La France retrouve un souffle de liberté avec une vague de réouvertures

Le président français et le Premier ministre français sur une terrasse de café à Paris mercredi alors que les restaurants et les terrasses des bars rouvrent aujourd'hui à 50% de leur capacité tandis que le couvre-feu sera repoussé à 21h00 (Photo, AFP)
Le président français et le Premier ministre français sur une terrasse de café à Paris mercredi alors que les restaurants et les terrasses des bars rouvrent aujourd'hui à 50% de leur capacité tandis que le couvre-feu sera repoussé à 21h00 (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 19 mai 2021

La France retrouve un souffle de liberté avec une vague de réouvertures

  • La profession s'interroge aussi sur les restrictions : «Remettre tout en marche pour quatre tables, est-ce que ça vaut le coup?»
  • Si certains riverains s'inquiètent du retour du chahut des terrasses, pour bon nombre de Français leur réouverture est très symbolique de la reprise d'une vie sociale

PARIS: Un café en terrasse, une visite au musée, un couvre-feu repoussé de deux heures... Les Français savourent mercredi la première étape d'un déconfinement très attendu après plus de six mois de vie au ralenti.

En dépit d'une météo exécrable -pluie et nuages sur une grande partie du pays- qui risque de jeter un voile sur la réouverture des terrasses, ils sont nombreux à trépigner devant la perspective de retrouver une vie semi-normale, dans un pays lourdement endeuillé par la covid, avec près de 108 000 morts depuis mars 2020.

 

"J’ai déjà eu 3 clients qui sont venus boire leur cafés, ça fait du bien!", se réjouit Pascal, gérant de la brasserie Le Saint Jean dans le quartier de Montmartre à Paris.

Les terrasses rouvrent à 50% de leur capacité d'accueil, avec 6 personnes maximum par table et jusqu'à 21H seulement.

Alors que les contaminations ralentissent de façon continue depuis quatre semaines, cinémas, théâtres et musées peuvent de nouveau accueillir le public -- masqué -- avec des jauges maximales de fréquentation.

Cyrian, 24 ans, a pris son train tôt pour arriver 30 minutes en avance pour la première séance d'une salle parisienne. "Je n'allais quand même pas être en retard pour le jour de la reprise!". Il a prévu d'enchaîner trois films.

Autre réouverture encadrée, celle des magasins de jouets ou de vêtements, durement éprouvés économiquement par la crise sanitaire. 

Sortie de l'état d'urgence et pass sanitaire: le Sénat vote un texte largement modifié

Ajustement du calendrier pour davantage de clarté, encadrement renforcé du "pass sanitaire" controversé: le Sénat dominé par l'opposition de droite a adopté dans la nuit de mardi à mercredi le projet de loi de sortie progressive de l'état d'urgence, après l'avoir substantiellement modifié.

Le texte a été voté en première lecture par 221 voix pour et 102 contre. La très grande majorité des sénateurs LR et centristes a voté pour, de même que les groupes RDPI à majorité En Marche et Indépendants. Les groupes PS et CRCE à majorité communiste ont voté contre. Les écologistes se sont abstenus, le RDSE à majorité radicale se partageant.

Sans surprise, le pass sanitaire, controversé, a animé les débats.

Cet outil doit soumettre l'accès aux grands rassemblements ou à certains lieux à la présentation d'un résultat négatif de dépistage du virus, d'un justificatif de vaccination, ou encore d'une attestation de rétablissement après une contamination.

Les sénateurs ont précisé qu'il ne pourrait être mis en œuvre que dans les lieux qui ne permettent pas d'assurer le respect des gestes barrières. Il pourrait être présenté sous forme papier ou numérique et les informations médicales auxquelles auraient accès les personnes autorisées à le contrôler seraient restreintes.

