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L'amertume des militaires américains face au chaos à Kaboul
  • Des vidéos ont montré des scènes de totale anarchie, comme ces centaines de personnes courant près d'un avion de transport militaire américain qui roule pour aller décoller, pendant que certains tentent follement de s'accrocher à ses flancs ou ses roues
  • Certains reprochent au département d'Etat d'avoir attendu plus de deux mois pour lancer le processus de délivrance des visas d'immigration aux Afghans craignant pour leur vie
Par AFP ·
A Dubaï, des Afghans inquiets pour leur pays aux mains des talibans
  • «Même si ma mère mourrait, je ne pleurerais pas autant que j'ai pleuré hier», confie à l'AFP cet habitant de Dubaï âgé de 32 ans, au lendemain de l'entrée des talibans dans la capitale Kaboul qui a consacré leur prise de pouvoir en Afghanistan
  • «Nous espérons que ces gens ont changé», ajoute l'homme en tenue traditionnelle afghane, qui a fui son pays pour l'émirat dans les années 90
Afghanistan: Biden ne regrette rien, malgré les scènes de désespoir à l'aéroport de Kaboul
  • «Je suis profondément attristé par la situation, mais je ne regrette pas» la décision de retirer les forces américaines d'Afghanistan, où elles étaient entrées 20 ans plus tôt pour chasser les talibans, a-t-il déclaré dans une adresse télé très attendue
  • Cible de vives critiques, aux États-Unis comme à l'étranger, M. Biden a répété que la mission de Washington n'avait jamais été de bâtir une nation démocratique dans un pays instable, mais «d'empêcher une attaque terroriste sur le sol américain»
Pour des Afghanes, le retour des talibans marque «la fin du monde»
  • «C'est un cauchemar pour les femmes qui ont fait des études, qui envisageaient un avenir meilleur pour elles-mêmes et les générations futures»
  • Au cours des dernières heures, des femmes très connues à Kaboul se sont exprimées sur les réseaux sociaux pour témoigner de leur tristesse
Biden «ne regrette rien»
  • «Les forces US ne peuvent pas, et ne devraient pas, mener une guerre et mourir d'une guerre que les forces afghanes n'ont pas la volonté de combattre pour eux-mêmes»
  • L'opposition républicaine s'est engouffrée dans la brèche, elle qui était bien embarrassée jusque là, puisque le retrait avait été décidé au départ par Trump
La victoire des talibans était-elle inévitable?
  • L'effondrement fulgurant du gouvernement afghan a renforcé l'argument du président Biden que rien de plus n'aurait pu être fait pour éviter la débâcle
  • Les sondages montraient encore il y a quelques jours que l'opinion publique américaine voulait mettre un terme à la guerre lancée après les attentats du 11 septembre
Les talibans ont le palais présidentiel, mais pas les dollars
  • «Je suis dégoûté par le manque de planification des dirigeants afghans. Je les ai vus à l'aéroport partir sans en informer les autres»
  • Au total, les réserves brutes de la Banque centrale afghane s'élevaient à 9,4 milliards de dollars fin avril, selon le FMI
Les raisons de la victoire fulgurante des talibans
  • Les insurgés auront manié la carotte et le bâton dans une véritable guerre psychologique qui les aura menés de ville en ville
  • Les talibans ont commencé à négocier les redditions longtemps avant leur offensive, en passant des accords avec des responsables officiels
La Russie cultive un dialogue prudent avec les talibans
  • Moscou veut éviter une déstabilisation de sa zone d'influence en Asie centrale et la réimplantation d'un terrorisme international sur son flanc sud
  • La mouvance talibane a beau être classée «terroriste» et interdite en Russie, ses représentants sont régulièrement reçus en interlocuteurs légitimes
Par AFP ·