En première instance, le tribunal correctionnel de Paris avait rendu dix jugements déclarant l'irrecevabilité des citations directes contre plusieurs médias
Ce dossier a une dimension «symbolique», celle du «bien fondé ou non» de la qualification terroriste retenue, reconnaît d'emblée le procureur antiterroriste
Les avocats de la défense la contestent, et l'ont imposé au coeur des débats depuis le début du procès la semaine dernière
Il a été interrogé par la présidente de la cour, Laurence Massart, sur un document dans lequel il disait vouloir «finir le travail», après les attaques à Paris
Au procès de Paris, il avait expliqué avoir «renoncé» à déclencher sa ceinture explosive dans un bar parisien le soir des attentats, par «humanité». L'enquête a révélé que cette ceinture, abandonnée au sud de la capitale, était défectueuse