Le Sénat s'est en revanche opposé à l'inscription dans la loi d'une jauge minimale pour exiger un pass sanitaire, réclamée à gauche. Le ministre de la Santé Olivier Véran a rappelé que le gouvernement "s'est prononcé clairement" pour que le pass sanitaire ne vise que des événements au-dessus de 1 000 personnes.

L'article tel que voté par la chambre haute prévoit de prolonger l’état d'urgence sanitaire jusqu’au 30 juin, pour prendre en compte le maintien d'un couvre-feu prévu jusqu'à cette date. 

Ce projet de loi "ne marque pas une rupture nette entre les contraintes qu'impose l'épidémie et le retour à la vie d'avant (...)", a déclaré le ministre. Il "dessine des perspectives sur le long terme et installe les conditions d'un déconfinement sûr et efficace", a-t-il ajouté.

Dans le champ social, le Sénat a adopté un amendement du gouvernement prolongeant jusqu'en septembre le maintien du dispositif de l'aide sociale à l'enfance des jeunes âgés de 18 à 21 ans, pris en charge par les départements. 

Si certains riverains s'inquiètent du retour du chahut des terrasses, pour bon nombre de Français leur réouverture est très symbolique de la reprise d'une vie sociale. Pour Amélie, une Parisienne de 32 ans, c'est le retour à "la vie, la vraie" et la possibilité de retrouver "les copines" autour d'un verre. Mais dans les villages aussi, la réouverture du café local où l'on se côtoie, où l'on trompe parfois sa solitude, est attendue comme un événement majeur.

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Retour au théâtre de Chaillot pour de premiers spectateurs chanceux (Photo, AFP)

 

« Combler le manque »: le public retrouve cinés et musées le public retrouve cinés et musées

Il y a ceux qui étaient dès 07H30 devant les cinémas, d'autres qui ont pris un jour de congé pour retourner au musée: mercredi, ils étaient nombreux à venir se nourrir de culture, après plus de 200 jours de sevrage. 

« Heureux de retrouver la Joconde! »  

C'est sous les applaudissements de la première cinquantaine de visiteurs que le Louvre a ouvert ses portes vers 09H00.  

Frédéric Destival, auto-entrepreneur de 47 ans, est le premier à entrer pour admirer la Joconde: « Elle m’a manqué pendant sept mois. Heureux de la retrouver! ». Comme pour tous les musées, la distanciation est de mise avec la règle des 8 m2 par visiteur. 

« Voir une œuvre sur place procure une émotion que l'on n'a pas avec un catalogue », explique Pierre Jorsin, premier dans la file d’attente pour la réouverture du Mucem, à Marseille. Un peu plus loin, Vassilia Ros, employée d'un centre de vaccination qui a pris un jour de congé pour l'occasion, se félicite « d’échapper pour un temps à la crise sanitaire ». 

A Strasbourg, au palais Rohan, Lou Abela, 19 ans, étudiante en art, ne cache pas sa joie. « On a fait tout un cours sur le musée sans pouvoir y aller. Aujourd'hui, j'ai pris cinq réservations (dans les musées) pour la journée complète ». 

Et au musée des Confluences à Lyon, Marie-Aimée, 69 ans, est »venue spécialement de Grenoble pour voir une exposition sur les oiseaux. 

« Sortir pour s'enfermer au ciné » 

« J'attendais juste de pouvoir sortir pour mieux m'enfermer dans une salle de ciné et faire le plein de films », s'enthousiasme Angie Sembach, étudiante de 21 ans, devant un cinéma du centre de Strasbourg où la file d'attente se prolongeait sur le trottoir.  

« On avait vu avec les pré-ventes qu'il y avait une attente. On a des films complets. Certes on est en jauge de 35%, mais quand même », se réjouit Flore Tournois, directrice d'exploitation des cinémas Star à Strasbourg.  

Luce Van Dam, 17 ans, venue pour la séance de 08H20 au MK2 Bibliothèque, à Paris, veut « enchaîner deux trois séances dans la journée ». Pour elle, « ce n’est pas tant le film qui compte mais l'ambiance, le grand écran, ressortir un peu groggy ». 

