Paris gourmand de street food venue d'ailleurs

Le chef libanais Alan Geaam pose dans son restaurant «Alan Geaam» le 7 février 2018 après avoir reçu une seule étoile du guide Michelin pour son restaurant à Paris. (Photo, AFP)
Le chef libanais Alan Geaam pose dans son restaurant «Alan Geaam» le 7 février 2018 après avoir reçu une seule étoile du guide Michelin pour son restaurant à Paris. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 30 mai 2021

Paris gourmand de street food venue d'ailleurs

  • Le projet Saj, autour de la galette traditionnelle levantine, à partir de 4,9 euros, a vu le jour pendant le confinement au moment où ses restaurants étoilé et bistronomique étaient fermés
  • Le chef espagnol estime qu'il manque à Paris «cette cuisine pas chère, des choses simples» qu'on trouve plus facilement à Lima ou à Madrid

PARIS: Ses galettes qu'on trouve à tous les coins de la rue au Liban se vendent comme des petits pains à Paris: en temps de crise, le chef étoilé Alan Geaam vise l'émotion par la simplicité, en puisant dans ses racines et souvenirs d'enfance. 

"Quand la Covid est arrivée, j'ai reçu une claque (...) Ma vision de la cuisine a changé: il faut parfois des choses simples pour rendre les gens heureux", confie le chef, né au Liberia et qui a grandi au Liban avant de fuir la guerre civile.   

Le projet Saj, autour de la galette traditionnelle levantine, à partir de 4,9 euros, a vu le jour pendant le confinement au moment où ses restaurants étoilé et bistronomique étaient fermés. 

Généreuse et parfumée, elle est servie avec du labneh (fromage frais) et des pickles de légumes. La galette basique est garnie de zaatar (mélange d'herbes séchées- thym, origan, sumac, marjolaine avec du sésame) mêlé avec de l'huile de l'olive, ce qui lui procure, malgré une apparente simplicité, une saveur fraîche et exotique, peu connue en France. 

La pâte a aussi son secret, adaptée à la formule à emporter, tandis que la recette traditionnelle est conçue pour être mangée immédiatement, comme la pizza. 

A base de farines de blé, de maïs et de semoule, cette galette est "plus digeste" et reste croustillante, même quand elle est livrée une demi-heure après être préparée.  "Avec peu d'ingrédients, des produits frais, simples, préparés maison, le client sent l'émotion", déclare cet autodidacte dont sa mère est "le premier et le dernier chef" et qui a appris les techniques avec des livres de cuisine française. 

Valeurs de partage

Ce projet "éphémère" est en train de grandir et les files d'attentes le week-end font réfléchir le chef à d'autres concepts de ce type comme "shawarma ou bar à falafels", même s'il prépare la réouverture de son restaurant éponyme, couronné en 2018 d'une étoile Michelin.

"Je vais défendre mon étoile, mais j'ai aussi envie de donner plaisir aux gens différemment", souligne-t-il. 

Démarche similaire dans le luxueux milieu du caviar: Mikaël Petrossian, troisième génération de la dynastie, a mis en avril entre parenthèse le restaurant gastronomique familial à Paris, pour y servir des plats russo-arméniens de sa grande-mère. 

Adieu les tagliatelles sauce caviar, nappes blanches et tables à deux. Place au partage et à la cuisine qu'on mange en famille: sou bereck, "lasagnes" à l'arménienne au fromage de brebis, manti (ravioli au boeuf en bouillon), pirojki et chou blanc mariné ou farci. 

Avec le confinement "on s'est tous retrouvé dans ces valeurs de partage, de générosité qui ne sont pas forcément en ligne avec la cuisine gastronomique qu'on proposait avant", a expliqué Mikaël Petrossian.

Simple et pas cher, ça manque

Il compte faire durer cette offre pendant "un ou deux ans", le temps que les choses reviennent complètement à la normale" avec le retour des touristes et des clients des grands hôtels. 

Au Manko, restaurant-cabaret à deux pas de la tour Eiffel, l'un des premiers à servir la cuisine péruvienne à Paris, les chaises sont retournées et les verres couverts de film.  

Après avoir proposé des menus à emporter autour de ceviche (poisson cru en marinade) et woks que les clients dressaient eux-mêmes avant de déguster, le chef Ruben Escudero prépare l'ouverture estivale de Manko à Saint-Tropez et réfléchit à la façon de réinventer le restaurant parisien. 

Le chef espagnol qui avait travaillé au Mugaritz à Saint Sebastian, l'un des restaurants les plus connus au monde, puis au Pérou, estime qu'il manque à Paris "cette cuisine pas chère, des choses simples" qu'on trouve plus facilement à Lima ou à Madrid.  

Pour lui, la crise sanitaire qui a poussé des gens à "aller au marché, découvrir les produits et cuisiner eux-mêmes" a mis en lumière "le manque d'honnêteté par rapport aux produits qu'on met dans l'assiette" dans certains restaurants.

"Au Pérou, on peut manger son ceviche dans le marché, au coin de la rue, pas cher. Tout le monde peut se le permettre. C'est une cuisine inclusive", estime ce petit fils de pêcheur pour qui le ceviche fait à partir du poisson ultra-frais dont la recette se réadapte en fonction de l'arrivage pourrait combler cette lacune. 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com