été l’un des plus grands catalyseurs de cette technologie», a déclaré à Arab News le PDG et fondateur d’Immensa, Fahmi al-Shawwa

DJEDDAH: L’incertitude mondiale créée par la pandémie de Covid-19 a été une période difficile pour de nombreuses industries. Cependant, pour certaines, comme Zoom ou Amazon, ce fut une bénédiction déguisée et un catalyseur de croissance. 

Le secteur de l’impression 3D a également connu une augmentation rapide de la demande. 

Immensa Technology Labs, basée à Dubaï, rapporte que son activité a augmenté de près de 400 % en 2020, alors que les chaînes d’approvisionnement mondiales étaient perturbées et que les opérateurs se démenaient pour trouver une alternative. 

«La pandémie a probablement été l’un des plus grands catalyseurs de cette technologie, l’année de la Covid-19 est celle durant laquelle l’impression 3D s’est développée et s’est généralisée», a déclaré à Arab News le PDG et fondateur d’Immensa, Fahmi al-Shawwa. 

«L’impression 3D a été d’un grand secours. Que ce soit dans le secteur médical, où nous avons commencé à produire des composants pour les hôpitaux, voire dans d’anciennes raffineries où des composants étaient tombés en panne par manque de pièces de rechange que nous avons pu produire», explique-t-il. 

Étant l’un des plus grands marchés de la région, l’Arabie saoudite était une cible évidente d’expansion. En avril, Immensa a été la première entreprise du Royaume à obtenir une licence de fabrication additive – ou impression 3D – du ministère saoudien de l’Investissement. 

Immensa s’est lancée sur le marché saoudien en novembre, grâce à l’acquisition de deux start-up saoudiennes d’impression 3D, Shakl3D et LayLabs. Shakl3D a été créée en 2016 et LayLabs deux ans plus tard. En s’associant à Immensa, la plus grande entité a pour objectif de se développer à l’échelle mondiale et de cibler des opportunités en Europe et en Amérique du Nord. 

«En acquérant les entreprises existantes et en investissant dans leurs projets en cours, nous pouvons accélérer le développement du secteur de l’impression 3D industrielle dans le Royaume et fournir aux deux équipes la plate-forme internationale d’Immensa», a déclaré Al-Shawwa. 

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Fahmi al-Shawwa, PDG et fondateur d'Immensa

 

EN BREF

  • En avril, Immensa a été la première entreprise du royaume à obtenir une licence de fabrication additive – ou impression 3D – du ministère saoudien de l’Investissement. 
  • Immensa s’est lancée sur le marché saoudien en novembre grâce à l’acquisition de deux start-up saoudiennes d’impression 3D, Shakl3D et LayLabs 
  • La société a également acquis une installation industrielle de 929 mètres carrés à Dammam et elle prévoit d’établir un réseau d’autres centres d’impression 3D en Arabie saoudite. 

La société a également acquis une installation industrielle de 929 mètres carrés à Dammam et elle prévoit d’établir un réseau d’autres centres d’impression 3D en Arabie saoudite. 

L’impression 3D est une méthode de production dans laquelle des matériaux tels que le plastique ou le métal sont empilés en couches pour créer des produits. Elle est également connue dans l’industrie sous le nom de «fabrication additive» ou de «prototypage rapide». 

Immensa se concentre sur l’impression 3D industrielle, et fabrique des pièces mécaniques et fonctionnelles pour les secteurs du pétrole et du gaz, des services publics, de l’énergie et du traitement de l’eau.  

M. Al-Shawwa prévoit d’étendre l’activité de l’entreprise à d’autres secteurs et industries. «Nos machines pour les plastiques et les polymères sont déjà en service. Notre usine métallurgique fonctionnera dans les semaines à venir», se réjouit-il. 

Dans le cadre de sa stratégie globale, le PDG déclaré qu’il prévoit une grande campagne d’investissement dans le royaume. «Au cours des trois prochaines années, je pense que nous réaliserons des investissements considérables.» 

Selon Statista, le marché mondial de l’impression 3D était évalué à environ 13 milliards de dollars en 2020 et devrait croître à un taux de 26 % par an entre 2022 et 2024. 