Le Grand Rex, lui, a accueilli dès la matinée 800 fans d'animation japonaise qui se sont pressés pour voir le manga « Demon Slayer », qui a fait déjà un carton au Japon. 

Séance VIP aux Sept Parnassiens, dans le quartier Montparnasse à Paris: le Premier ministre Jean Castex et la ministre de la Culture Roselyne Bachelot ont été voir »Slalom », un premier film sur le harcèlement sexuel dans le sport. 

Théâtres ouverts, fermés... et occupés 

Le paysage est plus contrasté du côté des salles de théâtre et d'opéra, où la jauge est de 35%. Les grandes salles subventionnées rouvrent cette semaine.  

« Dès que la date d’ouverture a été annoncée, on a été débordé par les coups de fil, on sent que ça vibre », affirme Olivier Chapelet, directeur du Théâtre actuel et public de Strasbourg (TAPS).    

Représentation avancée à 19H00, fin du spectacle à 20H20, afin de respecter le couvre-feu à 21H00. Toutes les représentations sont complètes. Dans la salle, des housses en tissu ont été installées sur les fauteuil condamnés afin de respecter la jauge, qui limite la capacité d’accueil à 48 spectateurs, contre 135 en temps normal. 

« La vie de troupe ensemble, pouvoir boire un coup ensemble, on va enfin le retrouver.... Mais ce soir, avec le couvre-feu, les spectateurs ne pourront pas rester après, et le pot de première, traditionnel, c’est niet », souligne Sebastien Troester, directeur musical du spectacle au TAPS.  

Mais du côté du privé, la plupart des théâtres ont décidé de rouvrir en juin, lorsque la jauge remontera à 65%, voire à l'automne.  

« Quel est le producteur qui va se lancer dans un spectacle, avec une jauge plus que drastique? Il ne peut que perdre de l'argent ou déposer le bilan », affirme Jean Bouquin, à la tête du Théâtre Déjazet à Paris, qui compte rouvrir le 12 octobre.  

Et près de 100 théâtres continuent à être occupés en France par des intermittents qui réclament le retrait de la réforme de l'assurance chômage. A Paris, l'Odéon a annulé sa représentation prévue mercredi, avec Isabelle Huppert. 

« Grand bonheur »

Ces derniers jours, les cafetiers se sont activés pour être fin prêts, livrés en caisses de boissons et fûts de bière, terrasses proprettes et installées. Certains ont ouvert des créneaux de réservation, déjà remplis.

Pourtant, la profession s'interroge aussi sur les restrictions : "Remettre tout en marche pour quatre tables, est-ce que ça vaut le coup?", se demandait Stéphanie Mathey, qui gère trois bistrots dans Paris, à la veille de la réouverture.

Mais, assurait-elle aussi, "on va se chauffer comme un diésel (...) pour être vraiment prêts" pour les étapes suivantes de la levée des restrictions, en juin. 

Des confrères de Mme Mathey interrogés ces derniers jours par les médias français émettaient les mêmes doutes sur la pertinence économique d'une réouverture très partielle, face à une météo instable ne garantissant pas l'ouverture de leur terrasse chaque jour.

Alors que les Anglais par exemple peuvent désormais, depuis lundi, dîner à l'intérieur d'un restaurant et aller au pub, en France, les salles intérieures des restaurants ne devraient rouvrir que le 9 juin avec une jauge de 50% et des tablées de 6 personnes maximum. A la même date, les terrasses fonctionneront à pleine capacité, mais toujours avec des tablées de 6 personnes, et le couvre-feu devrait être retardé à 23 heures. Avant que la jauge en intérieur ne grimpe à 100% le 30 juin.

