«Il y a des Français, des Allemands des Belges de confession musulmane qui ont immigré en Syrie et en Irak pour vivre leur religion dignement. La France les a assassinés», déclare Salah Abdeslam
«Le 13-Novembre était inévitable. Mais vous pouvez éviter de nouveaux 13-Novembre, et c'est pour cela que je parle de dialogue», lâche l'accusé
Il s'agit des premiers attentats meurtriers recensés depuis le départ des dernières troupes américaines du pays le 30 août dernier après vingt ans de présence militaire
Au moins deux bombes ont visé des véhicules des forces de sécurité des talibans, selon des sources concordantes
Au procès des attentats du 13-Novembre en France, un enquêteur ému a raconté jeudi son arrivée sur les terrasses parisiennes mitraillées par le commando djihadiste
Le policier se souvient aussi du silence sur les lieux. «Il n'y avait pas un seul bruit. La seule chose qu'on pouvait entendre, c'était les portables des victimes qui sonnaient», dit-il la voix brisée
Depuis deux décennies, Paul Stallone, arrivé «le 12 septembre 1976» à Brooklyn, avec sa famille émigrant du sud de l'Italie, vit avec «la culpabilité de la survie»
«Mon frère me manque tellement, même vingt ans après. On apprend à vivre avec mais on ne s'en remet pas»
Frédéric Van Leeuw raconte avoir été prévenu quelques heures à peine après les sanglants attentats (130 morts) que son pays serait concerné au premier plan par les investigations
Une chose est sûre: Salah Abdeslam devient ce jour-là l'homme le plus recherché d'Europe
Le 13 novembre 2015 à 00H18, le patron de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), donne le «top» de l'assaut du Bataclan, au milieu de centaines de corps et de blessés
L'opération a duré «moins d'une minute», se souvient Jérémy. Un assaut «très bref, mais très violent»
Hors les murs des prisons, les services de probation de la pénitentiaire suivent par ailleurs environ 300 personnes impliquées dans des dossiers terroristes
Après 2015, l'administration pénitentiaire commence par regrouper les détenus radicalisés dans des unités dédiées, pour éviter la «contagion»