Save the Children condamne le bilan des morts dans les frappes israéliennes

Des familles palestiniennes se sont réfugiées avec leurs enfants dans une école des Nations Unies à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 17 mai 2021 (Photo, AFP)
Des familles palestiniennes se sont réfugiées avec leurs enfants dans une école des Nations Unies à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 17 mai 2021 (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mardi 18 mai 2021

Save the Children condamne le bilan des morts dans les frappes israéliennes

  • Plus de 1 000 personnes, dont 366 enfants, ont été blessées précise Save the Children
  • «C’est une violation du droit international, c’est contraire à l'éthique, et c’est inhumain à tous les égards

LONDRES: Le nombre d'enfants tués dans les frappes israéliennes sur Gaza atteignait les 58 dimanche soir, et près de trois subissent des blessures toutes les heures depuis le début des combats, selon Save the Children.

L'organisme caritatif a appelé à un cessez-le-feu immédiat, et a averti que les survivants allaient garder «des séquelles physiques et mentales pour le reste de leur vie».

Plus de 1 000 personnes, dont 366 enfants, ont été blessées précise Save the Children. Deux enfants en Israël sont également décédés.

«Ma famille et moi avons dû évacuer notre maison il y a quelques jours à cause des bombardements incessants», déclare Mazen Naïm, un communicant de l’ONG à Gaza.

«Tout le monde dans mon entourage s'effondre. Les enfants pleurent depuis des jours et sont dans un état de terreur perpétuelle», ajoute-t-il, «Aucun endroit n’est sûr, des milliers de familles ont été déplacées. Comment pouvons-nous même commencer à nous remettre d’une perte de ce genre».

Ben Jamal, directeur de la campagne britannique de solidarité avec la Palestine, affirme à Arab News qu’il n’y a «aucune excuse pour larguer des bombes sur des secteur quand vous savez que vous allez récolter des taux élevés de victimes civiles. C'est un crime de guerre».

«Israël sait pertinemment que les enfants constituent 50% de la population de Gaza, ce qui signifie que les bombardements vont entraîner des taux élevés de décès d’enfants. Poursuivre les bombardements tout en le sachant est vraiment odieux», ajoute-t-il.

«C’est une violation du droit international, c’est contraire à l'éthique, et c’est inhumain à tous les égards. Nous appelons tous les gouvernements à cesser de fournir les armes aux massacres d’Israël en cessant immédiatement toutes les ventes d’armes».

Save the Children rappelle que les quelque 2 millions d'habitants de Gaza accuse un «triple choc» en termes de catastrophes. «Les bombardements se poursuivent, et les établissements de santé et les infrastructures civiles pourraient bientôt être privés de l'électricité nécessaire aux services de bases et aux soins d'urgence. De plus, les enfants gravement malades et blessés ne peuvent pas quitter Gaza afin de se faire soigner».

L’organisme affirme que les derniers dommages subis par infrastructures ont laissé 480 000 personnes, soit près du quart des habitants de Gaza, avec un accès limité, sinon inexistant à une source d’eau potable, propre, et salubre.

Pour atténuer la crise humanitaire, l’ONG appelle à la fin de l’embargo israélien qui dure depuis quatorze ans, et empêche les biens et les personnes de circuler librement à l’intérieur comme à l’extérieur de la petite enclave densément peuplée.

«Le gouvernement d'Israël et toutes les parties doivent permettre aux travailleurs humanitaires, porteurs d’aide vitale, de parvenir aux enfants, et (permettre) l'entrée sans entrave de matériel essentielles et de carburant», déclare Save the Children.

«Il est impératif de rechercher une solution juste qui s'attaque aux causes sous-jacentes de cette violence, qui respecte l'égalité des droits des enfants palestiniens comme ceux israéliens, et qui mette fin à l'occupation longue de plusieurs décennies. C’est la seule issue durable du conflit, et la garantie que tous les enfants de la région puissent vivre en paix».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les autorités saoudiennes accueillent le premier groupe de pèlerins du Hajj arrivant à Médine

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Short Url
  • Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins,
  • La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction

RIYAD : La présidence des Affaires religieuses en Arabie saoudite a accueilli le premier groupe de pèlerins arrivés à Médine à la Mosquée du Prophète pour accomplir le pèlerinage du Hajj, comme l’a rapporté vendredi l'agence de presse saoudienne.

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d'orientation dans leurs langues respectives.

Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins, de créer une atmosphère de dévotion religieuse et de garantir le succès de leur voyage de foi.

La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction, conformément aux aspirations et aux directives des dirigeants saoudiens.