Jauge ou pas, les lieux de culture se félicitent néanmoins de commencer à sortir du marasme. "On est dans un état d’esprit de grand bonheur parce que ça fait six mois qu’on attend", a déclaré Brigitte Maccioni, la présidente des cinémas UGC, faisant état d'un taux de réservation "historiquement très élevé pour la semaine qui vient". "On sent l’appétit très, très, fort des gens !".

D'autant que des épidémiologistes se veulent rassurants : "Les terrasses ne sont pas des lieux reconnus comme favorisant la transmission par aérosols" et les musées, théâtres et cinémas, "avec les protocoles sanitaires prévus, ne sont pas non plus des lieux à haut risque de transmission du virus", explique l'épidémiologiste Antoine Flahault.


Paris : les envoyés spéciaux américain, saoudien et français réaffirment leur soutien aux forces armées libanaises

Paris a accueilli, le 18 décembre, une réunion de haut niveau consacrée au Liban, réunissant les envoyés spéciaux des États-Unis, de l’Arabie saoudite et de la France avec le commandant des Forces armées libanaises (FAL). (AFP)
Paris a accueilli, le 18 décembre, une réunion de haut niveau consacrée au Liban, réunissant les envoyés spéciaux des États-Unis, de l’Arabie saoudite et de la France avec le commandant des Forces armées libanaises (FAL). (AFP)
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  • Les envoyés spéciaux ont unanimement exprimé leur soutien aux Forces armées libanaises
  • Dans le prolongement de la cessation des hostilités entrée en vigueur le 26 novembre 2024 et en appui au plan « Bouclier de la Nation », les participants ont convenu de la création d’un groupe de travail tripartite

PARIS: Paris a accueilli, le 18 décembre, une réunion de haut niveau consacrée au Liban, réunissant les envoyés spéciaux des États-Unis, de l’Arabie saoudite et de la France avec le commandant des Forces armées libanaises (FAL). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts internationaux visant à soutenir la stabilité du Liban et le renforcement de ses institutions sécuritaires.

Au cours de la réunion, le général Haykal a présenté aux trois envoyés l’état d’avancement de la mise en œuvre du plan « Bouclier de la Nation », une initiative destinée à renforcer les capacités opérationnelles des Forces armées libanaises et à consolider la sécurité nationale.

Les envoyés spéciaux ont unanimement exprimé leur soutien aux Forces armées libanaises, saluant leur engagement et les sacrifices consentis dans un contexte sécuritaire et économique particulièrement difficile. Ils ont réaffirmé l’importance du rôle central de l’armée libanaise dans la préservation de la stabilité du pays.

Dans le prolongement de la cessation des hostilités entrée en vigueur le 26 novembre 2024 et en appui au plan « Bouclier de la Nation », les participants ont convenu de la création d’un groupe de travail tripartite. Celui-ci sera chargé de préparer une conférence internationale de soutien aux Forces armées libanaises et aux Forces de sécurité intérieure, prévue pour février 2026.

Cette initiative vise à mobiliser un appui politique, financier et opérationnel accru en faveur des institutions sécuritaires libanaises, considérées par la communauté internationale comme un pilier essentiel de la stabilité du Liban et de la sécurité régionale.


L’ambassadeur d’Arabie saoudite en France célèbre la journée internationale de solidarité

Selon Fahd Al Ruwaily, la solidarité humaine et le dialogue constituent des piliers centraux de l’action du Royaume, tant sur le plan national qu’international. (Photo Arlette Khouri)
Selon Fahd Al Ruwaily, la solidarité humaine et le dialogue constituent des piliers centraux de l’action du Royaume, tant sur le plan national qu’international. (Photo Arlette Khouri)
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  • Instituée par l’Assemblée générale des Nations unies en 2006, cette journée vise à promouvoir l’unité dans la diversité, à sensibiliser l’opinion publique à l’importance de la solidarité
  • À Paris, cette journée a été marquée par une réception organisée à la résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite en France, Fahd Al Ruwaily

PARIS: Célébrée chaque année le 20 décembre, la Journée internationale de la solidarité humaine rappelle une évidence, mise à l’épreuve par les crises contemporaines et pourtant toute simple : l’humanité partage un destin commun.