Dans le même temps, dans son dernier rapport publié à la fin de l’année dernière, le cabinet de recherche UnivDatos Market Insights a déclaré que l’industrie de l’impression 3D au Moyen-Orient et en Afrique du Nord était évaluée à 521,4 millions de dollars en 2018, et devrait atteindre 1,374 milliard de dollars d’ici à 2025. 

«À l’échelle mondiale, l’adoption de l’impression 3D augmente d’environ 30 % par an. Je pense qu’en Arabie saoudite la croissance de cette technologie est plus de quatre fois supérieure, de 150 à 200 % par an», a déclaré Al-Shawwa. 

La demande dans le Royaume provient de secteurs critiques tels que le pétrole, le gaz, la défense et les services publics. Ces secteurs ouvrent la voie à d’autres, alors que certaines industries adoptent lentement la technologie dans des domaines comme l’outillage et le moulage par injection, explique-t-il. 

La société compte huit ingénieurs à plein temps en Arabie saoudite, et elle prévoit d’augmenter ce chiffre à plus de vingt cette année. M. Al-Shawwa déclare que l’une des raisons de leur concentration sur l’Arabie saoudite est la disponibilité d’ingénieurs locaux. 

«Le vivier de compétences en Arabie saoudite est phénoménal», a déclaré Al-Shawwa. «Une des raisons pour lesquelles nous nous déplaçons vers l’Arabie saoudite est que nous n’avons pas à compter sur les talents expatriés. Vous pouvez réellement compter sur les talents locaux.» 

M. Al-Shawwa envisage la possibilité pour Immensa de devenir une société saoudo-américaine dans les cinq prochaines années. Elle sera basée dans le Royaume, et desservira le reste du Golfe, qui a été le principal marché cible de la société au cours des deux dernières années. Cependant, elle s’est récemment étendue aux États-Unis, où elle se concentrera sur des clients en Asie et en Europe du Nord. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


CMA CGM annonce la reprise de la compagnie aérienne cargo en faillite Air Belgium

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
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  • Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium
  • L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable

PARIS: Le transporteur maritime français CMA CGM a annoncé mercredi qu'il reprenait la compagnie aérienne belge Air Belgium qui était placée en liquidation en raison d'un passif important accumulé pendant la pandémie de Covid, en promettant de sauvegarder 124 emplois sur 401.

Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium. Il totalisera dès lors neuf appareils effectuant plusieurs liaisons depuis la France, la Belgique et les Etats-Unis. Sa flotte doit doubler d'ici 2027.

L'ajout des quatre appareils d'Air Belgium - deux Airbus A330F et deux Boeing B747F - "permet de renforcer immédiatement nos capacités aériennes tout en répondant aux défis logistiques actuels", s'est réjoui le vice-président exécutif de la division aérienne de CMA CGM, Damien Mazaudier.

L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable.

Les liens entre Air Belgium et CMA CGM sont anciens puisque la compagnie belge était chargée de l'exploitation de quatre Airbus A330F appartenant à CMA CGM Air Cargo basés à Liège, avant que la compagnie n'obtienne son certificat de transporteur aérien français et ne rapatrie ses appareils à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. Deux d'entre eux effectuent une liaison régulière entre Bruxelles et la Chine, tandis que les deux autres sont exploités pour le compte de tiers, a indiqué Damien Mazaudier.

Parallèlement, le groupe marseillais a annoncé son intention de renforcer sa flotte basée à Chicago, où stationnent déjà deux Boeing B777F, "auxquels viendront s'ajouter trois autres appareils" du même modèle.

Ce hub permet d'effectuer des liaisons entre les Etats-Unis, la Chine et l'Asie du Sud-Est. CMA CGM n'a pas souhaité commenter l'impact de la guerre commerciale en cours entre Pékin et Washington sur cette activité.

"Ces avions renforceront la présence du groupe sur les routes transpacifiques et soutiendront l'expansion de ses activités cargo sur le marché américain", a expliqué CMA CGM.

