Il n'était pas immédiatement clair quand la trêve commencerait. Des coups de feu ont été entendus sans interruption toute la journée, ponctués par le bruit sourd de l'artillerie et des frappes aériennes
L'aéroport étant pris dans les combats et le ciel dangereux, des pays comme les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, l'Allemagne et l'Espagne n'ont pas pu évacuer leur personnel diplomatique
«La situation est catastrophique (...), il y a tellement de patients qu'ils sont soignés à même le sol dans les couloirs parce qu'il n'y a tout simplement pas assez de lits», raconte M. Paye
Plus de 400 personnes ont été tuées et 3 500 blessées en presque une semaine, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'hôpital Sud où opère MSF a traité 279 patients, dont 44 sont décédés, selon le communiqué
Cet appel intervient quelques heures après celui, similaire, du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres qui multiplie lui aussi les consultations diplomatiques pour décrocher une pause dans les combats
Les Etats-Unis avaient annoncé plus tôt jeudi envoyer des renforts militaires dans la région, à Djibouti, au cas où une évacuation de l'ambassade américaine à Khartoum serait nécessaire
Le nombre de morts avoisine désormais les trois cents
Le conflit a commencé samedi par une lutte de pouvoir entre le chef militaire du Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhane, et le chef paramilitaire de la FSR, le général Mohamed Hamdan Dagalo