M. Bssais, un présentateur célèbre de médias privés, et Mourad Zeghidi, un commentateur politique, avaient été condamnés le 22 mai à six mois de prison pour diffusion de "fausses nouvelles"
Ils avaient été interpellés le 11 mai pour des déclarations dans des émissions à la radio et à la télévision ainsi que des publications sur les réseaux sociaux, considérées comme critiques du pouvoir du président Kais Saied
Le président Kais Saied a décidé de nommer Khaled Nouri au ministère de l'Intérieur, selon un communiqué de la présidence tunisienne, en remplacement de Kamel Feki, considéré jusque là comme un proche du chef de l'Etat
Ce remaniement a été décidé dans le sillage d'une vague d'arrestations qui a touché ces deux dernières semaines une dizaine de militants des droits humains, des avocats et des journalistes
«Nous ne sommes pas intervenus dans leurs affaires quand ils ont arrêté des manifestants qui dénonçaient la guerre de génocide contre le peuple palestinien»
Samedi, l'avocate Sonia Dahmani, également chroniqueuse et voix critique notoire du président Saied, a été emmenée de force par des policiers encagoulés
En un an et demi, plus de 60 personnes parmi lesquelles des journalistes, des avocats et des opposants à M. Saied ont fait l'objet de poursuites au nom du décret 54
La liberté d'expression était considérée comme le principal acquis de la Révolution de 2011 qui a fait chuter le dictateur Zine El Abidine Ben Ali
Ce verdict a été prononcé par la chambre pénale du Tribunal de première instance de Tunis, selon ces sources
Vivant en France, M. Marzouki, premier président élu démocratiquement en Tunisie après la Révolution de 2011, est poursuivi dans cette affaire après des déclarations publiées sur les réseaux sociaux