En Europe, CMA CGM Air Cargo dispose déjà de liaisons régulières depuis Paris vers Hong Kong, Shanghai et Zhengzhou.


L’autorité portuaire saoudienne renforce l’attractivité de Dammam avec une zone logistique ambitieuse

La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
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  • L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam
  • Le projet renfore l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique

RIYAD : L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam, renforçant ainsi l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique.

Le projet, lancé en partenariat avec Alissa International Motors - une filiale du groupe Abdullatif Alissa Holding - couvrira 382 000 mètres carrés. La nouvelle installation servira de plaque tournante pour l'importation et la réexportation de véhicules et de pièces détachées, a indiqué l'autorité dans un communiqué.

Cette initiative s'aligne sur les objectifs de la stratégie nationale de l'Arabie saoudite en matière de transport et de logistique, qui vise à améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et à attirer les investissements étrangers et nationaux. La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de RS visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume sous la supervision de l'autorité.

La nouvelle installation comprendra un entrepôt de 7 000 mètres carrés consacré au stockage des pièces détachées et conçu pour accueillir plus de 13 000 véhicules.

"Ce développement renforcera l'avantage concurrentiel du port et sa position en tant que centre logistique régional en fournissant des services logistiques de haute qualité", selon Mawani.

L'autorité a également souligné que le projet contribuerait à la diversification de l'économie et renforcerait la participation du secteur privé à la croissance du Royaume.

Le port Roi Abdulaziz, qui constitue déjà un lien vital entre l'Arabie saoudite et les marchés internationaux, offre des infrastructures et des capacités logistiques de pointe, ce qui en fait une destination attrayante pour les entreprises de commerce international.

Par ailleurs, Mawani a signé un autre contrat avec Sultan Logistics pour l'établissement d'une zone logistique supplémentaire dans le port du roi Abdulaziz, d'une valeur de 200 millions de RS. D'une superficie de 197 000 mètres carrés, l'installation comprendra 35 000 mètres carrés d'espace d'entreposage, des bureaux administratifs, des parcs de stockage pour les conteneurs secs et réfrigérés, ainsi qu'une zone de réexportation dédiée.

"Ces installations amélioreront la qualité des services logistiques offerts dans le port et soutiendront le commerce grâce à une efficacité opérationnelle accrue", a ajouté Mawani.

La création de ces nouvelles zones devrait considérablement renforcer la capacité opérationnelle et la compétitivité du port Roi Abdulaziz.

En 2024, l'Arabie saoudite a lancé, développé et inauguré huit zones et centres logistiques, soutenus par environ 2,9 milliards de RS d'investissements du secteur privé. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large visant à consolider la position du Royaume en tant que puissance logistique mondiale de premier plan.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Moody’s et Fitch attribuent des notes de qualité à AviLease, société du PIF

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
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  • Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance
  •  Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030

RIYAD: La société saoudienne AviLease a reçu des notations de crédit de premier ordre de la part des agences Moody’s et Fitch Ratings, alors qu’elle poursuit l’expansion de son portefeuille et renforce son rôle stratégique dans le secteur aéronautique du Royaume.

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable.

Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie avec une forte combinaison de crédit, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance.

Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030.

«Les notations ouvrent la voie à une flexibilité financière encore plus grande, car nous pourrons accéder aux marchés des capitaux de la dette non garantie», a déclaré Edward O'Byrne, PDG d'AviLease, dans un communiqué de presse.

Il poursuit: «L'obtention d'une notation de qualité en moins de trois ans depuis notre création est un exploit remarquable, et nous pensons qu'elle positionne AviLease dans un groupe restreint de bailleurs de l'industrie en un temps record.»

Les notations reconnaissent également le rôle stratégique d'AviLease dans le soutien des initiatives du secteur de l'aviation du PIF dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

«Ces notations permettront à AviLease d'accéder aux marchés de capitaux mondiaux pour financer ses stratégies commerciales, en se positionnant à l'avant-garde de l'industrie du leasing d'avions, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de l'aviation et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite», a déclaré Fahad al-Saif, président d'AviLease.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com