Dès le premier jour de la série de combats à Gaza, il est devenu évident que le Hamas avait fait des progrès significatifs. Il a empêché Israël de célébrer la Journée de Jérusalem et a tiré des séries successives de missiles sur Tel Aviv et plusieurs villes éloignées des lignes de front, en utilisant de nouvelles tactiques qui ont confondu le Dôme de fer, renforçant ainsi sa position de partenaire incontesté pour représenter les Palestiniens face au leadership fragile à Ramallah.
Cette évaluation est renforcée par le fait que le Hamas, accusé d'être une organisation terroriste et aligné sur l'axe de la résistance, a servi les intérêts de Benjamin Netanyahu, dont le mandat de Premier ministre est terminé, alors qu'il tente désespérément de revenir au pouvoir après avoir échoué de former un gouvernement pendant la période qui lui a été offerte par le mandat qui lui avait été accordé par le président Reuven Rivlin après les dernières élections législatives de mars. La carrière politique de Netanyahu n’est pas terminée. Son parti Likud bénéficie toujours d'un large soutien, ce qui lui a permis de remporter 30 sièges à la Knesset actuelle. L'argument selon lequel les extrémistes des deux camps, palestiniens et israéliens, échangent des faveurs doit être reconsidéré.
Ceux qui partagent cette opinion, faisant valoir que les deux côtés du conflit en cours à Gaza justifient une approche extrémiste, ignorent le fait que ni l'arène palestinienne ni celle israélienne ne sont actuellement prêtes à accepter une initiative de paix, d'où qu'elle vienne.
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