Instituée par l’Assemblée générale des Nations unies en 2006, cette journée vise à promouvoir l’unité dans la diversité, à sensibiliser l’opinion publique à l’importance de la solidarité et à encourager des actions concrètes en faveur de la lutte contre la pauvreté et des Objectifs de développement durable.

Dans la Déclaration du Millénaire adoptée en 2000, la solidarité est d’ailleurs consacrée comme l’une des valeurs fondamentales devant structurer les relations internationales au XXIᵉ siècle, aux côtés de la liberté, de l’égalité et de la justice sociale.

C’est dans ce cadre que l’ONU a mis en place le Fonds de solidarité mondial, destiné à soutenir les populations les plus vulnérables et à lutter contre l’extrême pauvreté.

La Journée internationale de la solidarité humaine sert donc de rappel annuel du fait que les engagements pris lors des grandes conférences internationales ne doivent pas rester de simples déclarations d’intention, mais se traduire par des politiques et des initiatives tangibles.

Une solidarité au cœur de l’action internationale

À Paris, cette journée a été marquée par une réception organisée à la résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite en France, Fahd Al Ruwaily.

Devant un parterre de diplomates, de responsables religieux et de parlementaires, l’ambassadeur a souligné la portée universelle de cette date symbolique : « C’est une journée qui nous rappelle que notre humanité est partagée et que notre avenir est commun », a-t-il déclaré, inscrivant son propos dans un contexte international marqué par les conflits, les crises humanitaires et les inégalités croissantes.

Selon Fahd Al Ruwaily, la solidarité humaine et le dialogue constituent des piliers centraux de l’action du Royaume, tant sur le plan national qu’international.

Ces valeurs, a-t-il insisté, sont profondément enracinées dans la culture saoudienne, les principes de l’islam et la Vision 2030, feuille de route stratégique qui guide la transformation du pays.

Engagement humanitaire et dialogue interculturel

Sur le terrain humanitaire, l’Arabie saoudite déploie une aide « sans distinction d’origine ou de religion », notamment à travers le Centre Roi Salmane pour l’aide humanitaire et le secours, qui intervient dans de nombreux pays en fournissant une assistance alimentaire, des soins médicaux, une aide à l’éducation et des secours d’urgence lors de crises majeures.

À cet engagement s’ajoute l’action du Fonds saoudien pour le développement, qui finance plus de 700 projets dans 93 pays, contribuant au développement des infrastructures, de la santé et de l’éducation.

Le secteur privé et les fondations caritatives jouent également un rôle important, à l’image de la Fondation caritative du prince Sultan, active en Arabie saoudite, en France et dans de nombreux pays, notamment à travers un partenariat durable avec l’UNESCO.

Sur le plan du dialogue interculturel et interreligieux, l’ambassadeur a salué le rôle de la Ligue mondiale islamique, reconnue comme membre observateur du Conseil économique et social de l’ONU.

Depuis La Mecque, cette organisation œuvre à promouvoir les valeurs de tolérance de l’islam et à combattre l’extrémisme et le radicalisme. Son action s’inscrit dans une vision plus large de coexistence pacifique et de compréhension mutuelle entre les peuples.

Selon Fahd Al Ruwaily, le Fonds franco-saoudien pour le Liban, créé en 2022, illustre cette volonté commune d’agir concrètement pour soutenir des populations en détresse. De même, les efforts humanitaires du Royaume se déploient dans des zones de crise comme Gaza, la Syrie, l’Ukraine ou le Yémen.

En conclusion, Fahd Al Ruwaily a rappelé que, face aux défis mondiaux tels que les conflits armés, le terrorisme, les crises humanitaires, le changement climatique et les inégalités, la solidarité humaine n’est plus une option, mais une nécessité.

