«Tout le monde doit prendre ses responsabilités. C'est un moment de vérité, l'Histoire nous jugera», a lancé Antonio Guterres
«Etant donné la situation désespérée et dramatique, les Nations unies ne seront pas capables de continuer à fournir de l'aide à l'intérieur de Gaza sans un changement immédiat et fondamental de la manière dont l'aide entre», a-t-il insisté
«Un massacre de masse est en cours à Gaza. Et les puissances refusent d'imposer le cessez-le-feu», a écrit M. Mélenchon sur son compte X
«Ce moment de l'histoire est la honte à jamais pour les criminels qui le commettent, pour ceux qui les soutiennent inconditionnellement, pour ceux qui laissent faire et pour ceux qui ont peur de protester», a-t-il poursuivi
Le préfet de police Laurent Nuñez a interdit cette manifestation en soutien au peuple palestinien, organisée samedi par Urgence Palestine (qui réunit plusieurs associations, syndicats et organisations politiques)
Le chef de l'Etat a appelé à l'unité après l'attaque du 7 octobre, et les représailles israéliennes dans la bande de Gaza, par crainte de voir le conflit engendrer des tensions en France, où cohabitent d'importantes communautés juive et musulmane
"Les services de base s'effondrent, les réserves de médicaments, de nourriture et d'eau s'épuisent, les égouts commencent à déborder dans les rues de Gaza", a décrit le responsable humanitaire
"Au moment où nous parlons, des gens à Gaza meurent, ils ne meurent pas seulement à cause des bombes et des frappes, beaucoup plus vont bientôt mourir des conséquences du siège imposé" au petit territoire
L'agence a affirmé que trois Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens lors d'une incursion effectuée par "une importante force" de l'armée israélienne à Jénine
"De violents affrontements", ont eu lieu entre soldats israéliens et des activistes palestiniens et douze Palestiniens ont en outre été blessés lors de cette l'incursion
600000 Palestiniens, selon l'ONU, à avoir quitté le nord de la bande de Gaza vers le sud à partir du 13 octobre
Quelque 30000 déplacés ont regagné ces derniers jours le nord du territoire «en raison de bombardements incessants dans le sud et les difficultés à trouver un abri adéquat»