La Royal Saudi Air Force a achevé sa participation à l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis

La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
Short Url
  • Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs
  • L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes

RIYAD : Les Forces aériennes royales saoudiennes ont achevé vendredi leur participation à l'exercice multinational « Desert Flag » sur la base aérienne d'Al-Dhafra aux Émirats arabes unis, a annoncé le ministère saoudien de la Défense.

La RSAF a pris part à cet exercice aux côtés des forces d’un certain nombre de pays alliés.

Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs, notamment en favorisant l’échange d'expériences militaires, en renforçant la préparation et l'efficacité au combat, ainsi qu’en consolidant les relations avec les forces participantes.

 Il a également souligné le professionnalisme du personnel de la RSAF.

L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes.

La force aérienne saoudienne a participé avec six avions de chasse F-15SA, ainsi qu'avec des équipages aériens, techniques et de soutien, tout en effectuant 80 sorties de jour et de nuit en assurant des ravitaillements en vol.


Les troupes israéliennes pénètrent davantage dans Rafah alors que les chars coupent la ville en deux

Cette photo, diffusée par l'armée israélienne le 10 mai 2024, montre des soldats israéliens de la Brigade Givati opérant dans le territoire palestinien à l'est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP)
Cette photo, diffusée par l'armée israélienne le 10 mai 2024, montre des soldats israéliens de la Brigade Givati opérant dans le territoire palestinien à l'est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP)
Cette photo, fournie par les forces de défense israéliennes, montre un char israélien pénétrant du côté gazaoui du passage frontalier de Rafah le 7 mai 2024. (AP)
Cette photo, fournie par les forces de défense israéliennes, montre un char israélien pénétrant du côté gazaoui du passage frontalier de Rafah le 7 mai 2024. (AP)
Short Url
  • Quatre soldats israéliens ont été tués alors que le Hamas et le Djihad islamique opposent une résistance farouche
  • L'incursion d'Israël dans Rafah n'a pas atteint l'ampleur de l'invasion totale dont il menaçait

JEDDAH : Les troupes israéliennes ont pénétré davantage dans Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vendredi, alors que leurs chars coupaient la ville en deux et encerclaient la partie orientale.

Les forces israéliennes ont fait face à une résistance farouche de la part des combattants du Hamas et du Jihad islamique. Par ailleurs, les combats ont également repris dans le nord de Gaza, où le Hamas s'est regroupé après avoir été chassé plus tôt dans la guerre. Quatre soldats israéliens ont été tués lors de ces combats.

L'incursion d'Israël dans Rafah n'a pas atteint l’ampleur de l’invasion totale dont il menaçait. Les États-Unis et d'autres alliés d'Israël s’opposent vivement à une offensive majeure, et Washington a menacé de suspendre les livraisons d'armes à Israël.

Cependant, les violents combats ont secoué la ville et font craindre l'imminence d'un assaut plus dévastateur à venir.

L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a rapporté que plus de 110 000 personnes avaient fui Rafah, et que des familles, déjà contraintes à plusieurs déplacements pendant la guerre, ont dû le faire à nouveau.

« L'invasion totale n'a pas encore commencé et la situation est déjà désastreuse », a témoigné Raëd Al-Fayomi, un réfugié à Rafah. « Il n'y a ni nourriture ni eau. »

Les personnes en fuite ont établi de nouveaux camps de tentes à Khan Younes, partiellement détruite lors d'une précédente offensive israélienne, et dans la ville de Deir Al-Balah. L'organisation caritative Projet Espoir a signalé une augmentation du nombre de personnes de Rafah cherchant des soins pour des blessures par explosion, des infections et des grossesses dans sa clinique à Deir Al-Balah.

« Les gens sont contraints de fuir vers le néant. Il n'y a pas de maisons ni d'abris appropriés où se réfugier », a déploré Moses Kondowe, le chef d'équipe de l'organisation à Gaza à Rafah.

Georgios Petropoulos, un responsable de l'aide de l'ONU, a souligné le manque d'approvisionnement des travailleurs humanitaires pour s'installer dans de nouveaux endroits.

« Nous ne disposons tout simplement pas de tentes, de couvertures, de literie, ni des articles essentiels attendus par une population en mouvement et normalement fournis par le système humanitaire », a-t-il expliqué.

Les combats à Rafah ont rendu les points de passage cruciaux de l'aide inaccessibles, alors que les denrées alimentaires et autres fournitures étaient en quantité critique, selon les agences d'aide. Le Programme alimentaire mondial n'aura plus de nourriture à distribuer dans le sud de Gaza d'ici samedi, a averti Petropoulos.

De plus, les groupes d'aide ont signalé que le carburant sera également bientôt épuisé, ce qui entraînera l'interruption des opérations critiques des hôpitaux et la cessation des livraisons de secours dans le sud et le centre de Gaza.