En cette Journée internationale de la solidarité humaine, son appel est clair : renouveler l’engagement collectif en faveur d’un monde plus juste, plus sûr et plus digne, où la coopération et le dialogue demeurent les meilleurs remparts contre les fractures contemporaines.


Enquête pour corruption et perquisitions chez la ministre de la Culture Rachida Dati

Des perquisitions ont été menées jeudi au domicile de la ministre française de la Culture Rachida Dati, ainsi qu'à la mairie de l'arrondissement de Paris qu'elle dirige, dans le cadre d'une enquête pour corruption, selon une source proche du dossier à l'AFP. (AFP)
Des perquisitions ont été menées jeudi au domicile de la ministre française de la Culture Rachida Dati, ainsi qu'à la mairie de l'arrondissement de Paris qu'elle dirige, dans le cadre d'une enquête pour corruption, selon une source proche du dossier à l'AFP. (AFP)
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  • L'enquête est ouverte "notamment des chefs de corruption active et passive, trafic d'influence, détournement de fonds publics, recel et blanchiment de ces délits en lien avec l'exercice du mandat de parlementaire européen de Madame Rachida Dati"
  • Il y est fait mention jeudi d'"opérations de perquisition visant divers lieux, dont notamment la mairie du 7e arrondissement de Paris et le ministère de la Culture, ainsi que des domiciles"

PARIS: Des perquisitions ont été menées jeudi au domicile de la ministre française de la Culture Rachida Dati, ainsi qu'à la mairie de l'arrondissement de Paris qu'elle dirige, dans le cadre d'une enquête pour corruption, selon une source proche du dossier à l'AFP.

La ministre, par ailleurs candidate à la mairie de Paris, est soupçonnée d'avoir perçu 299.000 euros d'honoraires du groupe industriel français GDF Suez quand elle était députée européenne, sans en déclarer la provenance au Parlement européen.

L'enquête est ouverte "notamment des chefs de corruption active et passive, trafic d'influence, détournement de fonds publics, recel et blanchiment de ces délits en lien avec l'exercice du mandat de parlementaire européen de Madame Rachida Dati", a écrit le procureur de la République financier, Jean-François Bohnert, dans un communiqué.

Il y est fait mention jeudi d'"opérations de perquisition visant divers lieux, dont notamment la mairie du 7e arrondissement de Paris et le ministère de la Culture, ainsi que des domiciles".

Ces perquisitions s'inscrivent dans le cadre d'une enquête ouverte le 14 octobre et confiée à deux juges d'instruction du tribunal judiciaire de Paris, toujours selon ce communiqué, confirmant des informations de presse.

Tout est parti d'une enquête préliminaire conduite depuis le 16 avril "sur la base, notamment, d'un signalement Tracfin (renseignement financier, ndlr) reçu par le PNF (Parquet national financier)", explique Jean-François Bohnert.

Me Olivier Pardo, un des avocats de Mme Dati, sondé par l'AFP, s'est refusé à tout commentaire. Ses autres conseils Ses autres conseils n'ont pas donné suite.

Selon une enquête diffusée début juin sur la chaîne de télévision publique France 2, les fonds du géant français de l'énergie avaient transité par un cabinet d'avocats, STC Partners, avant d'être rebasculés sur les comptes de Mme Dati en 2010 et 2011. D'après Complément d'enquête, l'origine de ces revenus n'a pas été déclarée au Parlement européen comme cela est requis pour éviter les conflits d'intérêt.

La candidate à la mairie de Paris avait qualifié sur les radio Europe 1 et télévision CNews ces accusations de "diffamatoires", assurant que les documents évoqués dans cette émission ont déjà "été examinés par la justice" dans le cadre des investigations sur l'affaire Carlos Ghosn.

Car Mme Dati est déjà renvoyée devant le tribunal correctionnel dans un autre dossier, pour corruption et trafic d'influence, dans lequel elle devra comparaître aux côtés de l'ancien tout-puissant patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn.