La présence policière dans les rues empêchait pour l'instant tout nouveau rassemblement
Londres a par ailleurs convoqué l'ambassadeur de Chine au Royaume-Uni, Zheng Zeguang, après l'interpellation dimanche d'un journaliste de la BBC couvrant les manifestations à Shanghai
De grands rassemblements ont eu lieu dimanche dans le centre-ville de Shanghaï, où la police a affronté des manifestants qui convergeaient vers la rue Wulumuqi
Lundi, la présence policière était à nouveau imposante dans le secteur
Dimanche, une foule de manifestants, répondant à des appels sur les réseaux sociaux, est descendue dans la rue notamment à Pékin, Shanghai et Wuhan, prenant les forces de l'ordre au dépourvu
Parmi les slogans scandés à l'unisson: «Pas de tests Covid, on a faim!», «Xi Jinping, démissionne ! PCC (Parti communiste chinois, ndlr), retire-toi !» ou «Non aux confinements, nous voulons la liberté»
«La BBC est très inquiète de la manière dont a été traité notre journaliste Ed Lawrence qui a été arrêté et menotté pendant qu'il couvrait les manifestations à Shanghai», a indiqué un porte-parole du groupe
Selon lui, «il a été battu et frappé par la police», alors qu'il travaillait en tant que journaliste accrédité dans le pays
Pour éviter de montrer aux téléspectateurs chinois les stades remplis de supporters sans masque, la chaîne de sport de la CCTV a ainsi remplacé systématiquement chaque image montrant des gens de trop près par des images des joueurs ou du stade
La Chine est la dernière grande économie à continuer la pratique du zéro-Covid, à coup de confinements brutaux de quartiers ou de villes entières, de longues quarantaines et de campagnes massives de tests