Le scrutin est suivi avec attention à l'étranger alors que l'Iran, poids-lourd du Moyen-Orient, est au coeur de plusieurs crises géopolitiques.
"Les gens sont mécontents de nous", les responsables, a déclaré M. Pezeshkian. "Lorsque 60% de la population ne participe pas (à une élection), cela signifie qu'il y a un problème" avec le gouvernement, a-t-il argué.
Le second tour de la présidentielle en Iran s'annonce très indécis et son issue est liée à la mobilisation des partisans du "changement" promis par le candidat réformiste Massoud Pezeshkian opposé à l'ultraconservateur Saïd Jalili.
Les problèmes économiques et sociaux, liés notamment à une forte inflation, font partie des préoccupations majeures des électeurs, qui s'inquiètent aussi de l'implication de l'Iran dans les crises internationales.
Aucun des deux candidats n'ayant obtenu la majorité absolue, un second tour est nécessaire, pour la deuxième fois seulement en 14 élections présidentielles depuis 1979
La participation, à environ 40% selon les autorités, a été encore plus faible que pour la présidentielle de 2021 et pour les législatives de mars
Comme il est de tradition, le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a été l'un des premiers à voter devant des dizaines de caméras dans un bureau de Téhéran
La surprise pourrait provenir du seul candidat réformateur, Massoud Pezeshkian, un député de 69 ans qui était quasi-inconnu lorsqu'il a été autorisé à concourir par le Conseil des Gardiens
Le maire de Téhéran, Alireza Zakani, a indiqué sur X qu'il ne participait plus au scrutin en fin de matinée, après le retrait de Amir Hossein Ghazizadeh-Hashemi, annoncé par le ministère de l'Intérieur
Le seul candidat réformateur, le député Massoud Pezeshkian, fait partie des favoris de l'élection après avoir reçu le soutien des principales forces réformatrices et modérées
L'ancien président a déclaré que Masoud Pezeshkian était un candidat capable de "supprimer l'ombre des sanctions".
L'Iran a organisé une élection présidentielle anticipée le 28 juin pour remplacer Ebrahim Raisi, décédé dans un accident d'hélicoptère le mois dernier.
Cette présidentielle, initialement prévue en 2025, a été organisée en quelques semaines pour remplacer le président Ebrahim Raïssi, tué dans un accident d'hélicoptère le 19 mai
Le réformateur Massoud Pezeshkian s’impose comme l'un des trois favoris, face au président conservateur du Parlement, Mohammad-Bagher Ghalibaf, et Saïd Jalili, l'ancien négociateur ultraconservateur du dossier nucléaire
De hauts responsables libanais ont défendu l'aéroport de Beyrouth lors d'une visite organisée pour la presse et des diplomates lundi pour démentir les informations d'un quotidien britannique selon lequel le Hezbollah y stocke des armes
Il avançait en outre que des employés de l'aéroport auraient constaté l'arrivée de "caisses mystérieuses" à l'aéroport de Beyrouth au début des affrontements entre Israël et le Hezbollah